Gene-code 03 It's time so say goodbye

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La vérité était juste la belle et dangereuse.
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— De quoi tu parles, Miles, tu me fais peur !

— Tant mieux alors, et tant qu'on y est, je ne te pardonnerai jamais.

Tu peux dire ce que tu veux, mais tes actes parlent pour eux-mêmes.

Honnêtement, tu as toujours l'audace de dire que tu m'aimes !

Je n'accepte pas tes excuses ni maintenant ni jamais.

— Ne dis pas cela, Miles, on peut recommencer à zéro, je te promets de ne plus jamais le faire !

— Je ne sais ce qui est le pire, soit que tu crois vraiment ce que tu dis ou bien, tu crois que je risque de te refaire conscience.

Je vais le répéter, je me fiche de toi ! Je vais récupérer mes affaires et demander à Sarah de m'héberger quelque temps. De toute façon, elle avait prévu le coup.

Dès que je lui ai parlé de ton comportement étrange et distant, elle m'a demandé de déménager une partie de mes affaires chez elle quand tu étais en vacances sans moi.

D'ailleurs, Sarah ne t'apprécie pas du tout, mais bien, elle a fait un effort pour te supporter.

— S'il te plait, ne parle pas de ça, c'est vrai que je n'ai pas remarqué pour tes affaires. Sarah ne m'aime pas, c'est un euphémisme. Moi aussi, je ne l'aime pas cette blondasse. En plus, elle te collait de la glu. Tu es à moi, tu es mon mec, et elle ne comprenait pas que sa familiarité avec toi était insupportable.

En plus. Je suis sûr que tu as couché avec Sarah !

Avoue, connard, cette salope athlétique et bien gaulée, c'est ton genre !

Je suis certain que tu m'as trompée en premier avec Sarah !

— Dit ce que tu veux, mais Sarah est ma meilleure amie. Entre nous, ce n'est pas ambigu. Elle a toujours été là pour moi, en plus, elle mérite le respect.

Elle ne triche pas, elle est honnête, un point, c'est tout.

Tu ne lui arrives même pas à la cheville, au moins, elle se supporte !

— Arrête de dire cela, ça arrive à tout le monde d'avoir des doutes et de mentir et de tricher !

Je t'ai trompé, tu ne vas pas en mourir non ! Tous les couples passent par là !

— Non, tu te trompes. En tout cas, je ne pourrais jamais accepter cela comme banal. Tu me trompes, oui, mais c'est terminé entre nous !

— Connard, lâche-moi, je m'en moque : vous êtes tous les mêmes quand les problèmes se pointent, vous vous barrez, salaud ! Tu te prends pour qui monsieur est vertueux ! CASSE-TOI !

— C'est bien mon attention, crie, insulte autant que tu le veux, car c'est la dernière fois que tu pourras le faire. Tu es pathétique, nue, pleine de sueur, en larme dans des draps que tu as souillés avec ta mouille. Le corps inconscient de ton amant en sang est sur ton tapis.

Tu peux dire ce que tu veux ou bien trouver des excuses, mais la réalité, c'est que tu n'es rien de plus qu'une personne qui triche et qui se ment à elle-même.

Je trouve ça révoltant, on dirait une autre personne. Pire même, tu ressembles à un cliché, celui de la copine stupide et blonde au soutien-gorge rembourré.

Alors, je vais partir, car tu ne vaux pas les larmes et le drame.

— Moi aussi, je pourrais dire que celui que j'aimais est parti à jamais !

Tu n'es plus le même, l'ancien Miles m'aurait pardonné !

— Il est mort en quelque sorte, tué par sa copine qui le trompait et qui a brisé ses rêves et son innocence. En même temps, il est devenu quelque chose de meilleur que lui-même.

— Je ne comprends rien à ce que tu dis !

— Bon, il est temps de se dire adieux, l'odeur de la pièce et ton visage m'insupportent au plus au point.

Lily s'apprêtait à demander quelque chose quand Miles se levait en s'essuyant les phalanges sur les draps avec un sourire sur les lèvres.

Elle ne le comprenait plus, qui était cette personne !

Il n'avait pas versé une seule larme et son comportement comme la fois au The Pulse était étrange.

Pourtant, elle sentait le désespoir de l'avoir perdue à jamais.

Elle aurait tant voulu lui faire comprendre qu'elle l'aimait encore. Elle avait besoin de lui. Elle voyait son dos s'éloigner petit à petit.

Elle était paralysée et effrayée par cette personne. Une pensée lui traversait l'esprit. C'était le fait qu'il aurait plus la frappée aussi. Elle aurait fini avec la mâchoire brisée ou pire même. Une onde glaciale se propageait le long de sa colonne vertébrale. Le pire, C'est qu'elle savait qu'elle n'aurait pas réussi à se protéger de sa colère. Il l'aurait surement pris par les cheveux en lui mettant des crochets tantôt au corps qu'au visage. Elle aurait sûrement eu les côtes brisées. Elle sentirait la douleur l'embrasser comme son amant inconscient et celle-ci pulsait dans tout son être.

George, son amant de la semaine, n'était pas un gringalet, mais il était inconscient avec une moitié de visage gonflé. Elle en avait une fois discuté avec Sarah pendant un dîner entre amies il y a quelques semaines de cela.

Miles était partie acheter du soda alors, elle avait posé la question depuis que l'incident à la boite de nuit, elle était un peu effrayée. Sarah, c'était emporté en disant que Miles n'était pas comme ça.

Il était juste, droit et honnête à un point que peu pouvaient comprendre.

Lily voulait lui répondre que c'était n'importe quoi, mais Sarah lui avait gentiment dit de ne plus aborder le sujet.

Pourtant, elle avait laissé tomber pour ne pas être la copine chieuse.

C'était irréel pour elle : quelques minutes plus tôt, elle était dans les bras de son nouvel amant, sur le point d'atteindre l'extase. Il avait surgi dans la pièce et avait attaqué George sans rien dire. Il ne pleurait pas et il n'avait crié qu'une fois. Pourtant, il avait été agressif.

Ce n'était pas que Miles ne lui donnait pas assez, c'était qu'elle en voulait plus. Elle avait commencé à le tromper quand Sarah avait fait une petite dépression, alors Miles avait passé la semaine à ces côtés. Elle n'était pas jalouse de nature, mais elle avait détesté que son homme prenne soin à ce point d'une autre femme. Elle s'était sentie blessée, ainsi, elle voulait le blesser à son tour.

Maintenant qu'elle le voyait ramasser tranquillement ses affaires, elle comprenait qu'il était irréprochable et qu'il disait la vérité. Elle comprenait à présent le sens des paroles de Sarah, que Miles était honnête à un point qu'elle ne pouvait pas comprendre. Elle sanglotait à présent silencieusement, car elle prenait conscience du gâchis qu'elle avait provoqué par ses actions.

Surtout, elle se rendait compte de la relation entre Sarah et Miles, l'un protégeant l'autre, un peu comme les murs d'un labyrinthe ?

C'était cela qu'il voulait dire alors. Ils pouvaient compter l'un sur l'autre sans se poser de questions, sans doute sans peur.

La vérité, c'était qu'elle enviait Sarah, car tout le monde l'appréciait par sa beauté naturelle ainsi que son humour et son charisme magnétique.

Elle était lumineuse, son sourire était toujours sincère, pourtant elle n'hésitait pas à se défendre verbalement et physiquement, un peu comme un homme. Elle était protectrice de Miles, un peu comme une grande sœur. C'était étrange, car elle s'était fait agresser une fois, mais elle n'avait pas la marque de ces femmes apeurées et meurtries.

Non, elle n'avait eu que des blessures superficielles, mais son moral était le même. Lily la détestait, puisqu'elle était ce qu'elle aurait aimé être.

Elle ne pouvait pas la supporter, car elle lui rappelait qu'elle était la Lily qui s'envoyait en l'air pendant que son copain travaillait et faisait des heures supplémentaire. Elle était la Lily qui ne serait jamais complice avec Miles comme Sarah.

Lily retrouvait des forces dans les jambes et elle se levait en prenant les draps tâchés de sang et d'autres liquides vaginaux pour cacher sa nudité. C'était ridicule, mais elle pensait protéger sa pudeur et se cacher de sa honte.

Elle s'approchait silencieusement de la porte pour observer Miles encore un peu avant qu'il ne parte à jamais.

Elle se sentait sotte de le faire, mais elle était perdue, en plus elle s'était rendu compte que leur couple à l'instar du Titanic avait sombré dans les abysses pour toujours.

Méthodiquement, il rangeait ses affaires quand son téléphone sonnait.

Il décrochait par un :

— Sarah, c'est toi, tu as eu mon message.

— ............................................................................

— Ce n'est pas grave, de toute façon, ce qui est fait est fait.

— ........................................................................................................

Lily ne pouvait pas entendre, elle était trop éloignée. De toute manière, elle savait que Sarah devait l'insulter à juste titre.

— Je prends ce qui me reste et sinon, je peux venir dormir chez toi, tu sais que je ne veux pas dormir à l'hôtel.

— ...........................................................................................................................

— Merci et je te dis à tout à l'heure, sinon tu as besoin de ravitaillement ?

— ............................................................................................

— Ok, va pour des chips au goût paprika ! J'espère que tu auras des navets à regarder.

— ...........................................................................

— Bye Sarah

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