Chapitre 5

14 minutes de lecture

Gwen partie s'enfermer dans sa chambre.

Non mais j'hallucine ! Il a qu'à dormir au petit lit, ou sur le canapé, je m'en fous façon !

Plus ça allez, et moins elle reconnaissait l'homme qu'elle avait tant aimé.

Qu'est ce qui s'est passé pour qu'il change à ce point ? Il n'était quand même pas comme ça quand je l'ai rencontré !

Elle se déshabilla et se mis sous les draps. Sa chatte sauta sur le lit et vint se frotter contre elle. Isis apaisa les nerfs de Gwen avec ses ronronnements. Elle regarda le plafond et se rejoua la scène qui venait de se passer dans sa tête.

La soirée avait pourtant si bien commencé ! Tout ça pour une robe, vraiment n'importe quoi ! Pourquoi il avait fait une crise comme ça ... il n'était pas jaloux d'habitude ! Si, sauf quand il boit ... ça arrive de plus en plus souvent ça aussi. Pourquoi il boit ? Ce n'est pas comme si il n'était pas au courant en plus, pas comme si on en avait pas parlé !

Gwen avait grandi avec un père alcoolique et absent. Et son psychologue – qui lui avait coûté deux bras, deux jambes et sa tête - lui avait dit qu'on ne guérissait pas d'un père absent. Que ça creusait un grand trou dans le cœur et qu'il faut de l'amour et de l'amour pour le remplir ! 80 euros pour lui dire ça ... pas sur que ça vaille le coup.

Mais c'est vrai que Gwen n'en avait jamais assez d'amour, elle doutait toujours d'elle et à cause de ça, de ce que son père avait crée en elle, elle s'était jurée de ne plus boire une goutte d'alcool après l'accident qu'il y avait eu juste avant ses vingt ans. Et ça faisait huit ans qu'elle n'avait pas touché à une goutte d'alcool. Et elle ne s'en portait pas plus mal. Evidemment, les gens ne comprennent pas. « Ah bon tu ne bois pas ? Pas du tout ? » Certains disent, d'autres osent demander « Mais pourquoi ? » Comme si, pour être normale, il fallait boire de l'alcool. Et bien non, pas elle. L'alcool faisait faire des choses stupides et méchantes aux gens qui d'habitude n'en n'auraient pas faite. L'alcool change les gens, et pas en bien.

Gwen attrapa ses écouteurs et mis en route sa playlist « Soir ». C'était une liste de chansons d'amour, à l'eau de rose, cucul comme dirait son frère. Gwen aimait écouter ça avant de s'endormir et s'imaginer des situations romantiques improbables. « J'te le dis quand même », « L'encre de tes yeux », « Pas sans toi », « Secondhand serenade », « She's like the Wind », « Je te promets », « Impossible », « Stay with me », « Tout s'efface » ... de vieilles chansons, des récentes, en français, en anglais. Tout et n'importe quoi tant que ça parlait d'amour. Elle avait un faible pour les duos mais s'en laissait vite. Sa chanson préférée du moment « All of Me » de John Legend.

Elle accompagnait cette chanson de situations improbables mais qui l'aidaient à s'endormir. Ce soir là, elle s'imagina boire un coup avec une amie dans un bar. Quand soudain, cette chanson débuta et en se retournant, elle vit un homme la chanter. Son ex. Qui chantait cette chanson d'amour, pour elle. Oui son frère a raison, c'est vraiment très cucul, et c'est que dans les films que l'on voit ça ... et encore, à ce point, ça doit être dans les dessins animés même. Mais que voulez vous, ça l'aider à s'endormir, à oublier sa vie, et l'homme avec qui elle vivait. Et il faut dire que ce soir, elle en avait vraiment besoin.

Gwen se réveilla en sursaut un peu après huit heures du matin. Pour un dimanche matin, cela faisait tôt mais elle avait très mal dormi. En effet, sa dispute avec Maël l'avait retourné, et cette situation avait trotté dans sa tête toute la nuit. Est-ce qu'il était vraiment fait pour elle ? Pourquoi avait-il changé ? Ou bien est-ce elle ? Et quand on ne dort pas, les questions se multiplient, elles s'amplifient à mesure que les heures passent, pour finir par occuper toute la place. Se voyait-elle vieillir à ses cotés ? Est-ce que son cœur s'emballait et est ce que des papillons volaient dans son ventre en le voyant ? Lui manquait-elle quand il était absent ? Des questions sur le grand amour qu'habituellement on ne se pose jamais. Sauf quand ça ne va pas. Et même sa playlist n'avait pas réussi à lui faire oublier ses questions.

Plus les heures étaient passées, plus les questions avaient tournés dans sa tête, et plus son esprit avait construit des scénarios. Et si elle s'était trompée ? Et si elle avait gâché une partie de sa vie avec lui et qu'elle était destinée à quelqu'un d'autre ? Cet autre qu'elle avait du perdre vu qu'elle était déjà prise. Et si finalement, elle ne l'aimait pas comme elle voulait le croire ? Et si finalement, la solitude et l'inconnu était mieux pour elle, que lui ? Et puis le matin arrive. On pense que les questions vont disparaître au petit matin, en même temps que la lune, mais non, on se trompe.

Gwen tournait en rond dans son lit, et n'arrivait pas à se sortir de la tête son image de lui entrain de lui crier dessus, entrain de l'interdire des choses, entrain de boire. Elle ne voulait pas rester à ruminer et décida d'aller se promener. Ils habitaient dans un petit quartier tranquille près d'une piste cyclable. Elle enfila alors un jogging, et se fit un chignon de fortune. En sortant de sa chambre, elle vu qu'il avait dormi sur le canapé, la chaîne de foot encore allumée et que la bouteille de whisky était presque vide. Le cliché classique ... Elle sentie la colère recommencée à monter en elle et donc, elle sortie rapidement de l'appartement. Evidemment, elle n'allait pas courir, elle détestait ça, et puis de toute façon elle ne savait pas respirer. Elle était incapable de courir plus de 500 mètres sans se tordre de douleur à cause d'un point de côté, complètement essoufflée. Mais la marche rapide avait un aussi bon effet sur le corps qu'un footing – d'après son médecin.

Après avoir contourné les pâtés de maison, elle arriva sur la piste, où le soleil brillait déjà depuis quelques heures. Les arbres étaient fleuris et très hauts ce qui ombragé un partie de la route. L'herbe était verte et parsemée de marguerites et boutons d'ors. Elle aimait tellement cette époque de l'année, le printemps et puis l'été. Tout était fleuri, il faisait beau et chaud, et les gens étaient le plus souvent de bonne humeur. Le soleil joue tellement sur le moral, surtout sur le sien. Elle était partie de chez elle en colère et d'un seul coup elle se sentait mieux. Malgré l'heure matinale, Gwen croisa plusieurs personnes qui marchaient, couraient ou faisaient du vélo. Elle croisa les voisins de ses parents – de grands marcheurs – avec qui elle discuta un moment, et également la fille d'une de ses résidentes. Puis Gwen entreprit de tourner sur sa gauche et monter vers le petit bourg pour aller vers la boulangerie. En arrivant dans cette dernière, se trouvait devant elle un couple de retraité. Elle les observa longuement.

Quel âge ils pouvaient avoir ? 70 ? 80 ans ? Et ils se tiennent toujours la main ... ils regardent chacun dans une autre direction mais ils ont quand même l'air amoureux et heureux. Est-ce que je serai comme ça avec Maël plus tard ?

Ce dernier n'avait jamais été très tactile, bien que romantique au début. Leur rencontre était en tout point banal, et leur amour n'était pas un coup de foudre digne du cinéma. Non, ils s'étaient rencontrés lors d'une fête de village, par hasard. Ils avaient discuté et sympathisé comme ils auraient pu le faire avec n'importe qui à ce moment là. Puis, ils s'étaient revus mais en tant qu'ami, étant donné qu'ils étaient tous les deux en couple à cette époque là. Gwen s'était séparée de son petit ami de l'époque juste avant son entrée à l'école d'infirmière et elle s'était lancée à corps perdu dans ses études. Maël était sur Bordeaux à la fac, mais au bout de quelques mois, il se rendit compte qu'il n'aimait pas ce qu'il faisait, ni celle avec qui il vivait. Une fois qu'il avait tout plaqué et qu'il était revenu sur Mont de Marsan, il avait commencé à faire des avances à Gwen, et celle-ci tomba dans ses bras.

Une histoire banale, pas transcendante, ni palpitante. Mais c'était la leur et de se la remémorer, Gwen se rappela leurs longues conversations au téléphone à parler de tout et de rien. Elle se souvint de la sensation de manque qu'elle avait éprouvé la semaine quand elle ne le voyait pas. Ça faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas ressenti ça pour lui. Comme ça faisait bien longtemps qu'il ne lui avait pas tenu la main. Soudain, elle fut sortie de ses pensées par la vendeuse qui la regardait avec insistance.

- Vous avez choisi ? lui demanda-t-elle un peu agacée

- Oui pardon, je vais vous prendre une chocolatine et un pain s'il vous plait

Gwen paya et sorti du magasin partant en direction de leur appartement. Elle avait sa réponse : non Maël n'était peut être pas l'amour de sa vie, mais c'est quelque chose de révolu. De nos jours, rester avec le même homme toute sa vie était presque devenu un miracle. Et puis peut être qu'ils traversaient juste une mauvaise passe. Après tout, ils s'aimaient et l'amour ne disparaît pas comme ça. Des fois, on peut réparer certaines choses, plutôt que de les jeter une fois qu'elles sont cassées.


David se réveilla en sueur. Comme la plupart de ses matins. Il se tourna pour regarder l'heure. 6h48. Il avait peu dormi, comme d'habitude. Il avait fait un cauchemar et il était trempé de sueurs. Comme depuis des années, il ne se souvenait pas de ses mauvais rêves. Il gratta à la porte de Morphée mais apparemment, toute sortie était définitive. Il se leva, malgré l'heure plus que matinale et alla se doucher. Il resta plusieurs longues minutes sous l'eau chaude. L'eau le relaxait, le calmait. Il était toujours anxieux de son rêve, même s'il ne s'en souvenait pas. Ça lui faisait du bien, ça l'aider à se réveiller. Puis il partit se préparer un café.

Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire à cette heure ci ?

Il n'avait rendez vous chez son père qu'à midi trente pour le repas de famille. Mais d'ici là, qu'allait-il faire de son temps libre ? Il s'assit devant son ordinateur et lu ses mails. A cette heure ci, il n'avait que des nouvelles de ses amis « Groupon » et « Voyages Privées ». Il s'assit devant sa table de dessin, attrapa une feuille blanche et un crayon à papier. Il regarda sa feuille blanche un long moment

Allez ... dessine ! Putain t'es grave mon gars ! Pas capable de dessiner le moindre truc ! Réfléchis ... réfléchis ... n'importe quoi après tout.

Mais rien à faire, il n'avait décidément pas d'inspiration. Rien ne venait. Et ça faisait tellement longtemps que c'était comme ça. Son dernier dessin valable datait d'il y a neuf ans, et il lui avait donné. A elle. Parce qu'il l'avait dessiné pour elle. Il leva les yeux vers l'étagère qui se tenait au dessus de sa tête. Là-haut trôné ces trois katanas bleus et noirs. C'était elle qui lui avait offert ces sabres japonais, car à cette époque là, il en était fan. C'était son dernier cadeau ; elle lui avait offert pour lui faire plaisir, malgré les avertissements de sa mère. Neige lui avait dit que si elle lui offrait quelque chose qui avait une lame, cette dernière couperait leur relation, couperait leur lien. Il se souvient que son ex s'était retenue de rire au nez de sa mère, car elle ne croyait pas à toutes ses superstitions.

Elle voulait juste me faire plaisir. Et ça avait été le cas. Mais si j'avais su, je lui aurai demandé un parfum.

Car oui, six mois après ils se séparaient.

Arrête de penser à elle ! Concentre-toi ! Concentre-toi sur tes dessins, sur ta BD, sur ton avenir ! Concentre toi ... Merde, qui c'est le relou ?

Son téléphone portable venait de sonner. 8h36. Qui pouvait l'emmerder à cette heure ci un dimanche matin ? Son père qui lui demandait d'aller acheter le pain pour ce midi, il avait la voiture en panne.

Ah oui c'est emmerdant ça.

« Bien sur, j'y vais de ce pas. »

Son père et sa nouvelle copine habitaient à la campagne, loin de la grande ville. Ça avait beaucoup d'avantages évidemment, pour le calme et la tranquillité, mais quand la voiture tombait en panne, cela pouvait devenir problématique. Il se leva, enfila un jogging et un vieux pull, attrapa ses clés et sorti de son appartement. Il prit sa voiture, en direction de la boulangerie la plus proche.

Roh bon sang ! Ils ne savent pas conduire les gens ce n'est pas possible ! Ah voilà ! Un vieux encore ! Faudrait les tuer à la naissance ces vieilles branches !

David râlait tant qu'il pouvait dans sa voiture. Evidemment un dimanche matin, il ne pouvait y avoir que des vieux en voitures, qui roulaient comme des tortues. Ce n'est pas qu'il était pressé, mais il n'aimait pas traîner, surtout en voiture. Son impatience se multipliait par dix quand il était au volant. Il finit par prendre un raccourci pour ne pas suivre le papi qui roulait devant lui en mode « escargot ». Il connaissait ce quartier comme sa poche, il y avait passé la plupart de son adolescence. C'était le quartier de Ludo et de Pierre. Celui de son ex aussi d'ailleurs. Il finit par enfin arriver à la boulangerie, se gara rapidement et descendit pour commander deux baguettes de pain, ce qui fut rapide car il n'y avait personne. En repartant, alors qu'il reculait pour reprendre la route, il aperçu une silhouette blonde au loin. Elle ressemblait beaucoup à son ex ... même taille, même allure ... puis la jeune femme disparu entre les pâtés de maison.

Arrête mon vieux ! Tu deviens vraiment grave. Ton inconscient te joue des tours ! Faut vraiment que j'arrête avec elle. Faut que j'aille me faire soigner !

Depuis qu'il avait reçu cette invitation, il avait l'impression de penser à elle tous les jours.

Pourquoi ? Pourquoi tu es toujours dans mon esprit ? Même presque dix ans après ? Pourquoi je n'arrive pas à te sortir de la tête ? Pourquoi je t'ai dans la peau ? Pourquoi tu m'as quitté ?

En rentrant chez lui, il envoya un message succin mais clair à Angélique. Il avait besoin de se changer les idées.

« Quand est ce qu'on peut se voir ? »

Il reçu la réponse presque instantanément

« Chez toi ou chez moi ? »

Il aimait les filles matinales. Bien que neuf heures n'était plus matinale, juste normal. La vie appartient à ceux qui se lèvent tôt non ?

« Envoies ton adresse, j'arrive »

Il ne voulait pas qu'elle vienne chez lui, il voulait garder son indépendance et sa vie privée. Dès la réception de l'adresse par message, il reprit sa voiture et parti chez elle. Il sonna à l'interphone et elle lui ouvrit la porte. Il monta les marches 4 à 4, plus il pensait à Gwen, plus il voulait l'oublier. Il fallait qu'il pense à autre chose et quoi de mieux que de baiser pour ne plus penser à son premier amour ? Apparemment elle avait compris le message car elle lui ouvrit la porte en sous vêtements.

Il l'observa un moment sur le perron de la porte. Elle portait un ensemble jaune qui lui allait à merveille. Il mettait ses seins en valeur et le tanga laissait apparaître les quelques poils qui habitaient sur son pubis. Ses yeux croisèrent les siens et il s'avança en la plaquant contre la porte. Elle commença à lui retirer son tee-shirt pendant qu'il baissait son jogging. En se tournant, il donna un coup dans la porte d'entrée pour la fermer. Il regarda rapidement autour de lui à la recherche du lit ou du canapé. Ce dernier s'ouvrait devant lui, il était à quelques pas. Il l'attrapa vivement par les cuisses, la posant sur ses hanches afin de la porter jusqu'à sa cible. Il l'allongea d'un geste rapide et s'allongea sur elle. Il déboutonna son soutien gorge d'un geste agile et commença à embrasser toutes les parties de son corps qui s'offrait à lui. Angélique respirait bruyamment et de manière saccadé, à chaque fois qu'il descendait vers le bas du ventre. Il lui enleva son tanga et son boxer en même temps. Il l'observa et se dit qu'elle était vraiment à son goût. Il se rallongea sur elle, mit un préservatif et la pénétra violemment, qu'elle en gémit de plaisir. Au moment de jouir à son tour, il ne pu s'empêcher de fermer les yeux et le seul visage qui lui apparu, était celui de son ex.



Flashback Cinq

C'était la première fois que ses parents la laissaient passer une nuit chez un garçon. Bon bien sur, c'était le nouvel an, elle était chez ses amis et il y allait avoir Éloïse. Mais elle était toute excitée, car ça allait se passer chez lui. Elle venait de rompre avec son copain, et elle savait que quelque chose se passait entre eux. Elle espérait que cette soirée allait jours en sa faveur.

Les jeunes amis de quinze ans passèrent une soirée de folie, à rire et danser. Éloïse n'avait pas pu venir encore une fois, ses parents partant fêter le nouvel an à la montagne, elle avait du les suivre, et donc elle était seule avec les garçons. Ils avaient joué à « Action/Vérité » et deux des garçons avaient du faire le tour du quartier tout nu. Ils avaient fait un blind-test, où elle et Pierre avaient mis une raclée aux autres. Ils avaient dansé et sauté sur « Les Lacs du Connemara » et elle avait failli pleurer en entendant l'une de ses chansons préférées « She's Like the Wind » pendant que les garçons la parodiait.

Bref, la soirée était plus que bonne et vers deux heures du matin, les parents étaient rentrés de leur soirée. Il allait falloir faire moins de bruit. Elle avait décidé de ranger un peu la table pendant que les garçons étaient partis dehors jouer à « celui qui lancera la pierre le plus loin ». Ils ont vraiment des jeux débiles à quinze ans. Il était resté avec elle, et avaient rangé ensemble. En faisant la vaisselle, il l'arrosa involontairement, mais ce qui partit en cacahuète en deux secondes.

Les garçons avaient rappliqué instantanément, et elle avait fini dans la piscine. Comme d'habitude, quand il y avait un point d'eau à proximité, c'était pour elle. Ils avaient tellement pleuré de rire en la rejoignant et en jouant dans l'eau glaciale du mois de décembre, qu'elle cru que la piscine allait déborder. La mère était sortie en criant, elle ne voulait pas qu'ils tombent malade. Ils s'étaient tous séchés et David l'avait alors enveloppé dans une serviette et l'avait accompagné dans sa chambre pour qu'elle se change. Elle avait enfilé un tee-shirt à lui, dans lequel elle nageait, et était ressortie comme ça. Il était resté sur le perron de la porte, la regarda avec ses cheveux tout mouillés, dans ce tee-shirt qui laissait apparaître le haut de ses cuisses.

Ils avaient décidé que pour finir la soirée en beauté, ils allaient regarder un film d'horreur. Chacun avait pris place sur les fauteuils et canapés et elle avait fini à côté de lui. A chaque scène, elle sursautait et se rapprochait petit à petit. Quand l'actrice cria car elle était poursuivie par un tueur en série, elle eu un petit cri et enfoui sa tête sur son torse. Il en profita pour passer ses bras autour d'elle, et les referma doucement pour la blottir contre lui. A la fin du film, il se rendit compte qu'elle dormait dans ses bras. Il ferma les yeux et fit semblant lui aussi, afin de pouvoir passer le reste de la nuit contre elle.

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