Voilà le propos général de l'idée derrière ce texte.

Imaginons qu'une météorite explose dans l'une des couches les plus interconnectées de l'atmosphère. Cela propagerait ce qui se trouve à l'intérieur sur une vaste surface, recouvrant sans doute l'ensemble de la planète. Pourtant, considérons que cette météorite n'était peut-être pas une simple météorite, mais plutôt quelque chose d'autre renfermant un grand secret oublié depuis l'ère du Jurassique.

Le fil conducteur de cette histoire est une question fondamentale : Que ferait le commun des mortels avec une surpuissance et des armes biologiques étranges ? Ou plutôt la question, que feriez-vous ? Vous cachez ou essayez de trouver une solution pour vous débarrasser de cette nouvelle peau ?

Si des mutants seraient nos voisins ou des membres de nos familles ? Est-ce que cela changerait nos rapports avec eux ou nos sentiments ? Un peu à l'instar d'un superman qui ne serait pas un héros, mais juste un extra-terrestre capable de soulever un paquebot de plusieurs milliers de tonnes.

Qui serait capable de l'arrêter ? PERSONNE !

Quelles sont nos réactions quand nous sommes pris au piège par un prédateur ?

La fuite ou le combat. La honte ?

La rage ?

La folie ou le sentiment d'impuissance en se disant que c'est la fin des temps. Si on était justement cet être surpuissant, cela ne changerait-il pas notre point de vue ?

Si on avait la force de mille hommes ou plus encore, que ferait-on ?

Le bien, le mal ?

Ou bien, on ferait juste ce qu'on veut ou ce qu'on pense être juste ?

Comment ces mutants seraient intégrés à une société en proie au chaos ?

Comment réagiraient ces nouveaux êtres à la trahison de leurs proches ou à la perte du sentiment d'être humain ?

Mais une autre raison, c'est la question de la violence et ce qu'elle engendre : sommes-nous violents par nature ou bien est-ce que nous le devenons à cause de stimuli extérieurs ?

Dans quelle largeur le fait de survivre peut-il être passable ? Peut-on, par désir de vivre un jour de plus, détruire une ville entière ou une population ?Ou bien ôter la vie, car c'est la seule option qu'il nous reste ?

Bien sûr, ici, je ne parlerais pas des stéréotypes de films d'action hollywoodiens. Ici, les gentils et les méchants sont pareils. Ce sont des personnes qui font des choix et qui devront vivre avec leurs conséquences. Il vaut mieux être un héros mort qu'une ordure qui vit ?

Peut-on justifier cette violence par désir de survie ou bien celle-ci sera juste une excuse pour justifier des pulsions dangereuses et primaires ? Si l'apocalypse s'épanouissait sur la terre comme une tempête violente et rapide, mais dont les conclusions se découleraient sur de longues périodes. Un exemple sera la différence entre le Batman hollywoodien et le Batman des Comics, qui est beaucoup plus complexe et dangereux. Ce Batman punit les criminels de manière ultraviolente, car avec la peur, son armure et ces gadgets ainsi que ces capacités physiques, la frontière entre rendre la justice et survivre est très mince.

Dans les films Batman, c'est ce côté ultraviolent qui disparait parce qu'il met K.O ses adversaires à la vitesse de la lumière. Ce qui ne rend pas hommage à la raison d'être de Batman. D'une autre côte, cela permet à tout le monde de regarder un film de superhéros. Ce que Batman n'est pas finalement un super héros, mais un justicier violent qui poursuit une croisade personnelle, car mise à part Gotham, à l'instar d'un superman, il ne va pas sauver tout le monde. En plus, on ajoute toujours Catwoman pour donner une touche de romance, pour humaniser Batman pour le grand public. Bien sûr, personne ne peut comprendre cela sans être baigné dans cet univers violent.

La société jette l'opprobre sur la violence, mais produit des documentaires sur les tueurs en série. Beaucoup d'émissions à fort succès relatent des enquêtes criminelles avec des meurtres passionnels ou parfois stupides.La violence fascine, mais effraye en même temps : pourquoi ?

Parce que la plupart des personnes sont dans la catégorie des victimes. Cela pour beaucoup de raisons. On a peur de la souffrance et apprendre un art martial qui lui-même aura été normalisé pour justement éviter ce côté violent. On apprend à se défendre, mais cela est aussi étrange. Celui qui se protège peut finir par tuer celui qui l'agresse ou bien le blesse gravement. Alors qu'il aura juste eu envie de ne pas mourir, donc à qui est la faute ?

Celui qui agresse ?

Ou celui qui se défend, mais blesse gravement son attaquant ? Dans quelle mesure la violence est acceptable quand la personne finit par être inconsciente suite à un coup violent à la tête ? Ou bien suite à la peur de mourir, l'attaquant va s'enfuir, mais alors que dire de la personne qui la fait fuir ? Là aussi, on essaye de rationaliser ce qui ne l'est pas forcément. La violence est considérée comme ponctuelle ou graduée, tandis que sa vraie nature peut être explosive, mais aussi protectrice et honnête.Le concept est difficile à comprendre dans le cadre de victime ou d'agresseur, mais un autre cadre existe celui de quelques initiés.Dans ce cadre particulier, la violence est un peu comme un océan dans lequel on évolue. Des fois, on sera à sa surface, mais d'autres fois, on sera immergé dedans.Justement, c'est cette question que j'aimerais bien traiter avec le virus X : le métal vivant. Cette immersion est-elle un facteur d'évolution ?

Ou bien quelque chose d'autre : une immersion dans les profondeurs de l'âme humaine, de la folie et d'une détermination sans limites propulsée par une technologie xénomorphe dévorante.Imaginez être recouvert d'une substance qui vous dévorerait de l'intérieur, d'abord de manière violente comme une bête sauvage affamée. Puis, elle ferait partie de vous en quelque sorte. Ou bien, est-ce l'inverse, vous feriez partie d'elle.Peut-on justifier la fin d'un millier de personnes ?
Peut-on justifier la fin d'une civilisation ?La réponse précisément ne serait-elle pas un autre début plus qu'une fin ?