Chapitre 20

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♂♀

- Il te cherche partout ! Il a presque cassé ta porte apparemment d'après ton voisin et il est venu chez moi aussi.

Silence

- Gwen ? Tu es toujours la ?

- Oui pardon. Je réfléchissais ...

- Tu vas lui écrire ?

- Non

- Tu ne vas rien faire ?

Silence.

S'il me cherche partout c'est qu'il veut me parler. Et il regrette peut être ... il faut que je le vois pour lui dire que je ne veux pas qu'on arrête !

- Si je vais aller le voir. Je pars de chez mes parents dans 1h. Rejoins-moi au Potcheen.

Gwen s'habilla rapidement et rassembla ses affaires. Elle était venue se détendre chez ses parents, essayer de faire le point sur sa vie et ce qu'il venait de se passer. Mais de savoir qu'il la cherchait, remettait tout en question. Elle embrassa ses parents et parti calmement. Dans la voiture, elle se posait vingt mille questions mais elle savait qu'elle aurait les réponses rapidement. Elle se regarda dans le rétroviseur. Elle n'était pas à son avantage, avec sa vieille robe des années 2000, elle était à peine maquillée et ses cheveux étaient indomptables en ce moment. Mais tanpis. Après tout, s'il l'aime, c'est sans artifice.

En arrivant au bar, elle s'installa en terrasse avec Julia et attendit qu'il vienne. Elles avaient choisi une table à l'ombre et un peu reculé des autres. Elle savait qu'il travaillait, c'était son créneau horaire. Elle l'observa de loin : il était à quelques mètres, et il servait une autre table, un couple ; il souriait mais semblait triste. Il discutait mais semblait loin, ailleurs. Il avait des cernes et Gwen supposait qu'il n'avait pas beaucoup dormi

Comme moi ...

Il repartait vers l'intérieur du bar, quand il balaya la terrasse du regard. Soudain, leurs regards se croisèrent et David failli en faire tomber son plateau. Il posa ce dernier sur la barrique en bois qui se trouvait à l'entrée et il s'approcha doucement en ne la quittant pas des yeux.

Elle est là ! Elle est venue me voir ! Merci Julia ... !

En arrivant à sa hauteur, Gwen rougit ne sachant quoi dire. C'était lui qui la cherchait mais elle était venue à sa rencontre. Lequel des deux doit parler en premier ?

Elle me regarde comme si j'allais lui annoncer que je pouvais voler. Gwen ... pourquoi es-tu si transparente ? Tu ne caches rien. Je vois ton amour dans tomes yeux, ton espoir ... et tes peurs. C'est dangereux de ne pas savoir se protéger, d'afficher tes faiblesses et tes sentiments. Si j'étais encore ce salop ... Mais non, heureusement, avec toi je veux être un homme bien, je veux être quelqu'un de bien. Je veux tellement être avec toi.

- Tu es là ...

- Oui ...

- Qu'est ce que tu fais là ?

- J'ai appris que tu me cherchais

- Oui ...

Gwen ne savait pas quoi dire. Elle attendait devant lui qu'il ouvre son cœur. Elle se sentait comme Julia Roberts dans « Coup de foudre à Notting Hill ». Elle était là devant lui, et elle ne demandait qu'à être aimé.

- Gwen je suis désolé. Tellement désolé. Je suis un vrai connard OK ? J'en suis conscient, depuis que tu m'as quitté la première fois, je ne me suis plus jamais attaché à personne et je suis devenu un salop ...

OK ...

- Et le truc, c'est que tout le monde l'a plus ou moins accepté genre « C'est tout David ça ». Et puis tu es revenue, tu es réapparue dans ma vie et tu ne m'as plus vu comme ça, parce que tu ne connaissais pas ce nouveau moi. Et ça m'a fait du bien de ne plus être le sale con de service.

Tu n'as jamais été vraiment comme ça ...

- Je n'aurais jamais du te cacher mon passé de ... de ... salop. Comme je n'aurai jamais du te mentir : Gwen je n'aime pas la glace à la vanille, et je ne lis plus de mangas. Je n'aurai jamais du te faire croire que j'aimais les films Marvel alors que j'ai toujours détesté ça ...

Je ne t'ai pas dis la vérité parce que je voulais te plaire, je voulais être cet homme que tu pensais voir en moi. J'aurai jamais du me laisser embarquer par Angélique, je n'aurai jamais du te laisser comme ça sous la pluie ... Te quitter ça a été une énorme erreur et je la regrette vraiment.

Respire ! Bouche à bouche s'il vous plaît, massage cardiaque, on la perd !

- Est ce que tu me pardonnes ? Est ce que tu veux bien encore de moi ?

- Est ce que tu comptes être sincère avec moi ? Plus de mensonges ?

- L'ancien David est là quelque part. Il va reprendre le dessus et il n'y aura plus de mensonges, c'est promis ...

- David ... peut importe où est l'ancien ou le nouveau David. Je veux juste être aimé, sincèrement, et surtout, honnêtement. Et c'est une promesse que tu viens de me faire. Tu sais ce que ça veut dire ?

- Je tiens toujours mes promesses !

Gwen sonda ses yeux. Elle n'y voyait que de la sincérité et de l'amour. Elle voulait le croire, tellement le croire. Elle leva doucement et s'avança de David. Elle se planta face à lui.

Elle va me gifler ?

Elle le prit alors dans ses bras et lui susurra un « tu m'as manqué idiot » qui le fit sourire. Il la serra dans ses bras et ne voulu ne jamais la lâcher. Il aurait pu mourir qu'il était heureux.

- Bon ce n'est pas tout mais je meurs de soif moi !

Merci Julia !

Les amoureux éclatèrent de rire et David pris leur commande. Quelques minutes plus tard, les garçons arrivèrent et s'installèrent. Pierre retrouva sa petite sœur, Ludo son meilleur ami et Victor sa petite infirmière qui lui plaisait tellement.

A un moment de la soirée, Ludovic se leva pour aller chanter. Et oui le jeudi soir, c'est karaoké ! Il interpréta une chanson de Muse « Follow Me » : c'était faux, il faisait du yaourt mais il avait lancé l'ambiance. Victor et Laura y allèrent ensemble et chantèrent « Je te donne » de Jean Jacques Goldman. Ça avait eu le mérite d'être juste. Soudain, les notes d'une guitare résonnèrent dans le bar. Gwen reconnu la chanson instantanément : c'était l'une de ses préférées « Far away » de Nickelback. En se tournant, elle vu David, assis, jouant des cordes de sa guitare devant un micro. Gwen succomba à cet instant précis, c'était ce qu'elle avait rêvé, les retrouvailles parfaites.

« That I love you

Que je t'aime

I have loved you all along

Je t'ai toujours aimé

And I miss you

Et tu me manques

Been far away for far too long

J'étais éloigné pour beaucoup trop longtemps

I keep dreaming you'll be with me

Je continu à rêver que tu seras avec moi

And you'll never go

Et que tu ne partiras jamais

Stop breathing if

En arrêtant de respirer si

I don't see you anymore

Je ne te vois plus

One my knees, I'll ask

A genoux, je demanderai

One chance for one last dance

Une dernière chance pour une dernière danse

? Cause with you, I'd withstand

Parce qu’avec toi, je résisterais

All of hell to hold your hand

Je résisterai à tout l'enfer pour prendre ta main

I'd give it all

Je donnerai tout

I'd give for us

Je donnerai pour nous

Give anything but I won't give up

Donner n'importe quoi mais je n'abandonnerai pas

? Cause you know

Parce que tu sais

You know, you know

Tu sais, tu sais »

Le soir même, David l'amena chez lui. Il était prêt à ouvrir son jardin secret, prêt à changer. Il n'était plus ce zombie qui avait erré toutes ses années. Il était le monstre de Frankenstein, son cœur avait été brisé mais à partir d'aujourd'hui, il voulait changer, de nouveau aimer et il espérait qu'il méritait une vie heureuse. Une vie avec elle

Je veux être heureux. Je le mérite. Je la mérite. Elle a toujours été la bonne.

En sortant de la voiture, elle se mordilla la lèvre inférieure et comme par magie, David compris qu'elle l'avait pardonné. Il avança sa tête vers elle et leurs lèvres se touchèrent. Ce fut un artifice de sensations, de saveurs, de couleurs. En un instant, David se sentit projeter au milieu de papillons et de licornes. En quelques secondes, Gwen se vit flotter nu dans les nuages au milieu de colombes et de cupidon. Quand leurs lèvres se séparèrent, leur front se trouvèrent et se collèrent. Ils ne voulaient pas se lâcher, pas se quitter car ça ne leur réussissait pas d'être loin l'un de l'autre.

Gwen lui attrapa la main et l'emmena avec elle dans l'immeuble. Ils montèrent les escaliers en faisant des pauses baisers enflammés toutes les trois marchés. Leurs lèvres n'arrivaient pas se décoller depuis qu'elles s'étaient retrouvées. Ils rentrèrent dans l'appartement et il la dirigea vers sa chambre. Il ferma la porte d'un coup de pied vif et il l'attrapa par les hanches. Il lui baissa la fermeture éclair de sa robe et cette dernière tomba sur ses pieds. Gwen souleva le tee shirt de David et le jeta par terre après lui avoir enlevé. David la poussa délicatement sur le lit. Il avait tellement envie d'elle à ce moment là. Elle était tellement belle. Il dégrafa son soutien gorge d'un air assuré et descendis vers sa culotte tout en embrassant chaque partie de son corps. Il fit parcourir sa langue et ses lèvres chaque partie de sa peau, embrassa son nombril à pleine langue. Il descendit encore plus bas et Gwen se cabra. Il lui enleva sa petite culotte doucement, délicatement, tout en continuant d'embrasser son corps. Il remonta doucement sa bouche vers sa poitrine qu'il malaxait en même temps. Elle gémit quand il lui mordilla le bout d'un téton. Elle attrapa son visage afin de l'embrasser à pleine bouche. Puis, il parcouru son cou de baiser, elle sentait si bon. Gwen déboutonnant le pantalon de David, et ce dernier l'enleva d'un geste rapide. Il la regarda et su qu'il avait envie d'elle. Elle l'observa, et le voulait en elle. Ils s'embrassèrent tendrement, délicatement, amoureusement, comme s'ils ne s'étaient jamais quittés. Ils firent cette danse de la séduction et de l'amour pendant quelques minutes, jusqu'à ce qu'ils soient tous les deux prêts à exploser de plaisir. David attrapa un préservatif qu'il avait dans sa poche de jean et le mit. Puis, il la pénétra doucement, langoureusement. Il fit des allés et retours tout en basculant son bassin. Gwen se tenait aux draps tout en cabrant tout son corps de plaisir. Puis, ils permutèrent et la blonde se retrouva sur le dessus. Elle parcouru le corps de David de baiser, tout en baladant ses doigts en le caressant et en balançant son bassin. Elle sentait en elle l'amour monté, le plaisir grandir, l'envie de lui. Il ne pouvait pas s'empêcher de faire glisser ses doigts le long de son corps, touchant ses seins et ses fesses. Il sentit qu'il allait exploser en elle et la regarda. Elle fermait les yeux de plaisir, tout en se mordillant les lèvres. Il se retint quelques minutes de plus, le temps qu'elle arrive à son niveau d'envie. Il joua avec son clitoris, pendant qu'elle faisait des allés et retours, puis elle se cabra rapidement, en poussant un cri aiguë, et il su qu'elle était prête. Il donna quelques coups rapides en avant et explosa de plaisir, en même temps qu'elle. Leurs deux corps se raidirent de plaisir, d'amour, d'extase et ils retombèrent, heureux, amoureux. Ils ne voulaient plus se quitter, seulement vivre leur histoire comme si la fin du monde allait arriver.

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