Épisode 4 - Le Masumane
Opening : https://www.youtube.com/watch?v=3yoLXIQd2cM
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Épuisé, Izyroth s’effondra dans l’un des sofas de la salle des examinateurs. En un soupir, il passa une main sur son visage et se pencha pour se servir un verre de saké, dont les notes de pommes le réconforta quelque peu. Le goût, doux et moelleux, détendit un court instant la tension dans ses muscles.
— Quelle journée de merde…
Les premiers combats s'étaient pourtant révélés enthousiasmant. Le match entre Evaline et Mey-Lynn avait été une magnifique démonstration d’amitié shinobique. Malgré tout, Izyroth espérait que la performance de son élève l’aide à l’emporter sur son prochain adversaire. Chaque victoire ou défaite dans le Tournoi changeait la perception qu’un clan pouvait avoir de ses jeunes générations. Pour la jeune femme, candidate désignée à la succession par une grande partie des Sabishii, la marge d’erreur était inexistante, d’autant plus après un match nul. De plus, chaque Village notait les shinobis à garder à l'œil. Chaque performance notable pouvait donc faciliter leur début de carrière.
La mine sombre, le shinobi-médecin but une gorgée. À l’inverse, la soirée avait été chaotique et le Chuunin avait le sentiment que la fête était à présent terminée. Comme pour confirmer sa pensée, la porte s’ouvrit sur le Chuunin aux corbeaux, dont les traits tirés sous ses yeux accentuaient la pâleur de son visage. Visiblement, sa soirée n’avait pas été plus reposante que pour Izyroth. Le corbeau à son épaule s’envola pour l’accotoir du sofa face au Kudora, d’où il le dévisagea sévèrement. Ce dernier se contenta de lever son verre vers Kezashi, un sourire taquin aux lèvres.
— Monsieur le psychorigide, je vous prie de me laisser décompresser après cette journée infernale, ricana-t-il en l’invitant à s’asseoir à côté de son oiseau.
Son meilleur ami feinta un soupir d’exaspération, mais un rictus amusé le trahit. Il s’installa et se servit sous l'œil amusé de son ami.
— Pas de commentaire, cingla t-il en rebouchant la bouteille.
— J’allais plutôt te proposer de trinquer à cette journée rondement mené, répliqua Izyroth en levant son verre sans se départir de son expression joviale.
Tous deux firent tinter leurs verres, avant de l’avaler d’une traite. Déja le second pour le Kudora, qui ne s’en inquiétait nullement. Le corps d’un shinobi était formaté pour rendre inefficace la grande majorité des produits toxiques et l’organisme de son clan repoussait cette endurance bien au-delà de la norme. Boire était purement un réconfort moral pour les deux Chuunins.
— Ca a donné quoi avec la tarée ? demanda gravement Izyroth en réprimant un frisson.
Jamais le jeune homme n’avait vu un tel phénomène depuis ses débuts dans l'armée de Gensou. Venant de perdre le dernier match du jour, Izyroth s'apprêtait à faire évacuer la jeune Genin au tapis lorsque cette dernière s'était relevée, à la surprise générale des spectateurs. Le Kudora, tout comme ses collègues, avaient vite compris que quelque chose n'allait pas. Livide et les yeux voilés d’un noir opaque, ses longs cheveux noirs délavés en un blanc spectral, elle avait balayé son victorieux et gargantuesque adversaire d’un revers de la main.
Izyroth avait tout juste eu le temps de protéger le Mahousard d'un bouclier d’os, avant de l’évacuer, aidé de son équipe médicale, le privant du luxe d’observer l’affrontement.
— On a pu la maîtriser, souffla Kezashi. Avec bien plus de difficultés que je ne l’aurais voulu.
— Donc tout est sous contrôle ? voulut s’assurer le médecin en chef du Tournoi.
D’un geste las, le Chuunin aux corbeaux s’empara à nouveau de la bouteille et se servit un nouveau verre de saké. Izyroth fit glisser le sien, l’invitant silencieusement à ne pas perdre la main.
— Je te fais la version courte. La gamine a une entité en elle. Heureusement, l’une des Chuunins de mon équipe a des dispositions pour ce genre de cas.
— Elle a donc pu la bloquer, comprit Izyroth, qui décida de se passer des détails techniques.
Impatient d’en finir enfin avec cette affaire, Kezashi soupira profondément avant de répondre :
— Les abrutis de partenaires de la gosse se sont ensuite pointés. Tellement insistants que j’ai fini par leur laisser quelques minutes avec elle.
Derrière son verre, Izyroth esquissa un sourire face à l’intransigeance de son ami, qui prenait bien trop à cœur les enseignements des shinobis sur la mise sous silence de ses émotions. Bien que nécessaire pour garantir leur efficacité en mission, Izyroth était partisan à ne pas oublier son humanité dans leur vie civile.
— Normal qu’ils s'inquiètent pour leur camarade, le rabroua doucement le tranquille médecin.
— La gorge broyée du Tsumyo leur a passé l’envie d’une seconde visite, répliqua sèchement Kezashi en terminant son verre.
Les yeux d’Izyroth s’écarquillèrent de surprise, tant par la nouvelle que par le détachement de son partenaire. Bien qu’ils se fréquentaient depuis des années, le manque d’empathie de l’Hykao l’effrayait encore bien plus souvent qu’il ne le devrait.
— Et Chiraku ? s’inquiéta le Kudora, sourcils froncés d’inquiétude.
— Son instinct de survie lui a permis de ne pas se mettre en danger aussi stupidement que son partenaire, répondit un Kezashi maussade.
Inconsciemment, Izyroth poussa un soupir de soulagement. Aussi horrible que cela puisse être pour le pauvre garçon, que le Mizu soit grièvement blessé en dehors du Tournoi aurait sur eux des retombées autrement plus importantes qu’un Genin isolé. Le clan de ce garçon était l’un des plus influents de Gensou. Un mot de leur part et leur carrière pouvait s’en trouver définitivement compromise.
— Hisoka pourra continuer le Tournoi ? lui demanda Kezashi, préoccupé par la suite de l’événement.
Ignorant le regard noir du corbeau sur lui, Izyroth secoua la tête négativement. En soins intensifs, ils avaient pu tirer d’affaire le géant mais le traumatisme crânien était bien trop grave pour lui permettre de reprendre le combat dès maintenant. Sa réponse fit à nouveau soupirer le Hykao de dépit.
— Nous allons donc devoir nous assurer que Tsumyo retourne dans l'arène.
Bien que cela impliquait ne lui plaisait pas, Izyroth hocha la tête.
— Pauvre gosse, compatit-il, sincèrement peiné.
Kezashi balaya le sujet d’un revers de la main. Considérant l’affaire close, il s’adossa au sofa et détendit ses membres crispés, savourant chaque fibre confortable.
— Les filles se sont bien remises de leur combat, déclara le Chuunin aux Corbeaux, satisfait de la première performance de leurs élèves.
— Leurs blessures étaient superficielles, confirma le médecin en souriant. J’ai hâte de voir ce qu’elles vont nous offrir pour leurs prochains matchs.
Pensif, le Hykao plongea son regard dans l’observation du plafond, laissant un silence s'installer subitement entre eux, ce qui fit froncer les sourcils d’Izyroth. Il savait très bien ce que pensait le Hykao et cela ne lui plaisait absolument pas.
— Tu penses qu’elles n’ont aucune chance ? demanda-t-il sans chercher à cacher le reproche dans sa voix.
— Je suis surpris que tu envisages le contraire, répliqua naturellement Kezashi, provoquant un tic nerveux chez son ami qui n’échappa pas au regard du corbeau.
Soufflant du nez à la réaction de Izyroth, le Chuunin aux corbeaux se redressa. L’optimisme du Kudora était rafraîchissant lorsque l’on naviguait dans les eaux cyniques du monde shinobi, mais il l’amenait à flirter bien trop souvent du côté de la naïveté.
— Il est l’héritier des Masumane, lui rappela son collègue examineur, d’une froideur analytique implacable.
— L’appartenance à un clan n’assure pas la victoire, répliqua Izyroth avec détermination.
La réponse arracha un sincère sourire à Kezashi. Izyroth ne se rendait même pas compte de l’ironie de sa réponse.
— Cocasse venant de celui qui est le plus grand espoir du sien.
— Ça n’a rien à voir ! s’indigna le médecin, ne supportant pas d'être comparé à cet enfant gâté de Takeshi.
Secouant la tête, le Hykao ricana brièvement, glacial. Encore une fois, il allait devoir adopter son rôle du placide terre-à-terre dans leur duo.
— De ce que j'en sais, Takeshi est le plus doué de son clan depuis des générations. Et il le sait. Tu confirmes ?
Izyroth garda le silence. Effectivement, il avait pu constater les talents du Chikarate pour l'avoir personnellement testé dans l'arène. Sans user de Chakra, Takeshi avait su exploiter son indulgence pour passer à travers ses défenses. Même si le Chuunin ne s’était pas battu sérieusement, aucun Genin n’avait été aussi proche de le toucher que lui.
— Quant à Mey-Lynn…
— Fais attention à ce que tu vas dire, l’interrompit froidement Izyroth.
Surpris, le corbeau pencha la tête sur le côté, tandis que Kezashi haussait un sourcil de surprise. Comme toujours, le protectionnisme obsessionnel de son partenaire prenait le pas sur sa raison.
— Elle n’est pas prête pour ce combat, affirma le Hykao, avec plus de douceur qu’à l’accoutumée. Son autopression dans son désir d’être digne de son clan l'empêche d’exploiter son plein potentiel.
— Crois-moi, elle va te surprendre, affirma le médecin, la voix vibrante de conviction.
Ricanant, Kezashi leur servit un nouveau verre. Par amitié, il se retint de lui répliquer que Mey-Lynn aurait eu besoin de compétences plus affirmées plutôt que de belles paroles. Le Chuunin aux corbeaux se contenta de lever son verre, ironique.
— À l'espoir.
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Lorsque son nom résonna dans l'arène, accompagné des hurlements enthousiastes des spectateurs grisés par les précédents affrontements de la soirée, Mey-Lynn déglutit. D’un pas hésitant, elle foula le sol sableux du champ de bataille, soulevant des volutes de poussière à chaque pas qui lui semblait bien plus lourd que le précédent.
La Sabishii avait craint ce moment toute la journée, ne parvenant pas à se laisser porter par l'énergie habituellement si motivante de Evaline ou par les conseils avisés dispensés par Izyroth, qui avait fait fi de son devoir de partialité.
Dire que des deux kunoichis, c’était elle qui avait accueilli avec joie l’annonce du Tournoi. Certaine de ses progrès, Mey-Lynn y avait vu l’occasion de se montrer digne de sa mère et de démentir l’actuel chef de clan. D’un mouvement de tête qui remua ses tresses, la Genin bannit de son esprit le vieillard pétri des traditions qu’elle voulait rendre désuète.
A présent au centre de l’arène,la Sabishii se pinça les lèvres lorsqu'elle croisa le regard de Takeshi, brillant de mépris et de suffisance. Bras croisés, il semblait agacé de se trouver là et impatient d’écraser l'insignifiante aspirante osant se présenter face à lui. Le poing de Mey se serra. Lui aussi ne la pensait pas à la hauteur ?
Bien que la Sabishii le craignait de par sa réputation, le cœur de Mey-Lynn s’emballa pour la première fois depuis qu’elle avait appris que le prodige serait son adversaire et repensa à la promesse faite à Evaline.
Cet enfoiré, on se le fait !
Miiyu jeta un regard compatissant à Mey-Lynn, qui eut pour unique effet de l’agacer. La Chuunin claqua son fouet au sol, soulevant un amas de sable. La Sabishii s’arma de shurikens et attaqua le Masumane avec vivacité, dans l’objectif de tester à la fois ses réflexes et sa vitesse.
Nullement inquiet et sans se départir de son sourire supérieur, Takeshi esquiva les projectiles en d’acrobatiques roue, tournant autour d’elle en s’offrant le luxe de jouer avec le sable en de petits mouvements de la main. Le Masumane ne semblait pas pressé de passer à l’offensive, savourant les tentatives infructueuses de la Sabishii.
Mey-Lynn composa de rapides mudras et cracha une puissante boule de vent, une fois de plus esquivée par le Chikarate qui glissa sur le côté, laissant filer ses doigts le long du sable tout en plissant les yeux par la poussière soulevée. La kunoichi presque sur lui, il serra le poing, bien trop tard pour agir.
Takeshi écarquilla les yeux lorsque la Sabishii explosa en un nuage de fumée, avant d’en ressortir en tenant sa sphère de vent explosive. Pensant faire mouche, elle eut la surprise de ne rencontrer que le vide. Ne pouvant le retenir plus longtemps, son jutsu se dissipa entre ses doigts, tandis qu’une petite explosion retentit derrière elle.
Elle se retourna pour constater que le Masumane venait de détruire son clone. Une substitution ? Elle balaya les alentours proches d’elle, mais ne découvrit aucun support ayant permis un échange.
— Un Kage Bunshin dans le cas où mes réflexes me permettent de frapper, analysa Takeshi en un sourire carnassier.
Moqueur, le Masumane l’applaudit avec une lenteur insupportable, tandis que Mey-Lynn, peinant à ne pas céder à la panique, se mordait les lèvres en essayant de comprendre ce qui venait de se produire. Un pratiquant du Ganseki Goken ? Non… Takeshi n'appartenait pas au clan spécialisé dans l’ouverture des Portes !
— Pas mal, ricana le Chikarate.
Soudain, la couleur de son œil gauche se teinta d’écarlate et le Genin disparut, comme volatilisé. Un choc dans le dos fit glisser Mey sur quelques mètres, avant qu’elle ne puisse se ressaisir. Elle se tourna prestement et vit Takeshi, poing droit devant lui, la toiser de son petit air supérieur. Autour d’eux, le public était en folie face à l'incroyable tour de leur poulain.
Plongeant son regard narquois dans celui de plus en plus désemparé de Mey-Lynn, la jeune femme constata que son oeil avait retrouvé son émeraude.
— Dommage que tu sois tombé sur quelqu’un de mon calibre, ma jolie, susurra-t-il en lui adressant un clin d'œil.
En une fraction de seconde, l’oeil du démon redevint grenat et Takeshi disparut. Mey eut à peine le temps de réaliser que la silhouette était face à elle que son souffle fut coupé par le poids d’un poing enfoncé dans son estomac. Ne lui laissant aucun temps pour se reprendre, le Masumane la frappa à la gorge, l’envoyant choir lourdement au sol.
Sans pitié, il abattit son pied sur l’adolescente, qui parvint à s’échapper d'une pulsion des bras et des jambes. Alors que l'œil démoniaque se porta à nouveau sur elle, lui arrachant un frisson d’effroi, elle dégaina sa lame incurvée et, dans le même mouvement, un trait tranchant de vent ne rencontra que le vide. Un pied dans les côtes lui arracha un hurlement de douleur et elle fut à nouveau projetée, heurtant le sol à plusieurs reprises. Impuissante, elle en lâcha son sabre.
Était-il simplement bien trop rapide ? Son dojutsu posait-il une sorte de marqueur sur elle ? Se relevant tant bien que mal, la main crispée contre son flanc tordu de la douleur aiguë de milles aiguilles, elle peinait à trier ses pensées anarchiques. Embrouillée à chaque respiration aiguisant sa souffrance, Mey savait qu’elle avait au minimum deux côtes brisées.
— Tu ne m'amuses plus, lâcha Takeshi en un soupir dépité, tout en dégainant lentement son tantô.
Clignant des yeux pour dissiper les larmes embrouillant sa vision, Mey-Lynn n’eut cette fois pas le luxe d’apercevoir l'œil de sang du Masumane, avant qu’une chaleur brûlante n’envahisse son bas ventre, lui arrachant un cri de souffrance. Elle eut tout juste le temps de tourner légèrement la tête pour voir que Takeshi lui tournait le dos, sa lame plantée en elle.
En un sourire sadique, son bourreau poussa un peu plus son arme, se délectant des sanglots et gémissements qui échappérent à la jeune femme. Les jambes tremblotantes, elle se sentait défaillir et implorait intérieurement son ennemi de mettre fin à la sensation de froideur lancinante qui venait d'éclipser la torture de ses côtes brisées.
— Reste à ta place la prochaine fois, petite conne, asséna la voix lointaine de Takeshi, d'une cruauté froide.
Une vive lumière éblouit la Sabishii, avant qu’une souffrance encore plus horrible que les précédentes ne parcourt son corps. L’adolescente hurla avec l’impression que la foudre de Takeshi arrachait sa peau et ses muscles de son squelette.
Lorsque le prodige extirpa sèchement son tantô, Mey-Lynn, légèrement fumante d'une brume noire, était évanouie bien avant qu’elle ne tombe dans les bras d’Izyroth. Un Chuunin de l'équipe de sécurité arrosa Mey d'un Suiton avant qu'elle ne prenne feu, tandis que Miiyu déclarait Takeshi vainqueur sous les hurlements de joie du public Chikarate. Apres avoir vérifié qu'elle respirait toujours suite au début d'asphyxie, le médecin enveloppa sa main d'une lueur verte, qu’il apposa sur la plaie béante de son élève. La mâchoire serrée, il ne jeta pas un regard au tortionnaire de Mey-Lynn avant que la blessure ne soit suffisamment fermée.
— Tu aurais pu la tuer, petit merdeux ! s’enflamma à sa place la Mahousarde à l’encontre du Genin.
Le Masumane souffla d’exaspération tout en haussant les épaules.
— Pour qui me prenez-vous ? s’indigna t-il en croisant les bras, haussant le menton d’un air supérieur. J’ai évité ses points vitaux et y suis allé à faible dose.
Cette fois, Izyroth croisa son regard, furieux. Le Chuunin tremblait et ne pas abattre sur le champs ce misérable fils de pute lui demandait un effort de volonté dont il ne se serait pas cru capable. Pire que tout, les paroles de la veille de Kezashi tournaient en boucle dans sa tête. En tant que mentor, était-il responsable de l’état de sa précieuse élève ?
— Comment oses-tu, sale morveux ? enragea Izyroth, la voix frémissante de rage contenue. Ce n’était que de la sauvagerie inutile !
Takeshi ricana et lui tourna le dos, laissant l’inutile gradé se dépétrer entre ses remords et les soins à appliquer à l’insecte. Son sourire cruel toujours aux lèvres, il leva les yeux vers les gradins, qu’il balaya avec délectation en espérant croiser au moins un instant le regard de la Sabayaku.
La suivante à servir d’exemple avant la phase finale de ce pitoyable tournoi.
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