Jour j

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Je sortis de la pièce et au moment où la porte se ferma, la panique revint. Je descendais l'escalier sans trop savoir quoi faire. Elle était en bas, adossée au comptoir, avec une robe, le regard étonnamment doux.

— Tu sais, jeune homme, je suis prof. Je sais voir dans une classe de quarante élèves qui connaît sa leçon, qui a fait ses devoirs et qui je dois interroger pour être sûre de tomber sur celui qui n'a rien fait. Alors je sais reconnaître un jeune adulte en panique. Dis-moi tout.

D'un côté, ça me rassura de voir qu'elle avait remarqué mon état.

— Je ne sais pas trop, ça m'a pris comme ça.

— C'est normal, c'est ta première fois et je suis un peu rentre dedans, enfin beaucoup. Tu peux tout me dire, enfin si t'as envie, bien sûr.

— Le côté concret, je crois que ça m'a fait un peu paniquer d'un coup, et des doutes. Vous avez de l'expérience, et moi non. Si je suis nul, si je suis précoce, si je ne bande pas, si c'est vraiment pas terrible, enfin plein de trucs d'un coup me sont arrivés pleine tronche.

— Ça en fait des doutes, et c'est normal t'es un homme. L'attente sociale, de l'érection bien dure, la longue chevauchée puissante. Mais faire l'amour, c'est pas juste le moment d'une bite dans une chatte ou un cul. C'est un tout. On baise depuis le début de la semaine de mon point de vue. Le sexe, c'est un tout, des caresses à la pénétration, à la séduction. Si tu bandes pas, tu bandes pas, si t'es précoce, t'es précoce, en fait tout ça, je m'en fous. Ce qui compte, c'est le moment intime passé à deux.

— J'avais pas pensé à ça.

— Jeune, j'y aurais jamais pensé, baiser c'était une bite dans une chatte, mais j'ai vieilli dit-elle en rigolant.

— Et si je suis pas assez bon ?

— Isaac, Isaac, tu m'as prouvé au cours de nos discussions que tu pouvais avoir une réflexion très mature et poussée, alors utilise un peu cette intelligence et dis-moi en quoi tu serais pas assez bon ?

— Que j'arrive pas à vous faire jouir, que je sois pas assez bien.

— Et cette pression viendrait d'où alors ?

— L'homme viril, puissant et le porno je suppose.

— Oui, continue.

— L'homme se doit de satisfaire la femme avec son sexe en la pénétrant et la femme subit, façon de parler. Son plaisir est lié à ce que l'homme peut lui apporter. Je bouffe ça depuis gamin, les films où l'homme sauve le monde et la femme un faire-valoir pour une scène de cul mal filmée. Le porno où il y a toujours, ou presque toujours, la femme dominée par d'autres. Tout ça crée une pression sociale débile mais qui s'immisce dans le cerveau et fait qu'un jeune homme panique débilement.

— Débilement non, car notre monde nous fracasse le crâne de ses conneries, donc que penses-tu des performances que tu dois délivrer envers moi ?

— C'est le moment intime passé à deux, le plaisir doit se partager.

— Alors ça va mieux ?

— Oui, madame, merci.

— Ouf, je crève de chaud dans cette robe.

Elle fit glisser les bretelles pour ne se retrouver qu'en culotte.

— Quand on a des doutes, on parle et on pose des questions, jeune homme, on se referme pas dans un ego masculin débile. Et si la pénétration te tracasse tant que ça, je me penche sur le plan de travail pour un quickie, comme ça c'est fait.

— C'est tentant comme proposition mais, j'aime votre jeu, désolé pour le moment de panique.

— C'est pas grave, par contre t'es pas à poil.

Je me déshabillai, révélant une érection, qu'elle saisit du bout des doigts pour me décalotter.

— Pas de risque de panne d'érection, j'ai l'impression, dit-elle en léchant ses doigts qui avaient touché mon sexe.

— Sur le transat, jeune homme, j'ai deux choses à te dire et c'est que du cul pas de panique.

Je m'assis dessus sans hésitation, elle resta debout face à moi avec une assurance totale.

— Alors, j'ai deux propositions, les deux valables.

— En général, y'en a toujours une mieux que l'autre dans ce cas-là.

— C'est pas faux, jeune homme. La première, on va à la douche, caresses, câlins, fellation, cuni, et levrette.

— Intéressant, mais quelque chose me dit que c'est la proposition principale.

— Deuxième proposition.

Elle fit glisser sa culotte, l'amena à son visage et la sentit avant de me montrer le tissu noir souillé de traces.

— Pas de douche, pas de câlins, mais un sexe brut. Un sexe qui a des odeurs de chatte et de bite, un sexe avec des fluides, de la mouille, du foutre, de la transpiration. Un sexe où je te fais découvrir le plaisir brut qu'a à offrir le corps.

— Ça ressemble plus à vous en effet.

— Il n'y a pas de mauvaise réponse, le sexe vanille est très agréable et me va aussi très bien. Mais je crois t'avoir un peu cerné.

— Je suis tout ouïe.

— Un jeune homme à l'esprit ouvert, à la masculinité déconstruite mais pas sans virilité. Je décèle une curiosité pour la découverte du plaisir brut. Tu sembles tout à fait apprécier mon côté dominant, mais je vois en toi que si je t'offre mon cul, tu ne te ferais pas prier pour m'enculer. Je suis dans le vrai?

  • Possible
  • Alors, une ou deux propositions ?

— J'avoue que la première me tente bien mais la deuxième semble une expérience bien plus brute en sensation.

— Comme j'ai dit, le sexe c'est fait pour se salir, mais crois-moi, le sexe vanille bien fait, c'est une délice aussi.

Elle marqua une grande pause, glissa à quatre pattes entre mes jambes, colla son visage à mon sexe en érection et elle prit une grande inspiration.

— J'adore les effluves du sexe. Quand je suis excitée, j'adore l'odeur de la bite et de la chatte aussi, d'ailleurs. En fait, toutes les odeurs du corps mis à l'épreuve du sexe.

Elle se redressa.

— Alors, mon petit jeu t'intéresse, jeune homme ?

Sa voix était brûlante, son regard étouffant et son aplomb excitant. J'avais l'esprit embrouillé par cette invitation.

— Oui, madame.

— Tu m'en vois toute mouillée, jeune homme. Alors commençons par la chose dont bientôt tu ne pourras plus te passer.

Elle joua avec sa culotte dans la main, la faisant tournoyer entre ses doigts avec une désinvolture calculée. Ses yeux ne quittaient pas les miens, comme pour s'assurer que chaque mouvement, chaque geste, était bien enregistré dans mon esprit. Elle s'approcha lentement, réduisant l'espace entre nous jusqu'à ce que je puisse sentir la chaleur de son corps. Avec un sourire en coin, elle leva la culotte à hauteur de mon visage, me montrant délibérément le côté qui avait été en contact avec son sexe.

— Regarde bien, dit-elle d'une voix basse et rauque. C'est ici que tout commence. L'odeur d'une femme, c'est comme la bière. Au début, ça rebute, c'est étrange, mais ensuite tu deviens accro. Tu me quémanderas mes culottes, tu en voudras toujours plus. Elle est aussi moite et sale que tu peux l'imaginer par ces chaleurs étouffantes d'été.

Elle fit une pause, savourant l'effet de ses paroles sur moi.

— Avec moi, tu ne vas pas découvrir la baise Disney, non. Je vais t'enseigner la baise bien sale, la suintante. Celle qui te marque à jamais. Alors j'espère que tu es prêt, jeune homme, parce que ce voyage ne fait que commencer.

— Oui, enfin je crois, répondis-je, la voix tremblante.

— T'en fais pas, je saurai être douce, murmura-t-elle, ses lèvres effleurant presque mon oreille.

D'un geste rapide, elle plaqua sa culotte moite sous mon nez.

— Mais ce n'est pas dit que je le sois. Maintenant, inspire et laisse-toi aller. Pour ta première fellation, j'avalerai tout.

L'odeur acre et forte inonda mon esprit, je ne savais quoi penser, un mélange écœurant et excitant. Mais je n'eus pas le temps de trop réfléchir que ses lèvres engloberaient mon gland dans une excitation étrange. Le plaisir de me faire sucer et cette culotte sale, forte mais à la fois puissante en symbolique, je trouvais. Son visage s'enfonçait sur ma queue dans une danse de sensations nouvelles. Sa main droite massait mes couilles tendis que de la gauche me masturbait tout en me suçant.

Le plus étrange, c'était qu'à chaque inspiration de sa culotte, mon excitation montait d'un cran, l'odeur acre devenait excitante, enivrante jusqu'à me faire exploser d'un plaisir alors inconnu. Je ne pus retenir des râles de plaisir alors que sa langue continuait de danser à la base de mon gland.

Elle releva doucement la tête, les lèvres recouvertes de mon plaisir. Puis elle avança à quatre pattes, félinement, sur le transat jusqu'au niveau de mon visage. Elle m'embrassa à pleine lèvre, sa culotte encore plaquée sous mon nez. C'était assez surréaliste et agréable. Avant qu'elle ne se redresse.

— Alors, jeune homme, ça t'a plu ?

— Oui, madame, répondis-je, le souffle court, enlevant la culotte de sous mon nez.

— On garde la culotte, jeune homme, à présent il va se passer une chose que j'adore. La chute de l'excitation, une sensation de lucidité étrange. Je suis sûre que tu vois de quoi je parle, quand t'as joui devant un porno et tu te dis "oh bordel, je me branlais vraiment là-dessus", ça te dit quelque chose ?

— Oui.

— Elle t'a excitée, ma culotte, pendant que je te suçais ?

— Oui, plus j'étais excité, plus je trouvais l'odeur excitante.

— Et à présent, sois honnête ?

— L'urine, la transpiration et une odeur acre.

— Plus communément, une culotte sale qui sent la chatte. Tu vas découvrir, jeune homme, que l'excitation est une sensation qui fait exploser les barrières, les odeurs, le goût, la perception. Mais qui a la fâcheuse habitude de s'évaporer suite à un orgasme. Une culotte enivrante redevient une culotte qui pue la chatte. L'anus bien écarté, appellelant à la sodomie, redevient un anus pas des plus excitants. Et vois-tu, je trouve que ce moment est génial, comprendre l'excitation, comprendre pourquoi j'adore le foutre quand je suis excitée et que je trouve ça dégoûtant quand je le suis pas. Alors, dégoûtante ma culotte ?

— Honnêtement, je sais pas trop. Ça sent pas bon, enfin je sais pas trop, c'est étrange, y'a un petit côté humiliant, je dois avoir à me retrouver à sentir votre culotte, mais pareil, je sais pas trop si c'est dégoûtant, intéressant, ça fait beaucoup de choses d'un coup. L'idée de la culotte en soi est excitante, mais l'aspect odorant est plutôt humiliant et un peu dégoûtant, je dois l'avouer à cet instant.

— Tu peux l'enlever si tu veux, ou la garder si l'humiliation te plaît. À toi de découvrir tes petits kinks.

Je retirai la culotte, regardant le tissu marqué de ses fluides intimes peu ragoûtants.

— Dites, ça vous procure quoi de sucer et d'avaler en me demandant de sentir votre culotte ? Je veux dire, vous ne vous touchez pas, je ne vous touche pas, enfin je sais pas si je suis claire.

Elle rigola à ma demande.

— Bonne question, je vois deux types de plaisir dans le cul.

Elle glissa une main sur son sexe et se mit à se toucher.

— Il y a le plaisir direct du corps, le toucher, la pénétration, la masturbation, se faire sucer ou lécher. C'est un peu le but du cul, laisser l'autre jouer avec son intimité directement, c'est l'orgasme. Oh bordel, j'ai le clito en feu, faut que j'y aille doucement. Le deuxième, c'est le plaisir cérébral, celui de jouer, celui de voir un jeune homme docile sentir une culotte sale, celui de te voir m'obéir, celui de te donner du plaisir. Le plaisir cérébral, est génial pour rester dans un état d'excitation global.

— Et je suppose que le deuxième est votre favori.

— Oui, mais je dis pas non au plaisir direct, loin de là, dit-elle en continuant de se masturber.

— Je crois comprendre.

— Ah oui ?

Je repositionnai sa culotte sous mon nez.

— C'est vrai que cette culotte sent fort, mais vous voir vous masturber m'excite et l'odeur forte passe de désagréable à enivrante, je dirais.

Je sentais mon érection revenir et le regard grand ouvert de madame dessus.

— Oh divine jeunesse aux érections qui reviennent vite. Tu voulais me le chercher, tu vas être servi, jeune homme, mais à ma façon.

— Facesitting.

— Tu comprends vite.

— J'ai le droit de faire quoi pour être sûr ?

— Ne pas t'étouffer, ça semble un bon début, bras le long du corps jeune homme.

Je me faisais pas prier et elle non plus pour se mettre à genoux au-dessus de mon visage.

— Alors, ça t'excite toujours la chatte d'une femme ?

— Vous n'avez pas idée.

— Veux-tu pimenter la suite ?

— Pimenter ?

— Plus un challenge, fais-moi jouir et ta première pénétration sera dans mon cul.

— Et si j'échoue ?

— Je t'ai dit, j'ai des godes ceinture.

Je ne sais pas si c'est l'idée de m'enculer, mais à peine sa phrase prononcée, un filet de mouille jaillit de sa chatte.

— Je suis joueur, vous savez.

— Et moi, je n'ai pas peur de perdre.

Elle abaissa doucement son bassin sur mon visage.

— Bonne chance pour faire jouir en me bouffant le cul.

Je compris trop tard que je m'étais fait avoir, son anus se trouvant sur ma bouche et mon nez entre ses fesses. Je sentais ses mains saisir ma queue pour me branler. Un peu perdu, la seule chose que je trouvais à faire, c'était de sortir ma langue et je sentais son cul se contracter à chaque coup de langue. C'était étouffant, moite, et terriblement excitant, elle en rajoutait avec des gémissements et des ondulations de bassin. C'était démentiel en sensation cérébrale et en plaisir brut de sa main me branlant.

— Oh putain, dit-elle, le souffle court.

Je sentais son anus se contracter de plus en plus sous ma langue, ses ondulations plus sporadiques. J'asphyxiai moitié, madame appuyant sur mon visage, j'en profitais pour insérer ma langue de plus en plus.

— Oh putain l'enfoiré, suivi de spasmes et d'un liquide tiède me coulant dans la bouche, accompagné de ses cuisses se contractant.

Elle releva son bassin tremblant, sa chatte coulait.

— Bordel, jeune homme.

— Vous aimez pas perdre, c'est ça ?

— Mais je n'ai qu'une parole, le lubrifiant est dans le tiroir de la table basse, j'ai pas été aussi excitée depuis bien trop longtemps et je compte pas laisser passer ça.

Elle se leva pour se mettre à quatre pattes sur son transat. Je saisis le lubrifiant dans la table basse que j'appliquai sur ma bite avant de la positionner devant son cul.

— Bonne première fois, jeune homme, je suis en mode chienne alors défonce-moi. La seule règle, salis, tu nettoies à toi de voir où tu jouis.

Il n'en fallut pas plus pour que ma queue s'engouffre dans son cul sous ses gémissements. Un fourreau étroit de plaisir brut. Mes coups de reins étaient maladroits, mais je m'appliquais à la baiser sous ses gémissements endiablés sur cette terrasse à côté de la piscine.

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