深夜ラーメン

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Esprenys est si beau la nuit. Immeubles anguleux, comme demeures rustiques et logis cagneux, chatoient tous de lumières colorées sous la voûte étoilée. Disgracieuses de jours, les excroissances architecturales, édifiées à la chaîne, impriment dans la tiédeur nocturne des relents pollués, une empreinte baroque sur tout l’horizon, bercé des échos du centre-ville insomnieux.

La ville a du charme à la lumière de la Lune. Encore faut-il avoir le savoir et le temps, de pouvoir l’apprécier. Assis au bord du toit pentu, les jambes dans le vide relatif, Leone savoure le calme de la soirée. Enfin, une accalmie. La journée a été mouvementée et pas comme il l’apprécie.

Entre les prises de bec répétées, la mauvaise humeur des scientifiques, pour des raisons on ne peut plus diverses, celle massacrante d’Aisaan et l’assaut prévu dans les locaux d’AstraCorp après des heures de marchandage nébuleux, pour au final prendre les civiles en tirs croisés, Leone regrette presque son quotidien dans le Paris cuivré.

Il voulait simplement connaître le passé, voir des avenirs profitables, au moins pour souhaiter au XXIe siècle tant chamboulé, un futur plus radieux. Au final, quoi ? Il se retrouvait au milieu de tractations à n’en plus finir, dans une société oubliant encore une fois la chance qu’elle a de pouvoir tenir encore debout. Sur une jambe et avec une béquille, mais debout.

Quelle retraite…

Après tant d’années de service, il doit encore les offrir à d’illustres inconnus, dont pas même il ne partage l’appartenance chronologique.

Leone lève son bras mécanique. La pâle lueur de la lune rondouillarde, le rend étincelant. Des années pour finir ainsi. Le corps meurtri, reconstitué, ne laissant pratiquement rien d’antan, renforcé à force de titane et d’alliages disparus. Ou plutôt encore inconnus. Si jamais toutefois, ils venaient aussi à s’écraser sur Terre dans cet avenir.

Dans sa poitrine, sa turbine ronronne doucement, absorbant lentement l’air frais pour revigorer ses organes usés. En fin de compte, lui aussi effleure la promesse de l’immortalité. Raison pour laquelle beaucoup veulent le disséquer.

Quelle vie…

- Leone ? appelle une voix, derrière lui. Ah, tu es là ! Parfait !

Keaya, évidemment. D’une main, la jeune femme se hisse sans effort à travers la trappe du grenier, utilisé en tant que salle d’astronomie, essayant de ne pas renverser le bol de rāmen qu’elle tient dans l’autre. Leone se fait fureur pour ne pas lui porter assistance. Elle déteste l’aide d’une main bienveillante pour les tâches les plus basiques. Il l’a appris rapidement.

- J’aime bien aussi me rendre ici, dit-elle une fois accroupie sur la toiture. L’endroit parfait pour se vider la tête et admirer la ville. J’espère que je ne te dérange pas.

Leone marque la dénégation et Keaya s’avance jusqu’à lui, bol en avant. Le fumet est agréable. Sans plus. Il accepte néanmoins de bon cœur le récipient ainsi tendu, puis reste un moment perplexe devant les deux paires de baguettes trempant dans le bouillon fumant.

- Jamais connu les mets du pays du soleil levant ? demande Keaya, en plaçant les bâtonnets entre ses doigts agiles.

- Certainement pas comme ça, répond-il, occultant de douloureux souvenirs de guerre en essayant d’imiter la jeune femme.

Sa main droite manque de briser les fragiles baguettes. Il pousse un grognement involontaire, légèrement agacé et permute avec son autre main, qui n’accomplit guère mieux. Piochant dans le bol, Keaya l’observe du coin de l’oeil. Après cinq bonnes tentatives infructueuses, elle rit. Ou plutôt fait risette.

- Donne, sinon tu vas jamais manger, dit-elle en attrapant doucement sa main. Là, tu places cette baguette sur ton annuaire, ici, voilà. Coincée dans le creux, parfait, et la deuxième… entre les trois premiers doigts… Nickel. Reste plus qu’à te servir.

Leone grommelle quelque chose, sans doute liée à son infantilisation, et tente d’attraper un œuf. La texture s’accroche, puis glisse entre les couverts. Il manque de les envoyer se planter dans le sol, trente mètres en dessous. Cette fois, Keaya rigole franchement.

- Eh bien ! reprend-elle, une fois calmée et avoir essuyé un regard incendiaire de son sensei. À défaut de te battre au dojo, j’ai au moins le plaisir d’avoir l’ascendant sur le miso.

- Très drôle, répond-il, piquant directement les aliments à la pointe des baguettes.

- Réessaie encore. Avec ta main forte, tout doucement.

- Cela ne changera rien. Je suis ambidextre.

- Oh ?

Keay se recule, comme pour admirer quelque obscur infirmité soudaine de Leone. En retour, il fait de même, balayant la jeune femme des pieds à la tête. Malgré la fraicheur nocturne, elle n’est pas vêtue très chaudement. Pour ainsi dire, c’est plutôt l’inverse : une chemise synthétique à motifs abstraits, ouverte sur un débardeur de taille fort réduite, et un short sombre qui, sans être court, n’est pas spécialement long non plus, laissant apparaître avec générosité ses jambes plus ou moins bien épilées.

Keaya n’est pas une femme spécialement concernée par son allure tant extérieure qu’intérieure. Elle vit et ça lui suffit. Ceux désirant une femelle de l’Ancien Testament n’ont qu’à passer leur chemin, les gonades compactées à bon droit. En cela, Leone apprécie sa compagnie. Peut-être aussi parce qu’elle lui rappelle un peu Julia… Par son indépendance, sa fougue, son franc-parler, son obstination, beaucoup de choses.

- Quoi ? demande-t-il finalement, alors que le duel de regard s’éternise. C’est aussi mal vu qu’être un “mécananthrope” ?

- Non… Seulement, je ne m’étais jamais posé la question et… c’est à cause de ton bras ?

- Plus ou moins.

Leone n’en dit pas plus et repique dans le bouillon. Certes, le plat est laborieux à déguster par des voies traditionnelles, mais le goût est là. Agréable, piquant, donnant un surplus de cachet à cette soirée étrange.

Keaya se rapproche et recommence à piocher dans le rāmen. Leurs pointes se croisent, s’emberlificotent. Bientôt, même Leone se surprend à sourire pour si peu. Quand il relève la tête du bouillon, le visage de la jeune femme est beaucoup plus proche. Trop à son goût. Par réflexe, il recule.

Des nouilles dans la bouche, elle incline la tête sur le côté, plus surprise que vexée. Le temps qu’elle ait fini d’avaler pour faire un commentaire, il l’a court-circuité.

- Je ne veux pas que tu te fasses ce genre d’idée. Nous ne sommes pas de la même époque et tu ne sais absolument rien de moi. Rien qui fait la personne que je suis aujourd’hui.

- Hum ? fait Keaya, essuyant le coin de ses lèvres d’un coup de poignet. Je me fiche bien de savoir qui tu es vraiment…

- Tu devrais, surtout en entretenant de tels faux-espoirs.

La jeune femme l’observe. Ses yeux si familiers, balaie son visage puis descendent vers son corps, s’attardent sur sa prothèse. Passé une solide poignée de secondes, elle sourit.

- Je crois surtout que tu es décidément terre-à-terre, mon pauvre ami.

Keaya pioche un bout de porc et se décale à une distance jugée plus respectable pour Leone, qui l’observe un brin circonspect.

- Ne te fais pas trop désirer, ajoute-t-elle. J’apprécie ta compagnie, ta personne, mais ne va pas croire qu’au bout de deux semaines, je vais tomber dans ton ambidextrie. On a pas mal discuté, mais au final, on ne se connaît que partiellement. Ensuite, je ne sais pas comment marche les choses là d’où tu viens, mais ici les dames n’aiment pas trop entamer une relation sitôt après s’être fait compresser le visage sous la semelle de leur prince charmant. Si tant est que des gens croient encore en ces conneries.

- Oh.

C’est la seule réaction audible de Leone. Un son, mélangeant au moins trois bonnes émotions contradictoires. Sorte de cocktail aigre-doux de soulagement, de surprise, agrémenté d'un soupçon d’amertume.

- Quoi, tu es déçu ?

- Non. Non, non, non, réplique-t-il, en piquant avec empressement dans le bol. Plutôt soulagé, mais un peu confus. Pourquoi, à ce moment-là…

Il ne termine pas sa phrase, appuyant son regard sur le bol de rāmen, les baguettes, puis sur Keaya. Elle fronce les sourcils, d’abord par perplexité, puis émet un petit rire cristallin.

- Par le bleu de mon vieux, que tu es de la vieille école, pouffe-t-elle. Je voulais simplement avoir un petit dîner avec toi, c’est tout. Rien de sexuel. Ce genre de plat se savoure à deux et Aisaan ne sait pas l’apprécier, en plus d’en foutre partout.

- Comment va-t-il d’ailleurs ? enchaine Leone, gêné par le caractère brut de fonderie des propos. Ses yeux vont-ils mieux ?

- Aisaan ? Évidemment. Si j’étais toi, je ne m'inquièterais pas pour lui. Pas même le temps d’une pensée. Il fait la gueule c’est tout. Si ça se trouve, il est peut-être même en train de nous regarder. Pas vrai, Aisaan ?

Keaya conclut sa tirade, par l’impérissable doigt, à destination de la toiture et par extension, les yeux hypothétiquement levés et plissés de son demi-frère, occupé en cet instant à suçoter des nouilles dans le rocking-chair du séjour.

Leone ne dit rien, mais n’en pense pas moins, non que dans le contexte, il y ait un tant soit peu une chose à penser en quantité ou non. Alors il pique un au hasard dans le bouillon et avale le dernier morceau de porc.

- C’est bon, déclare-t-il, une fois la bouche libre. Est-ce toi qui l’as préparé ?

- Bien sûr que non, comme si je savais cuisiner. C’est F… mon père. Il est le maître des fourneaux.

- Et pourquoi un plat japonais ? demande Leone, sans vraiment savoir pourquoi.

- Et pourquoi pas ? Tu préfères un mets brésilien ?

- Je ne sais pas, je n’ai jamais essayé.

- Comme beaucoup à notre époque… Enfin, la mienne je veux dire. Je ne sais pas pour toi…

Elle se tait. Encore une fois, Leone ne prononce mot, aspirant une grappe de nouilles aussi délicatement que le raffinement gastronomique du plat le permet. Une sirène résonne au loin, accompagnée de tout un remue-ménage dans l’immense avenue marchand faisant le tour de la ville.

- Juggernaut ? interroge Leone, une feuille de salade entre les dents.

- Trop bref. Probablement juste un troupeau d’errants.

- D’errants ?

Keaya hoche la tête, attrapant distraitement un aliment du rāmen, qu’il allait maintenant falloir commencer à boire. Et pas à coups de paille ou de langue.

- Des créatures ne rentrant dans aucune case, dit-elle en pointant une baguette vers l’horizon. Des parias. Taille variable, force instable, niveau de menace fluctuant. Généralement, les SuperZ ne se déplacent même pas pour ça. La bleusaille s’en occupe, si la milice ne les devance pas, comme d’habitude.

- Créé par AstraCorp, je suppose.

- Indirectement oui. Ce sont plutôt des rejetons d’expériences ratées, libérées dans la nature, qu’occasionnellement la chaleur des villes rameute.

- Je vois.

Un détail qui ajoute une couche supplémentaire d’immondices sur un mille-feuille de moins en moins folichon. Des détonations commencent à retentir, entrecoupées du cri de la foule.

- Quel monde de merde, prononce Keaya, en unisson involontaire avec son compagnon culinaire. Le pire étant qu’il y a des bookmakeurs qui font fortune pendant ce genre d’événements. Il faut croire que la misère humaine a du bon, tant qu’elle rapporte.

Pourquoi Leone n’est pas surpris ? L’humain “civilisé” est ainsi. Qu’il soit amélioré génétiquement, mécaniquement ou que le secret de l’immortalité lui soit posté un jour, il trouvera toujours un moyen pour individualiser chaque aspect de son quotidien. À l’instar de bien des individus, il en vient à se demander comment l’humanité peut encore continuer à avancer sans fléchir face à sa propre monstruosité.

Keaya se rapproche de lui à nouveau. Cette fois, Leone ne bouge pas, prenant juste garde à ce que le bol de bouillon placé entre eux ne chute pas du toit.

- Pour demain, chuchote-t-elle. Comment tu le sens ?

À l’écouter, il est question non d’une attaque terroriste, mais d’un banal match de cricket. Leone papillote, haussant presque les yeux aux étoiles en même temps.

- Je ne sens rien. Pas pour notre part à jouer. Seulement de la colère à l’égard de tes camarades. Attaquer au crépuscule et transformer les civiles en bouclier… C’est s’abaisser à ce que font vos ennemis…

Keaya renifle.

- À la guerre, comme à la guerre, mon bon Leone. Nous sommes en sous-effectifs, bien moins armés, alors la surprise et les coups bas sont tout ce qu’il nous reste face à des raclures dans leur genre.

- Et à quel moment cela fait de vous… de nous, une bouffée d’espoir pour l’avenir ?

Elle ignore la question et passe à l’attaque.

- Tu es bien mal placé pour nous faire des leçons de morale. Tu as corps créé pour tuer, obtenu au prix du sang, alors…

- On ne parle pas de moi, mais de votre avenir bâti sur une attaque terroriste que vous allez commettre demain soir, l’interrompt Leone en plaçant son bras mécanique entre eux. Même dans les conflits les plus violents que mon ancienne vie m’a fait traversé, j’ai fait preuve de plus d’honneur. Jamais je n’ai ou n’aurais mis les vies de civils en danger. Encore moins les prendre en otage. Tes Pandas ne sont pas si différents des gouvernements que tu prétends vouloir faire tomber.

Keaya écarte les bras en signe d’impuissance, détournant le regard.

- Que veux-tu ? dit-elle, la tête tournée vers la cité bourdonnante. Nous ne vivons pas à la même époque, Leon. Nous ne sommes pas dans un conflit inscrit noir sur blanc sur un appel au devoir. Aucune armée ne peut renverser l’ordre mondial. Il n’y en a plus aucune maintenant pour arrêter la folie qui transforme au berceau chaque nourrisson en cobaye. Il n’y a plus que des gens, livrés à eux-mêmes qui veulent simplement vivre. Pas survivre, Leone. Alors oui, nous n’agissons pas avec honneur, mais il faudrait encore qu’il en reste une once quelque part ou qu’elle nous apporte un semblant d’utilité. Ce n’est pas le cas. Alors l’avenir reposera sur des fondations sanguinolentes. Cela s’est toujours passé ainsi au fond. Tu devrais le savoir plus que tout le monde.

- Ce n’est pas pour autant qu’il faut réitérer les erreurs du passé. L’Histoire se répétera ainsi encore et encore, jusqu’à ce que la planète y mette un terme elle-même. J’ai vu des futurs où l’humanité a disparu. Nous ne sommes pas essentiels. Notre civilisation non plus. Et c’est sans doute au travers d’une renaissance complète que réside le plus bel avenir que notre monde puisse connaître.

- Belle leçon de philosophie… Malheureusement, nous n’avons pas des millénaires à notre disposition. Moins d’une année avant que le Noyau soit commercialisé et une décennie tout au plus pour voir le début d’un nouveau règne de violence. L’année 1 en mille fois pire. Que ça ne te plaise ou non, nous avons pris notre décision. Qui plus est, comme tu l’as dit : ce n’est pas ton époque, donc laisse nous forger notre propre monde.

- Nonobstant, je ne vais pas le cautionner lorsque tu me demandes mon avis, répond-il, la voix emplie de regrets. Merci pour ce repas.

Il se lève et retourne à la trappe. De ce côté, la vue est nettement moins séduisante. De jour comme de nuit. Surtout de nuit, car là où le semi-parc de Fabiano apporte calme et griffe bucolique sous le soleil ; la lune fait ressortir elle, le dédale tortueux des faubourgs derrière la rangée d’arbres protecteurs, où les lumières poisseuses collent presqu’à la voûte obscure.

Keaya le rattrape au moment où il s’apprête à sauter dans l’étroite ouverture.

- On ne va certainement pas terminer la soirée comme ça, dit-elle en l’attrapant par les épaules. Pas ici, ni maintenant, sur une brouille de bac à sable. Elle avait trop bien commencé. Allez, tant pis, tu l’auras voulu.

Avant même qu’il n’ait pu marquer la moindre résistance ou once de surprise, elle a tourné sa tête de force et planté un baiser rapide sur ses lèvres. Moins d’une seconde, pas de langue, de ventouse ou toute autre dégueulasserie propres aux échanges buccaux. C’est court une seconde. Juste assez pour marquer son affection, sans s’enfoncer dans les travers d’une intimité impropre, point de vue literie.

Keaya voulait tenter l’expérience. Oh, elle sait que les conséquences d’un tel bécot tout sauf napolitain, peuvent être aussi chaotiques qu’inexistantes, mais ainsi va la vie. Un mix d’expériences diverses et variées, auxquelles l’amour, l’amitié ou simplement la civilité prennent des formes hétérogènes, dans une infinité de variations mirifiques. Alors la jeune femme a voulu tester les badigoinces tant d’un mécananthrope que d’un homme. Une première pour elle. Courte, néanmoins pas désagréable.

Leone lui, n’avait rien demandé. Pire, il avait craint cet élan passionnel, depuis que Keaya avait commencé à le tutoyer. Heureusement, la surprise est le meilleur des anesthésiants. C’est à peine s’il a senti la bise. Lorsque ses deux hémisphères se reconnectent, la jeune femme a déjà sauté dans l’ouverture, le plantant sur le toit avec pour seule compagnie, un bouillon indifférent.

- T’en avais bien besoin, croit-il l’entendre dire en contrebas. Dors donc au salon ou ici, si tu crains trop ma libido désaxée.

Ou quelque chose du genre.

Il reste un moment immobile, au moins autant confus qu’une confusion confuse, puis amorce un début de sourire qu’il arrête à mi-course. Oui, Leone traverse un moment d’égarement. Le vacarme de sa turbine affolée, ne l’aide pas. Au final, il prend une grande inspiration, avale l’intégralité du rāmen et saute devant les marches du perron trente mè, manquant d’en fracasser la méticuleuse maçonnerie.

Un bon choc aux rotules, c'est ce qu’il lui faut dans ces cas-là. Une nuit à la belle étoile aussi peut-être. Pas sûr. Quoique… Faute d’avoir trouvé une réponse digne de ce nom, il va s’asseoir sous un pêcher du jardin et ferme les yeux.

Calme et proximité avec la mère nature, voilà un bon début de réponse.

Soirée plutôt bonne en définitive. Un peu mélancolique et contradictoire mais pas désagréable. Chacun ayant trouvé la paix qu’il recherche depuis l’aube. Sauf Aisaan, qui a eu le malheur de lever les yeux au mauvais moment, au mauvais endroit, jurer ses grands dieux potentiels et manquer de s’ébouillanter avec son rāmen.

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