Room Service.

7 minutes de lecture

Je temporise légèrement mon entrée dans le hall de l'hôtel, leur laissant le temps de récupérer leur clé avant moi. Je retrouve ainsi seul ma réceptionniste favorite. Elle m'aperçoit et m'accueille avec un grand sourire.

— Alors ? Bonne journée, je l'espère !

— Grâce à vous, excellente ! Le coin était juste magique, les paniers-repas délicieux. Vraiment, je vous remercie de tout cœur ... Excusez-moi, je ne connais même pas votre prénom !

Elle sort avec malice le badge qu'elle camoufle sous son chemisier, après en avoir ouvert les deux derniers boutons.

— Je le cache pour éviter les invitations des dragueurs, me dit-elle en souriant.

— Éléonore ! C'est très joli, j'adore ! Moi, c'est Léopold.

— Vous savez, c'est inscrit sur votre fiche, dit-elle en riant. Léopold et Éléonore, vous ne trouvez pas que l'on imagine deux petits vieux devant la télévision, avec un chat sur les genoux ?

— Allez, nous ne sommes pas si âgés que ça. Vous avez... Dix-neuf ?

— Presque, j'ai la vingtaine passée, je ne suis plus une enfant.

Me rappelant son sublime cul, j'incline la tête pour marquer mon accord.

— Éléonore, je me sens épuisé après cette journée au soleil, je souhaiterais dîner au calme. Est-il possible de grignoter un morceau dans ma chambre ce soir ? Comme à midi, ce serait parfait.

Elle revient de la cuisine une poignée de secondes plus tard.

— C'est arrangé. La direction n'aime pas trop ça, mais le chef va vous préparer un plateau-repas. Et je peux quitter mon service à vingt-et-une heures. Voulez-vous que je vous le porte moi-même ?

— Dans ce cas, ajoutez une bouteille de champagne et deux coupes.

Elle prend l'air d'une vierge effarouchée.

— Oh, Monsieur veut me faire boire et abuser ainsi d'une pauvre fille de la campagne !

— Vous ne risquez rien, ce n'est pas mon genre.

— D'accord. Je suis donc à votre service.

J’empoigne ma clé, tourne les talons et ajoute :

— Détrompez-vous. C'est bien moi qui le serai.

...

Je passe un long moment sous la douche, le jet puissant me donne un coup de fouet. Je soigne mon hygiène intime en utilisant une petite poire à eau. Devant le miroir, j'hésite sur la stratégie à adopter. Elle m'a déjà vu au réveil dans une tenue qui ne laisse aucun doute sur mes goûts. Dois-je m'habiller comme un type lambda pour une soirée baise classique, reprendre mon look androgyne du matin, ou jouer carrément l'option coquine ? Éléonore n'a pas l'air d'avoir froid aux yeux, elle a de l'humour et l'esprit ouvert. Au pire, nous en rirons tous deux si ça ne passe pas.

Je trie ce qui n'est pas trop fripé dans ma valise. Je mets de côté une tenue que je porterai demain pour mon départ, l'accrochant à des cintres dans l'armoire. Pour ce soir, je joue l'option coquine sans complexe, avec de la lingerie rouge, un string, un serre-taille à quatre jarretelles, un soutien-gorge en bonnet AA que j'ai fait légèrement rembourrer.

Je coiffe mes cheveux, rejetant une belle masse blonde sur le côté droit, savamment ébouriffée. Je n'ai pas le temps ni le courage pour un maquillage parfait, alors je soigne la base pour une peau mate, renforce l'éclat de mon regard par quelques touches subtiles, un soupçon de rouge sur mes lèvres.

Je revêts une petite robe unie noire toute simple et sexy, une paire de bas transparents et des sandales d'été à talons, de la même couleur que ma lingerie. J'espère que cela va lui plaire !

Il n'est que vingt heures trente, je prends un livre au hasard dans la bibliothèque de la chambre. Je suis excitée comme une puce sur un comprimé de Viagra. Je ne peux m'empêcher d'écarter les jambes, posant un pied sur l'accoudoir du large fauteuil. J'écarte d'un doigt la bande de tissu qui barre l'accès à mon petit trou, je me caresse doucement. Ce n'est pas sérieux, Léopoldine, tu as rendez-vous avec une femme. Je ferme les yeux, l'image du sexe dur de Mat sous son short s'impose à moi. J'imagine décalotter son gland gonflé et le prendre entre mes lèvres... Claire, au secours !

On frappe. Ce doit être Éléonore. Je me lève d'un bond, je replace ma queue dans mon string. Une grande inspiration et j'ouvre la porte. Éléonore est là, poussant une desserte à roulettes supportant le plateau, la bouteille rafraichie dans un seau à glace. Et des fleurs.

Sans ciller devant ma tenue, elle prend le bouquet, contourne le chariot et me le tend.

— J'ai toujours entendu dire qu'il fallait offrir des fleurs aux jolies femmes, ça marche aussi pour toi ?

Je suis estomaquée, mais je prends le bouquet à deux mains, le serrant contre moi.

— Je suis touchée. Comment as-tu deviné ?

— C'était un pari à coup sûr. Si je me trompais, il me suffisait de placer les fleurs en décoration. Mais j'étais à peu près sûre que tu ne résisterais pas à la tentation de porter les trucs que j'ai vus ici. J'ai fait le ménage de ta chambre ce matin : tu es trop négligent. Négligente, je veux dire. Il faut toujours fermer sa valise à clé... Tiens, il y a un vase sur la console, mets les fleurs dedans, j'ajouterai de l'eau.

Mécaniquement, j'obéis à sa demande. Elle m'a suivie, relève l'arrière de ma robe.

— Ah ! ça, par contre, je n'avais pas deviné, je pensais que tu resterais davantage... consensuelle. Quel joli cul tu as ! Écarte un peu les cuisses, pour voir.

Je prends appui sur la console, me penche un peu. Je sens sa main remonter le long de mes bas, puis glisser sur ma raie. Elle redescend, posant un doigt sur mon petit trou.

— Oh oh, mais c'est super humide par ici ! Tu mouilles déjà ?

— Ne te moque pas. J'ai fait ma toilette intime tout à l'heure, j'ai déposé une noisette de lubrifiant à l'intérieur. Et je t'avoue que j'étais en train de me doigter quand tu as frappé.

— Mais quelle petite salope tu fais. Toi qui es si sage, vue de l'extérieur.

Elle me retourne, me caressant l'entrejambe.

— Et de côté, ça durcit déjà. Pas bien gros, mais je sens bien que ça se développe sous la pression.

Elle appuie plus fort, puis sa main empoigne mes boules en les écrasant.

— Je crois bien que ces petites choses ne servent pas souvent, hein ?

Je me cambre involontairement sous l'exquise pression.

— Retire ton string, ma belle. Et relève bien ta robe, je veux te voir en action.

J'obtempère avec plaisir, lentement, laissant la lingerie tomber à mes pieds. Je découvre mon cul, j'écarte les jambes, courbée, juste pour lui plaire.

— Tu es trop mignonne ! À craquer ! Et ça ! elle montre mon sexe dressé. Cette tige blanche toute raide et ce petit gland rose au bout ! Je sais comment je vais t'appeler désormais : miss ChupaChups ! On dirait trop une sucette lait-fraise, tu sais .

Elle rit, se met à genoux et mordille l'extrémité de ma queue.

— C'est bien ça, lait-fraise. Tu te branles avec du lubrifiant parfumé, peut-être ? En tout cas, cette sucette fond sur la langue, des gouttes laiteuses perlent déjà. Tu es vraiment une petite cochonne, tu sais ?

Elle se relève.

— Et j'adore ça. Déshabille-toi, ma belle. Tu peux garder tes bas et tes chaussures, si ça te plait. Enfin... non : c'est un ordre.

Je retire robe et soutien-gorge, je reste telle qu'elle me l'a imposé, juste mes jambes gainées.

— Je ne sais pas par quoi commencer avec toi, tu es une telle petite soumise que j'hésite. Elle rit et passe sa main entre mes fesses, me pénétrant brutalement avec ses doigts. Elle me glisse à l'oreille:

— Tu es tellement ouverte et mouillée de ce côté-là, que cela serait une trop belle récompense que de t'élargir encore le cul.

Elle retire son chemisier, sa jupe puis son soutien-gorge. Elle a de petits seins fermes, avec des mamelons délicats. Elle baisse la lumière de l'applique murale, puis ôte cette culotte blanche que je connais déjà. Son sexe est épilé, elle a de belles petites lèvres régulières, très désirables.

— J'ai transpiré toute la journée dans ce coton, je voudrais bien que tu me fasses une petite toilette, avec ta langue de petite chatte. Tu veux bien ?

Elle se jette sur le lit, à genoux, pose la tête sur l'oreiller en creusant sa taille.

— Commence par là, s'il te plait. Je suis persuadée que tu es une merveilleuse bouffeuse de cul.

Je lèche ses deux beaux globes rapidement, avant d'attaquer son trou. Le goût épicé me fait bander encore plus fort. Je passe un long moment à le flatter, car j'entends Éléonore respirer plus fort à chaque coup de langue, alors que je cherche à forcer la barrière de son anneau serré.

— Je sais bien à quoi tu penses, sale effrontée ! Tu voudrais bien planter ta petite sucette ici, hein ?

Elle se retourne sur le dos en écartant largement les cuisses.

—Mais le travail n'est pas terminé, ma chérie. Encore un peu de peine et de salive et je serai propre pour toi.

En bonne ouvrière, j'attaque le nettoyage de la façade. Elle est délicieuse, elle mouille abondamment sous ma langue. Je termine par son clito que je sens gonfler à vue d'œil. Je la sens bientôt partir, je déclenche son orgasme en la branlant avec mes doigts.

Elle se crispe en plaquant ma tête contre son pubis, puis s'affaisse un peu. Je reste un moment, la tête posée sur sa cuisse. Elle relève la tête brusquement.

— Bon, alors, on se la boit, cette bouteille ?

Annotations

Vous aimez lire Léopold Ine ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0