Conclusion de la première partie
Conclusion de la première partie
L’homme fruit de l’évolution naturelle ? Il est possible d’en douter au travers de ce que montre la science-fiction, et pourtant…
2001, A Space Odyssey associe le passage du singe à l’Homme à l’arrivée d’un élément extraterrestre. Il sous-entend que l’Humanité serait la création d’une Intelligence extraterrestre. Celle-ci aurait dirigé l’évolution du singe vers l’Homme. Mais le monolithe reste le seul don fait à l’Humanité par cette civilisation dont l’Homme n’aura de cesse, tout au long de son évolution, de découvrir la nature et l’origine.
Les Mangeurs de morts de The 13th Warrior sont autant le passé que le présent de l’Homme. Ils ne cessent de le rappeler à sa primitivité, d’où la nécessité de faire disparaître celle-ci. Il ne s’agit pas, toutefois, de guerre et de conquête mais d’une lutte pour la survie de l’Humanité, dans tous les sens du terme. Aux perdants, s’applique la théorie de Darwin selon laquelle, seuls les plus aptes survivent…
Enfin, au travers du mythe, The Lord of the Rings glorifie les valeurs humaines. Il met à mal la mécanisation et l’industrialisation, facteurs de la perte de conscience de l’Humanité. Les êtres qui en résultent ne sont rien moins que des créatures monstrueuses, sans âmes, sans sentiments et dont les seules soifs sont celles du pouvoir et de la violence. À la fois expansionniste, régressive et spontanée, cette mutation qui donne vie à des superprédateurs n’a plus rien de naturel. Face à eux, l’Homme armé de son courage, de sa ténacité et de son abnégation annonce que rien, en matière d’évolution, n’est joué d’avance et que le plus fort ne gagne pas toujours. Il y aurait presque une métaphore selon laquelle l’Homme transgénique ne prévaudra jamais sur l’Homme issu de la sélection naturelle.
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