XXXII
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C’est un soir noir
De deuil, de vie ;
Un flambeau dans l’ombre expirait
Ses étincelles dernières,
Loin.
Mon mât a perdu une perle d’or.
J’ai osé, moi, fouler
Son cadavre fondu
J’en piétinais le ventre froidi, les tessons
Pilés en nives, versés, de feu vermois,
D’encre.
Couchée contre moi la tyrannie du silence.
Jamais. Jamais l’oubli n’en trahira l’essence ; éternel, dans mon palais des intacts.
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