Je n’ai pas écrit Les Larmes de DIEU pour choquer.
Ni pour prêcher.
Je l’ai écrit parce qu’il fallait que quelqu’un ose poser une question simple, et pourtant bouleversante :
Et si Dieu voyait vraiment ce que les Hommes ont fait de ce monde ?

Ce roman n’est pas une œuvre religieuse.
C’est une traversée.
Un chemin entre l’Histoire tue et les vérités étouffées, entre les douleurs banalisées et les cris que même les étoiles n'entendent plus.

Ici, tout n’est pas dit à haute voix — mais tout est ressenti.
Les silences qu'on ensevelit dans les livres d'école.
Les visages oubliés sous les pierres du temps.
Les blessures que le monde préfère cacher derrière de beaux discours.

Les Larmes de DIEU est aussi un cri.
Un cri lancé à ceux qui oppriment.
Un cri tendu à ceux qui, fatigués de lutter, ont baissé les bras.
Un cri discret à ceux qui croient encore, en secret, que l’Homme peut changer.

À travers cette fiction, chacun est invité à chercher sa propre vérité.
À trouver, peut-être, un symbole. Une question. Une lumière ou une colère.
Car ici, il n’y a pas de réponses toutes faites.
Seulement des chemins que chacun devra parcourir à sa manière.

Ce livre est aussi une invitation au courage :
Le courage d’ouvrir les yeux.
Le courage de reconnaître nos propres parts d’ombre.
Le courage d’imaginer un autre monde, même si cela fait mal.

Car les vrais traîtres ne sont pas toujours ceux que l'on montre du doigt.
Parfois, ceux qui portent l’habit de la foi, l'habit de la loi, ou l'habit du pouvoir, sont aussi ceux qui défigurent le monde au nom de ce qu'ils prétendent défendre.

À travers Awa, cette petite voix que l’on tente d’éteindre, c’est toute une génération brisée que l'on entend respirer encore.
À travers la descente de Dieu dans un village sans nom, c’est la preuve que, même quand le ciel semble sourd, il n’oublie pas les cœurs sincères.

Peut-être que si chacun faisait sa part…
Peut-être que si chacun redevenait humain…
Alors peut-être, oui — les larmes de Dieu cesseraient de couler.

Lucas Ndingi Nlenda M.
Auteur