Partie 1 : Deuxième rencontre

13 minutes de lecture

  Une dizaine de jours de repos me remirent sur pied. J’étais resté fébrile et alité l’essentiel de ma convalescence. Ma sœur avait pris soin de mes blessures à l’aide d’herbes médicinales qu’elle avait dû se procurer auprès d’apothicaires du village. Quelques secousses encore me prenaient de temps en temps, mais le calme qui régnait dans cette auberge avait transposé mon désarroi résiduel en une forme de torpeur. À la tombée de la nuit, il arrivait qu’on entende des cris d‘ivrognes ponctuant le silence ambiant. C'étaient des humains quelconques, certainement d’anciens artisans de la région, venus trouver refuge ici à Kabir. Ils participaient au développement de cette piteuse ville aujourd’hui.

Une fois rétabli, un soir, je descendis au rez-de-chaussée de l’auberge précédé de ma sœur. Tout à coup, un grincement et je sursautai. C'était l'escalier en bois qui accusait le temps. Ma sœur gloussa. Mon esprit, lui, n'était pas tout à fait remis. J'avais toujours l'impression que l’aura du Mystique m’écrasait et que mon châtiment était sur le point d’être proclamé. Ma jumelle s'était retournée. Quand je la regardai, elle me faisait penser à Titania.

  • Allons nous requinquer au bar de l’auberge, cela te fera du bien, me proposa-t-elle.
  • Entendu.

Ma sœur aimait festoyer, danser ainsi que voir le reste du monde s'animer et s’enivrer. Elle avait toujours aimé danser. Et après tout, il était peut-être plus sage de s’amuser et d'oublier le monde dans lequel nous vivions plutôt que d'essayer en vain de le comprendre. D'aucuns pensaient cela, d'autres préféraient oublier de penser. Je ne savais pas moi-même où notre quête nous mènerait.

Quelques instants plus tard et après quelques gouttes dans le gosier, elle virevoltait de gestes aériens qui définissaient si bien ses chorégraphies. L’animation générale du bar la stimulait et elle n'hésitait pas à se cramponnait avec fugacité aux soulards qui croisaient sa partition dansante. Ses pauvres âmes croyaient à tour de rôle être l’élu de sa ferveur alors qu’il n’en était rien. Elle éyait mue par son istinct festif et voguait simplement au rythme de la musique. D'autres personnalités féminines occupaient les lieux et, à la différence de ma sœur, se frétillaient avec vulgarité. Malgré leur déhanchement abject, il semblait que ma jumelle restait la plus attrayante aux yeux des courtisans éméchés. Il fallait croire que sa différence attirait les faibles esprits de ce monde. Cela me répugnait. Mais je supposais qu’elle avait besoin de se détendre. Elle m’avait retrouvé dans un sale état après tout. Je ne la ménageais guère et lui causais plus de souci que je ne le souhaitais.

Pendant ce temps, j'avais inspecté les lieux. La salle du bar était miteuse, sale et poussiéreuse. Elle s’étendait en longueur, les angles muraux étaient colonisés par des toiles d’araignées, et il y régnait une atmosphère poisseuse qui collait de la tête au pied. Des tables rondes se succédaient avec désordre. Le choix était restreint. Un homme dormait assis à une des tables du fond, la tête appuyée sur les mains elles-mêmes cramponnées sur sa canne. Sur une autre table, trois perdus à la mine sévère pariaient sur le temps qu'il restait à la cité de Kabir avant d'être découverte par les Atlants. Un mois ? Un an ? Dix ans ? D'autres solitaires buvaient au comptoir, discutaient avec leur voisin et crachaient jalousie sur ceux qui dansaient avec ma sœur, regardant le liquide qui restait dans leur chope et regrettant déjà le moment où elle était remplie.

  • Beh ! À moitié vide ? Qui a bu dans mon pot ? articula tant bien que mal un de ces animaux.

Je choisis de me diriger vers le fond. J’étais sur le point de m'installer à une table libre lorsque j'entendis des paroles étranges : « Votre âme est ambiguë. »

Je ne réagis pas, croyant avoir affaire à un sénile ivre, jusqu'à ce qu'il termine : « Jeune Ora. »

Je me tournai et dévisageai cet inconnu. C'était un homme âgé à l’allure sale, même si ses vêtements soulignaient une élégance passée. Il avait le teint pâle et ridé de celui qui avait trop vécu et sa longue barbe hirsute suggérait au-delà de la négligence la sagesse d’un aîné. Il s'appuyait de ses deux mains sur une canne de bois, et si ses paupières étaient closes en réalité il ne dormait pas. Il était aveugle. Et malgré sa cécité son expression me fixait.

  • Oui l'ancien ?
  • Feriez-vous l'innocent ?

Je ne dis rien. Il poursuivit :

  • Je ne crois pas me tromper sur votre identité.
  • Que me voulez-vous ?
  • Je ne cherche rien. Je suis simplement surpris de croiser un membre du peuple céleste ici à Kabir, et qui plus est dans cette vieille auberge.

Je n’avais encore jamais croisé cet homme, et pourtant il donnait l'impression de connaître beaucoup de choses sur moi.

  • Je dois avouer que comme première approche, ce n'est pas le meilleur moyen d'accrocher la confiance d'un inconnu, enchaîna-t-il.
  • Vous ne pouvez être un Ora.
  • C'est exact.
  • Votre essence est trop faible.

L'homme ria, pas le moins du monde blessé par ma remarque.

  • Vous avez raison. Pardonnez mes manières, jeune homme du peuple céleste. Je ne suis qu'un simple humain, il est vrai, et si je peux distinguer les différentes énergies qui m'entourent, ce serait un mensonge de vous dire que je ne connais peu de chose sur les vôtres.

Je restai silencieux.

  • Je me présente, James Laroy, ancien professeur des temps spirituels. J'ai toujours nourri beaucoup d'intérêt pour les Oraï et les Atlants.

Je contractai une moue du visage.

  • Vous n’avez pas l’air d’être un vieil homme ordinaire.
  • C'est parce que je ne le suis pas. Comme vous dites, je suis vieux, telle est ma force. Seuls mes yeux ne voient plus. Je dirai même que je suis plus clairvoyant que lorsque mes rétines fonctionnaient encore.

Je restai debout, étonné par ce que cet homme m’avait dit.

  • Percevoir les énergies, chuchotai-je.
  • C'est le cas et cela me donne d'autres avantages. Par exemple, je peux affirmer que vous n'êtes pas un débutant des arts spirituels.

Plus le temps passait et plus ma jumelle et deux acolytes alcoolisés se faisaient bruyants. Les avances de ces moins-que-rien envers elle se multipliaient et aucune gêne ne semblait les raisonner, pas plus que ma sœur.

  • Une part d'ombre semble occulter votre énergie cependant, poursuivit le vieillard.

Il était agaçant. C'était la première fois qu'un humain me tenait ce discours. Cependant, il ne s'était pas trompé.

  • Vous n'avez peur de rien pour m’insulter de la sorte, vieil homme. Les humains n'ont jamais eu peur de rien c'est bien là leur plus gros défaut. Arrogant au plus profond de votre âme, méprisant jusqu’au bout de la moelle, vous avez toujours été dédaigneux envers les miens et vous, vous me dites avoir eu un quelconque intérêt pour moi et mes semblables ? Vous deviez bien être le seul dépravé de votre espèce aussi égoïste qu’effrontée.
  • Détrompez-vous. Je n’étais pas le seul à ne pas vous voir comme des déviants. Mais veuillez excuser mon impolitesse, je ne vous ai pas interpellé pour apaiser d’anciennes tensions et je ne suis pas votre ennemi. Je ne sais que trop bien que chacun peut avoir ses propres idées noires et qu’un Ora n'en est pas exempt, surtout avec ce qu’il s’est passé.

Sa remarque m’avait irrité, certainement car elle n’était pas dénuée de vérité. Et l’agitation sonore qui régnait dans l’auberge était de trop pour ma patience limitée.

C'en était assez, je me tournai et me dirigeai vers ma sœur amusée et les deux cloportes qui titubaient. C’était à mon tour de me distraire. Par-derrière, j'apposai avec discrétion mon index et mon majeur au niveau du rachis cervical de l'un des deux soulards encore debout et il s'effondra. L'autre était déjà à terre et rigolait à s'en faire éclater les vaisseaux. Personne ne prêta attention à deux ivrognes perdant l'équilibre, ce qui me permit de faire la même technique au second, tout en faisant mine de lui porter secours. Il perdit lui aussi connaissance. Ma jumelle, moins enivrée et toujours debout, protesta. Je n'eus pas plus de remords à tenter d’écourter sa soirée à elle aussi. Mais elle avait bien senti mes intentions et ma tentative resta stérile. Il en fallait plus pour l’envoyer dans le royaume des rêves. Elle me dévisagea de sa pupille sévère.

  • Mars ! Essaie encore une fois et c’est toi qui risques de lécher le parquet, glapit-elle d’un timbre ébrieux.

Je souris à sa mise en garde. Le reste du bar nous observait, deux corps assoupis imbibés d’alcool aux pieds. Je soutins son regard avant d'étouffer un pardon.

  • Profite de ta soirée.

Je me dirigeai à nouveau vers le vieux James et elle retourna danser au gré de la musique fade de bistrot, quand certains clients aidèrent les deux soiffards endormis.

  • Que leur avez-vous fait ?
  • Êtes-vous sûr d’être aveugle ?
  • Il n’est pas difficile de comprendre qu’ils ne sont pas tombés de leur plein gré.
  • Je leur ai souhaité bonne nuit. Ils se réveilleront demain matin.

            Ω Ω Ω Ω Ω Ω Ω Ω Ω Ω Ω Ω Ω Ω Ω

Je m’étais installé aux côtés du vieil homme. Nous restâmes une bonne partie de la soirée à discuter. Je profitai de ses connaissances pour obtenir quelques informations non sans une touche de provocation.

  • Les hommes sont faibles. Aussi bien physiquement que dans leur état d’esprit. Je peine à croire que la prospérité de Kabir perdure dans le temps face à la force des Atlants.
  • Vous avez raison. Nous ne sommes pas dépourvus de faiblesse, mais nous sommes une race encore jeune par rapport aux temps spirituels. Nos premiers ancêtres du genre serraient apparus il n'y a que cent mille ans, voyez-vous. Cela parait beaucoup, mais ce n'est rien comparé aux autres êtres de ce monde. Les Atlants sont eux bien plus anciens. Je ne saurais dire avec précision. Il s’agit d’une des deux races antiques. Ils ont toujours été discrets et mystérieux sur leurs origines alors maintenant que nous sommes en guerre, cela paraît bien impossible de le savoir.
  • Il n'y a jamais eu de guerre, l’interrompis-je.

L’homme resta la mine neutre. Il ne semblait pas déstabilisé par mes propos et je poursuivis le fond de ma pensée.

  • Les vôtres étaient battus d'avance. Massacrés quel que soit l'âge et les rares escarmouches de riposte n'ont duré que quelques mois. Les pauvres regroupements actuels n'essaient même plus de combattre, mais plutôt de fuir ou de se cloîtrer comme vous le faites.

James Laroy eut un léger sursaut.

  • Vous n'avez pas votre langue dans votre poche. Et vous n'avez pas tout à fait tort, cela dit. Aujourd'hui, si l'on compte les états du nord et du sud réunis, près de quatre-vingt-quinze pour cent de la population humaine a été décimée. Cependant, cela fait de nombreux mois que les attaques des Atlants ont considérablement diminué. Les villages fortifiés tels que celui-ci représentent tout ce qui nous reste de société et nous espérons bien nous reconstruire petit à petit.
  • Vous allez donc rester tapis ici jusqu'au jour où ils décideront de vous exterminer pour de bon ? Bel avenir.
  • Nous, les survivants, sommes maintenant bien organisés, jeune Ora. Des patrouilles de sentinelles préviennent leur attaque à l'ouest et cela fait près de deux ans que nous avons pu esquiver leurs attaques. À l'est, la géographie naturelle montagneuse nous protège. Notre lutte pour la survie est aujourd'hui bien rodée.
  • Je vois.
  • Ayez plus confiance en nous, mon ami. Nous avons fait beaucoup d'erreurs par le passé, je vous le concède, et de toutes sortes malheureusement. Mais j'ose penser que face à l'adversité, cette humanité qui vit en chacun nous portera pour combattre, vivre et survivre. Nous fûmes capables du pire, mais c'est bien en ces temps lugubres que nous en ressortirons grandis. Ne vous laissez pas influencer par les faibles qui viennent ici pour oublier. Nous n'oublierons pas. Nous n'oublierons rien et ces souvenirs ancrés nous serviront de fondation pour nous reconstruire.
  • De belles paroles.
  • Soyez-en certain.

La vertu de cet homme était respectable. Il y avait bien longtemps que je n'avais pas ressenti une force de sincérité chez un être humain. Lors de son moratoire je ressentis même une once de son énergie spirituelle croître, galvanisée par ses propres paroles. Une essence malgré tout insignifiante.

Les chances étaient maigres, mais peut-être que ses paroles se réaliseraient. De notre côté, nous devions trouver des réponses à cette extermination qui ne nous avait pas épargnés. Des réponses aux massacres de notre peuple.

Je l’examinai à nouveau. Il restait campé sur sa canne défraîchie, les mains liées et l’expression sévère.

  • Quelle est votre quête ? demanda-t-il.
  • Allez savoir.
  • Et qui est cette personne qui vous accompagne. Elle dégage elle aussi une énergie non des moindres.
  • Lune est ma sœur jumelle.
  • Je vois. Elle respire une tout autre force que la vôtre.
  • À l'image de ce monde, elle est remplie de nombreux mystères.

L’homme opina et nous restâmes silencieux un certain temps.

  • Parlez-moi des vôtres et des Atlants.

James Laroy expira avec amplitude.

  • Je ne suis pas fier de tout ce que je vais vous raconter et je ne suis pas sûr non plus de vous apprendre des choses que vous ignorez, mais je vais vous dire ce que je sais sur les miens. Il a fallu de nombreuses années d’évolution pour que nous devenions ce que nous sommes aujourd’hui et pour survivre aux dangers de notre monde il a fallu développer notre imagination, au dépens de nombreuses valeurs, je le crains. Notre terre est le berceau de bien des espèces, aussi surprenantes les unes que les autres et aussi nombreuses que les étoiles dans le ciel. Parmi elles se trouvent les Atlants doués, vous le savez, d’une intelligence raisonnée et d’une philosophie profonde à l’image de leur ancienneté.
  • Quelles étaient vos relations avec eux ? le coupai-je.
  • Aussi loin que les écritures se rappellent, nous avons partagé des relations amicales des millénaires durant. Ils ont toujours exprimé des considérations instinctives et préventives vis-à-vis de la nature, et ont tenté de les inculquer aux Hommes.

J'émis une vocalise en guise de sarcasme.

  • Atlants et Hommes ont ainsi multiplié les échanges au fur et à mesure des siècles, se sont respectés et se sont voués une admiration mutuelle. Des milliers d'années de fraternité se sont succédés tout au long de l'évolution. Cependant, l'Homme n’a pas évolué que dans le bon sens. Plus il grandissait et plus son orgueil l’aveuglait. Je le regrette, mais ses intérêts pour les autres êtres de ce monde se sont amenuisés avec le temps, et ses inventions sont devenues de plus en plus dangereuses et plus destructrices.

Je serrai les poings. Au-delà des craquements qui se firent entendre, la sagacité de James Laroy perçut mon troublee et il s'interrompit.

  • J’ai perdu un ami par le passé à cause des actes de vos semblables.

Le vieux attendit quelques secondes avant de répondre : « J’en suis navré. »

  • Reprenez.
  • L’empiétement déraisonné des Hommes et leur égoïsme grandissant a donc détérioré les relations prospères maintenues jusqu’alors avec les Atlants. Elles sont restées nouées pour un temps. Ce fut l'été de l'année 904 que le fragile pacte a été rompu entre les deux grandes factions. Le commerce s’est interrompu. L'Homme a déserté les côtes maritimes de l’ouest et a perdu sa liberté de pêche océanique. Quelques années se sont écoulées sans qu'aucune tentative de réconciliation ne naisse d'un camp ou de l'autre. L'Homme était grand, paraissait-il. Il n'avait plus besoin de la protection de ces hommes-poissons dans ce monde pourtant encore rempli de nombreux mystères. Primaires, binaires, sans ambition, l'avenir se ferait sans eux, avons-nous décrété. Ce fut pourtant en 916 que les Atlants ont fait un premier pas, engageant des négociations et des compromis que nous, humains, avons balayé d'un seul revers de pensée, si tant est que nous y ayons au moins réfléchi. Je ne connais pas les termes et les aboutissants de leur demande, mais nos dirigeants des États du nord et du sud, qui n’ont jamais caché leur indifférence, ont organisé un vote de la population quant à l'acceptation de cet accord. Celui-ci a été présenté au peuple de sorte que pas un seul vote n’est revenu positif. L'Homme se débrouillait très bien a priori, bien mieux sans qu'une autre race douée d'intelligence vienne le contraindre et brimer ses intentions. Un nouveau silence a opposé les deux nations. L'Homme est resté aveugle et les Atlants n’ont plus fait une seule apparition sur nos territoires jusqu'à cette fameuse date de l'an 917, la date du Raz-de-marée.

Les mains de James Laroy se contractèrent de spasmes et sa tête à frissonna.

  • C'était un vendredi comme les autres, je m'en souviens comme hier. Je rentrais de la faculté. Je résidais en territoire du sud une ville qui portait le nom de Daviane situé à cinquante kilomètres de la côte proscrite. Notre ville était connue pour sa richesse intellectuelle, de grands penseurs en avaient fait leur lieu de résidence. Nous étions la première ligne à abattre. Les Atlants accompagnés d’un Mystique n’eurent aucun remords. La cité tomba en une nuit.
  • Comment avez-vous survécu ?
  • J’aurai du mal à vous répondre. La chance peut-être.

Le vieil homme semblait se remémorer des souvenirs douloureux. Ses mains ne s’étaient pas arrêtées d’osciller, si bien que la canne qu’elles tenaient tapait avec intermittence sur le plancher. Je le sentais épuisé.

  • Il se fait tard camarade. Un homme de mon âge doit se reposer même s' il ne travaille pas autant que les autres à la renaissance de notre ère. N'êtes-vous pas fatigué ?
  • Je vais veiller encore un peu.
  • Entendu. Si vous le voulez bien, nous pourrions nous retrouver demain à la même heure ? Je vous raconterai une partie de mon histoire personnelle. J’ai eu l’occasion il y a de nombreuses années de côtoyer les vôtres. Je vous parlerai aussi de nos origines communes. Peut-être même que vous verrez les Hommes sous un autre œil.

°°Les Atlants sont des êtres aquatiques tournés vers la vie sous-marine dans laquelle se trouvent leurs demeures.

Ils ont un morphotype similaire aux hommes, mais présentent de nombreuses différences.

Ils sont supérieurs en taille et leur large cage thoracique est surmontée par des branchies qui segmentent leur cou de part et d’autre, au-dessus de leurs clavicules. Leurs oreilles ont un lobe proéminent distinctif qui voguent au gré de leur mouvement du fait de leur longueur. Des sortes de tentacules, terminent leur menton. Enfin, leur corps d’une teinte bleutée, tout comme leur crâne, est dénué de toute pilosité et deux longues antennes filiformes surplombent leurs arcades.°°

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 15 versions.

Vous aimez lire Astroraph ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0