Vicissitude
Les taureaux ailées, de leurs nobles robes ambres l’attendaient, gardiens immortels du ziggourat aux innombrables marches. Lentement, il atteint le pinacle où la grande terrasse se dévoile. Devant lui s’étend son caravansérail, son sanctuaire.
Dans la grande salle, Il trônait, tout seigneur qu’Il était. Il regardait les dévots absents à ses pieds. Enfin, Il pu apercevoir un de ses fils et la nuit, bien que longue jusqu’alors, s’illumina au rythme des braseros.
Les genoux et la lame à terre, il alourdi funestement les offrandes. Ses litanies firent gronder les cieux, impuissantes manifestations de Sa colère bientôt accompagnée du khamsin levant.
Alors, Il se montra. Éthéré et battu par les vents de sa fureur, Il pointa l’arme que son fidèle lui tendit, et de Sa main aux milliers de reflets précieux, Il insuffla de sa divinité dans l'électrum. Puis Il s’adressa au porteur interdit.
“Va et trouve celle qui règne avec moi. Telle est l’impérative requête que je t’impose. Accours, toi le fils éploré qui m’a toujours servi avec honneur, accours comme la foudre qui frappe le sol, comme le vent qui balaie le désert”.
Sans un mot, il se releva, sûr de sa quête. Il prit la route sans attendre, porté par sa dévotion.
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