Chapitre 11

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La reprise du travail avait été difficile. Se remettre dans le bain, se concentrer sur les 90 résidents dont elle était responsable avait été rude, surtout, qu'en ce moment, elle devait se faire violence rien que pour se laver les cheveux ! Tant de responsabilité d'un coup, ça faisait beaucoup. Mais il fallait qu'elle se re-saisisse pour son métier mais pour elle aussi. Depuis sa rupture d'avec Maël, elle se sentait mieux ; toujours triste, mais libérée. Comme quoi la liberté n'apportait pas seul tout le bonheur souhaitait. Il fallait qu'elle soit accompagnée de quelque chose pour être parfaite, et dans sa situation, il fallait qu'elle soit accompagne de David pour se sentir délivrée complètement.

Alors qu'elle venait de finir son tour des médicaments du matin, elle se posa pour déjeuner avec ses collègues. Christina racontait comment son fils était amoureux en ce moment : il avait quatorze ans et avait ramené pour la première fois une fille chez lui. L'aide soignante se moquait gentiment de son enfant, rigolant de son amour inconditionnel alors qu'il ne savait pas encore ce qu'était la vie. Neige, la mère de Gwen, avait eu un peu cette réaction aussi quand Gwen lui avait présenté David pour la première fois. Et, maintenant, elle la comprenait aussi. On peut souvent penser qu'à quinze ans, alors qu'on ne connait rien à la vie et à l'amour, ce sont des amourettes d'adolescents qui passeront et seront vite oublié. Mais ce n'est pas toujours le cas.

L'infirmière se remémora le couple qu'ils formaient à cette époque là. Fou amoureux l'un de l'autre, littéralement et viscéralement, mais tellement différent. Elle aimait lire, dévorer les bibliothèques, alors que lui, il aimait jouer à son ordinateur et dessiner. Elle aimait les films d'amour, et lui ceux de science fiction. Elle était rêveuse et lui, terre à terre. Elle était spontanée et lui, plutôt réfléchi. Toutes les couleurs du monde régissaient la vie de Gwen, alors que celle de David était seulement nuancée de gris. Malgré ces quelques différences, ils s'étaient attirés comme des aimants et avaient eu du mal à se quitter pour une journée ou un weekend. Autant les différences entre Gwen et Maël avaient eu raison de leur couple, autant avec David, ça avait été leur force.

Après leur rupture, Gwen était partie faire sa préparation aux concours infirmiers à Bayonne et lui, son école d'infographiste à Bordeaux. Alors qu'ils avaient rompu pour continuer à se côtoyer en amis, finalement, ça n'avait pas fonctionné comme ça. Malheureusement pour Gwen. Cette dernière avait vite été évincée du groupe, endossant le rôle de la méchante. Elle avait été invitée à un anniversaire au tout début, et puis, s'était sentie mise à part, comme devenue une inconnu. Elle avait fais une dépression, seule là-bas, dans ce pays basque, sans personne à qui se confiait, mais surtout sans lui. Plusieurs fois, elle avait regardé les trois étages qui se trouvaient sous son appartement ... et le sol tout en bas. Elle avait sacrifié son couple pour l'amitié et finalement elle perdait les deux.

Elle était tellement remplie de regrets de cette époque là. Et ce ne sont pas les années qui ont le plus pesées sur son cœur, mais les non dits, les secrets. Car, finalement, David ne savait pas vraiment pourquoi ils s'étaient séparés. Si elle avait su, à ce moment là, qu'une mémoire remplie de silences, de regrets et de non dit pouvait devenir un sac de sable aussi à lourd à porter, elle aurait pris une toute autre direction, elle aurait fais des choix différents. Mais à l'âge qu'elle avait à l'époque, on ne se pose pas toutes ses questions. On ne sait pas ce que nous réserve le futur. Elle savait juste que son histoire avec lui avait été belle, magique et que ça avait été son premier amour. Qu'elle n'avait pas eu peur de s'attacher, de se livrer et se donner entièrement à son amour. Mais après avoir fait cette erreur, elle avait également appris la douleur d'aimer trop fort, de devoir prendre des décisions aux lourdes conséquences. C'est ça le premier amour. Aimer trop pour la première fois et trop souffrir pour la première fois.


David et Ludovic avaient tout imaginé comme scénarios improbables : qu'il débarquerait à son travail en lui faisant la surprise, qu'il lui ferait livrer des fleurs, qu'il lui chanterait une chanson - Quoi ? Il avait été chanteur dans son propre groupe de rock ! Puis, ils avaient décidé que passer par son travail n'était pas la meilleure idée. Il voulait que leur retrouvaille et leur conversation soit parfaite. Chez elle, c'était impossible : premièrement parce qu'il ne savait pas où elle habitait et, deuxième, parce qu'il y aurait eu son petit ami et ça il en était hors de question. Ils avaient donc décidé de se concentrer sur sa copine, Julia.

- C'est qui cette fille pour elle ?

David ne la connaissait pas, ne l'avait jamais vu et pourtant, il connaissait toutes ses amies à l'époque où ils étaient ensemble.

- Je ne sais pas. Mais comme elle est infirmière en neurologie, elles ont du faire l'école d'infirmière ensemble, expliqua Ludo

- Mais comment tu sais ça toi au fait ? Comment tu l'as connue ?

- Je la connais que de vue et c'est grâce à Dorine. Son petit frère, le gamin de service, tu t'en souviens, Jordan ? Et bien c'est son ex.

David oubliait parfois à quel point Mont de Marsan était une petite ville. Ils décidèrent de lui envoyer un message sur Facebook vu qu'elle, apparemment, alimentait son compte.

« Bonjour, je suis l'ex de Gwen. Je souhaiterai te parler d'elle si tu le veux bien »

Court, précis, clair. Ding ! La réponse était arrivée quelques minutes plus tard.

« A propos de quoi ? Elle est assez mal comme ça »

Mal ? Mal pourquoi ? A cause de moi ?

- Oula, elle sort les griffes la copine. J'aime ça.

Oui elle sort les griffes. Mais Gwen est mal ? Mal parce que je ne suis pas allé la voir ?

« Mal ? Par rapport à moi ? Je veux juste lui parler mais je ne sais pas où la joindre »

Ding ! La réponse était arrivée presque instantanément

« Oui à cause de toi. Elle en a été malade pendant une semaine. Lui parler à propos de quoi ? »

Malade ? A cause de moi ... Pendant une semaine. Mon dieu ... mais qu'est ce que j'ai fais ? Je suis qu'un idiot ... quel con !

- Elle est chiante finalement ! Lâcha Ludovic

- Oui peut être mais au moins c'est une bonne amie et elle la protège. Comme tu l'as fais avec moi tu te souviens ?

Ludo leva les yeux au ciel et lui montra l'écran d'un coup de tête, comme pour lui faire signe de répondre

« Je ne voulais pas la rendre malheureuse. C'est justement à propos de ça que je veux lui parler. C'est très important »

La réponse mis plus de temps à arriver. Une minute, deux, trois ...

Elle réfléchit ... c'est bon ou mauvais signe ?

Ding !

« Je tâte le terrain et je te dis. A+ »

Ouf ... ce n'est pas un oui mais ce n'est pas un non. Il va par contre falloir prendre mon mal en patience !

Il n'arrivait pas à sortir Gwen de sa tête, elle était réapparue dans sa vie telle une flamme inattendue embrasant et envahissant son cœur. David resta éveillé toute la nuit se rappela de la douleur atroce qu'il avait vécu et qu'il ne voulait pas revivre en la perdant une deuxième fois.


Julia proposa à Gwen de venir manger chez elle le lendemain soir. Cette dernière n'avait pas bien compris mais son amie lui avait dit qu'il fallait qu'elle lui parle. De quoi ? Elle l'ignorait. Mais la blonde était plutôt contente de sortir de son appartement, de sa routine « boulot/dodo ». Elle arriva vers 19h et sonna. Julia l'attendait impatiemment depuis plusieurs heures déjà. Elle avait cherché toute l'après midi comment elle allait tâter le terrain pour David. Elle avait imaginé plusieurs questions à lui poser puis avait fini par se dire qu'elle improviserait.

Les filles s'installèrent sur le canapé et commencèrent à parler du boulot. Gwen raconta les anecdotes de ces « papi et mamie », et Julia, celles de ces neurologues. Elle en avait repéré un nouveau, un canon. Elles parlèrent d'Ophélie, qui avait eu sa première échographie, et de la séparation de Gwen et Maël. Julia ne savait pas comment aborder le sujet David. Elle tournait autour du pot en espérant que son amie vienne à parler de lui. Puis elle eu une idée :

- Au fait, tu en es où de ton livre ? Tu ne m'en as pas reparlé depuis un moment.

- Oui ... je l'ai remis en pause depuis quelques jours.

- Ah bon ? C'est dommage il avait bien avancé ! Pourquoi ?

Julia connaissait la réponse mais elle voulait l'entendre dire pour enchaîner après

- Je ne sais pas trop ... je n'ai plus d'inspiration je crois

Merde, la brune ne s'attendait pas à ça comme réponse.

- Et ça ne revient pas ? Comment ça se fait ? Avant c'était Maël qui bloquait tes idées mais là, maintenant ?

A quoi elle joue ? Je ne veux pas en parler ... elle le sait pourtant ...

Silence. Julia voyait bien que son amie ne voulait pas en parler. En temps normal, elle n'aurait pas insisté comme ça. Elle connaissait Gwen et cette dernière parlerait quand elle serait prête. Mais elle avait aussi en tête David qui attendait une réponse pour aller lui parler ; et la brune savait que ça lui ferait du bien. Qu'elle attendait ça.

- Bon chérie, il faut que tu parles de ce que tu ressens. Sinon ça va te ronger de l'intérieur.

- Je n'ai pas envie d'en parler. Lâcha Gwen calmement mais autoritairement

Julia comprit à cette phrase qu'il ne fallait pas qu'elle insiste davantage. Elle savait au fond d'elle que son amie avait besoin de parler avec son ex pour éclaircir les choses. Tanpis si elle n'avait pas son accord mais elle n'allait pas rester les bras croisés. Gwen rentra chez elle plutôt contrariée de sa soirée. Elle, qui se faisait une joie de sortir un peu, finalement, elle se dit qu'elle aurait mieux fait de rester chez elle.

Pourquoi elle a fait ça ? On se serait dit à un interrogatoire de psy : on pose des questions, on incite à parler, mais sans aller droit au but directement. Je sais qu'elle avait toujours voulu travailler en psychiatrie mais merde !

Gwen trouvait que son amie avait un peu abusé, mais elle ne lui en tint pas rigueur. Elle était rancunière mais pas sur ce genre de chose, parce qu'elle savait au fond d'elle, que Julia ne voulait que son bien et son bonheur. Même si en ce moment, elle se demandait si elle y avait droit. Elle avait pris sa décision. Elle ne voulait pas le voir, pas lui parler, elle ne voulait pas se confronter à un refus et à un mal être plus important que ce qu'elle ressentait déjà. Elle savait qu'en prenant cette décision, elle allait devoir rester avec cette image de lui : cette image de l'ex qui ne la calcule même pas. Comme si elle ne comptait pas et n'avait jamais compté. Bien qu'à force, avec le temps, ses beaux souvenirs prendront le dessus sur celui la. Car la mémoire est faite comme ça. Elle occulte les mauvais souvenirs pour ne garder que les bons. Elle avait donc compris qu'elle allait rester avec ses sentiments, ses questions et surtout ses regrets, toute sa vie. Mais elle préférait ça plutôt que d'aller lui parler et se prendre un tsunami gigantesque en pleine tête. Parce que c'était sur que ça se passerait comme ça pour elle, il n'y avait que cette explication à son comportement.

Julia avait bien compris qu'elle ne voulait pas le voir. Mais elle, elle voyait les choses autrement. Elle avait peur que Gwen passe à côté d'une belle histoire par crainte de refus. Elle avait peur qu'elle regrette plus tard de ne pas être allée le voir, de ne pas lui avoir parlé, de ne pas avoir profité de cette occasion pour mettre son cœur à nu. Elle ne voulait pas qu'elle reste dans l'état actuel des choses car elle savait qu'elle était malheureuse. Et Julia savait au fond d'elle, qu'en allant parlé à David, Gwen aurait des réponses. La brune décida alors qu'elle allait prendre les choses en main, qu'elle allait organiser une rencontre. Quitte à se mettre son amie à dos, elle était prête à tout pour son bien. Et elle était persuadée que sur ce coup là, elle avait raison de forcer un peu le destin.


David était entrain de dessiner quand il entendit ce fameux Ding ! C'était la réponse de Julia qu'il attendait si impatiemment.

« OK je t'aide à la voir. Mais avant je veux une réponse sincère à ma question »

Première réaction ? Joie ! Deuxième réaction ? Oula ... qu'est ce qu'elle va bien pouvoir me demander ?

« Pas de souci. Pose-moi ta question »

David cru qu'elle était partie travailler tellement elle mit du temps à répondre. Était-ce intentionnellement ou pas ? Mais le Ding ! Finit par résonner dans son appartement

« Est ce que tu l'aimes encore ? »

Et bien ça au moins c'était une question directe. Elle ne passe pas par dix huit chemins la copine !

Il hésita avant de donner sa réponse. Si elle ne veut pas que Gwen se sépare de son copain et qu'elle sait que je suis toujours accroché à elle est ce qu'elle va quand même l'aider ? Mais si ça se trouve, elle n'aime pas son petit ami et elle veut vraiment l'aider. Ou alors c'est un piège ... il arrêtera de réfléchir et se lança

Merde ! Après tout qui ne tente rien n'a rien

« Oui je l'aime toujours »

Clair, franc, sincère. De l'écrire comme ça David prit encore plus conscience qu'il voulait vraiment la voir et lui parler.

Julia sourit devant son ordinateur en lisant ces quelques mots. C'était tout ce qu'elle voulait savoir. Mais elle l'avait senti au fond d'elle. Ils s'aimaient toujours !! Et elle allait tous faire pour qu'ils se remettent ensemble.

« Parfait. Je vais t'aider alors. Qu'est ce que je peux faire ? »

C'était parti, il fallait ajuster son angle d'approche, avec l'aide de sa nouvelle complice. Encore fallait-il trouver une occasion. Ils parlèrent de plusieurs scénarios, que l'un et l'autre annulait au fur et à mesure. Quand David proposa une idée qui plu à Julia. Ils se retrouvèrent au Potcheen dans la soirée pour peaufiner ensemble leur angle d'attaque, en compagnie de Ludovic et de Victor. David essaya à plusieurs reprises de sonder Julia mais cette dernière était trop obnubilée par Victor pour comprendre les sous entendus. En se quittant, Julia se rendit compte qu'elle allait devoir être concentrée sur sa mission et ne pas se laisser déstabiliser par le beau médecin. Et surtout, elle allait devoir être convaincante.

Le soir en se couchant, David imagina ce qu'il allait pouvoir dire pour la retenir « Tu m'as manqué » lui semblait trop évident. « Pardonne-moi » aussi. « Je t'aime » était peut être un peu trop rapide. Il se rappela la première fois qu'il lui avait dis ces mots. C'était lors de leur première nuit ensemble. Les parents de Gwen l'avaient autorisé à dormir chez lui et ses parents avaient donné leur accord à condition qu'ils laissent la porte ouverte. Ils avaient quinze ans. David sourit en se rappelant de cette nuit. Ils n'avaient pas beaucoup dormi, ils n'avaient fait que parler. De tout et de rien. Et quand le sommeil avait fini par les envahir, le réveil avait été très dur. David avait pris toute la place dans le lit et Gwen avait pris toute la couverture. Ça avait été leur première vraie dispute de couple ce qui fit beaucoup rire les parents de David. Après leur dispute, Gwen était montée se recoucher et David était arrivé avec le petit déjeuné au lit. Il se souvint de son visage dans le lit, avec la lumière du soleil qui se reflétait dans ses cheveux. Elle était tellement belle à ce moment là. Il avait gravé cet instant au fond de sa mémoire et il lui avait soufflé ces mots « je t'aime » après s'être couché près d'elle tout en ne la quittant pas du regard. Gwen avait été surprise, mais ses yeux montraient qu'elle avait été touchée. Car ils commencèrent à s'embrunir. Elle lui répondit ces quelques mots et se blottie contre lui en profitant de ce moment et en remerciant la chance qu'elle avait d'être avec lui.

Peut importe si je vis à nouveau des moments comme celui là où pas, je ne peux pas être plus heureux. C'était dit David.



Flashback Onze

David venait d'arriver chez Gwen. Elle était dans sa chambre, son visage semblait triste. Elle l'avait appelé en lui demandant de venir, elle voulait parler. Ça ne présageait rien de bon. Il s'assit à côté d'elle, sur son lit et lui attrapa la main. Elle s'en libéra rapidement, ce qui brisa le cœur de David. Elle évitait son regard, elle se mordait la lèvre inférieure comme quand elle réfléchissait. Il lui demanda ce qu'il se passait et elle finit par lâcher qu'elle voulait rompre. Là, David cru que le ciel s'abattait sur lui. Pourquoi fut le seul mot qu'il pu dire. Un de plus et il allait craquer et pleurer devant elle. Mais il ne fallait pas, parce qu'il ne pleurait jamais, jamais. Elle lui sorti l'excuse bidon et bateau que tout le monde sort un jour « je ne veux pas te perdre en ami, je préfère qu'on arrête là avant que nos relations en pâtissent ». Il s'était levé et était parti, sans se retourner. Il ne voulait pas y croire, elle ne pouvait pas le quitter, pas comme ça, pas maintenant. Ils avaient l'été devant eux.

Elle lui avait demandé de venir car elle voulait rompre. Ça n'avait pas été une décision facile à prendre, mais elle allait partir à Bayonne, et lui à Bordeaux et elle ne voulait pas vivre de relation à distance. Elle ne voulait pas mettre à mal leur relation amicale et leur groupe et elle préférait que leur histoire se termine bien et maintenant, que mal et dans quelques mois. Ils étaient jeunes et ils allaient retrouver quelqu'un ... et puis s'ils étaient vraiment faits pour être ensemble, ils se retrouveraient, ne faisait-elle que se dire. Quand il arriva et qu'elle vu ses yeux, elle failli changer d'avis et l'embrasser à bouche pleine. Mais il fallait qu'elle y arrive, plus elle attendrait et plus ça serait difficile. Elle tenait trop à lui, pour lui faire du mal. Bien qu'elle savait qu'elle allait lui en faire.

Quand il arriva à son scooter, il mit son casque et démarra. Il n'avait pas fait cinq mètres que les larmes commencèrent à rouler sur ses joues. Il vit un camion arriver et hésita un instant à rouler vers lui. Puis se reprit rapidement, et se mit en tête de la reconquérir.

Quand elle entendit la porte d'entrée claquait, elle éclata en sanglots. Elle n'avait jamais fait de chose aussi difficile de toute sa vie. Le quitter, malgré ses sentiments si fort ... mais elle se reprit et se dit qu'elle avait pris la bonne décision. Comme ça ils pourront rester amis, à distance mais en contact quand même.

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