Bon d'habitude, j'ai horreur des néologismes, surtout que là, ça relève davantage du barbarisme.

Mais, dans ce cas, aucun mot n'exprime mieux ce que j'ai ressenti dans ce moment-là, un grand moment de solitude.

Mes deux grands ont maintenant atteint l'adolescence, ce doux âge où tout un tas de mécanismes obscurs se mettent en marche.

Moi-même, à leur âge, j'étais déjà travaillée par mes hormones, mais c'était en un temps où il existait peu de sollicitations visuelles (hem hem) donc place était laissée à l'imagination.

Ce n'est plus le cas maintenant, et je crains chaque matin de voir surgir dans mon historique de connexion hamster, hub, youp et autres compagnons de solitude.

Voire des signes de pollutions nocturnes ou plaisirs solitaires qu'il m'incombera à moi, en bonne maman, de nettoyer ( j'en ai déjà marre de décoller les mickeys des murs de leur chambre...).

Bref, le moment était arrivé, plus le temps de louvoyer.

Le traditionnel cours d'éducation sexuelle.

Ayant l'habitude de toujours dire la vérité, j'ai fait appel à mes cours de SVT de terminale ( 6 au bac, des connaissances solides, donc).

C'est l'histoire de M. Spermatozoïde qui vit dans vos bouboules (qu'on appelera testicules maintenant, il faut être exact) avec ses compagnons.

Il part à la conquête de Mme Ovule qui se cache dans l'utérus de la maman, le pénètre, forment une cellule unique, qui se divise, et hop voilà un nouvel être humain sur les rails !!

J'ai remercié le ciel qu'ils ne me demandent pas comment M. Spermatozoïde entrait dans l'utérus.

Et voilà, emballé, c'est pesé.

Oui bon, je sais, c'est lamentable, mais que voulez-vous, je suis la reine de la proscratination...

Savez-vous comment Anne d'Autriche fit pour l'éducation sexuelle de son fils, Louis XIV, quand il eut 14 ans? Elle lui envoya une certaine Cateau la Borgnesse, 40 ans au compteur, ( une vieille quoi) qui s'en occupa via des travaux pratiques.

Si vous avez d'autres idées ?