Chapitre 6 : Partie 6 à 8

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Partie 6

Amandine est à ma hauteur, elle glisse l’une de ses mains sur ma hanche, l’autre main vient, quant à elle, sur mon ventre. Ces deux mains m’invitent à pivoter et à soudainement me retrouver face à elle. Sur le coup de la surprise ne sais quoi faire et me laisse guider.

Amandine pose sa main droite à l'arrière de mon crâne et me délivre un splendide baiser. Motivé par cet élan de tendresse, mes mains viennent se poser sur son corps : une près de l’épaule, une dans le creux de ses hanches. Je me laisse partir, nos langues viennent très vite se joindre en ce délicat moment.

Ce qui devait arriver arrive : mon sexe commence à se durcir et malgré tous mes efforts je me retrouve promptement avec une belle érection. Vu la situation et les mots d’Amandine je me dis que ce moment est propice pour passer à autre chose, j’ignore jusqu'où cela va aller et même si ma tentative va aboutir à quelque chose ou non.

Je me lance, ma main la plus basse commence à se faufiler sous le haut de pyjama d’Amandine. Je m'immisce sur son dos n’osant pas non plus être trop direct. Mon autre main rejoint la première afin de lui appliquer de douces caresses dans le dos.

Amandine finit par séparer nos deux lèvres et pose sa tête sur mon épaule, ses mains continuent elles aussi à appliquer de délicats contacts sur mon dos. Par vengeance je soulève de plus en plus son haut de pyjama, elle tourne sa tête sur mon épaule, me regarde.

- Amandine: Pierrot c’est moi ou tu commences à avoir des idées ?

- Moi rougissant: Je commence oui mais si tu veux on arrête, je ne veux pas précipiter les choses.

- Amandine : T’es trop choux.

- Moi rouge comme une pivoine: Je t’aime.

Amandine surprise par la déclaration n’a d’autre réaction que de m’embrasser dans le cou. Je lui ai dit, je suis soulagé de ce poids, je l’avais depuis un bon moment.

- Amandine rougissant : Je crois que moi aussi.

Nos deux lèvres se retrouvent à nouveau collées les unes aux autres, nos langues exécutent un ballet digne des plus grands, un moment intense.

Ne sachant quoi faire, je me laisse entraîner par les délicates attentions d’Amandine. Je lui rends la pareille, ce baiser est un long et délicieux moment. Amandine descends soudainement ses mains et elles se retrouvent dans le bas de mon dos, proche de mon boxer. Cette situation n’a pour seul effet que de relancer mon excitation.

Me sentant boosté, je reprends l’idée de lui retirer son haut de pyjama. Après s'être détachée de mes lèvres, Amandine me regarde puis me laisse lui retirer ce vêtement. J’avais déjà vu son corps lors de la séance piscine, elle n’a aucunes rondeurs. J’ai la joie de découvrir sa poitrine pour la première fois car elle ne porte pas de soutien-gorge. Je la trouve magnifique à mon goût.

- Amandine : Ils sont tout petits !

- Moi : Ils sont très bien. !

- Amandine : Tu dis ça pour me faire plaisir.

- Moi : Non, je les trouve très bien.

- Amandine : Merci, tu l’as compris je complexe un peu car toutes mes amies en ont de plus gros.

- Moi : Il en faut pour tous les goûts aussi.

- Amandine souriant : Merci.

Amandine resserre à nouveau son étreinte, elle m’octroie un baiser. Ses mains descendent à nouveau le long de mon dos, elles ne s’y attardent pas, elles viennent se poser sur mon boxer au niveau de mes fesses. Je la sens de plus en plus motivée je lui rends rapidement la pareille.

- Moi : Moi aussi je peux !

- Amandine : Oui je vois.

Amandine se met à coté de mon oreille.

- Amandine chuchotant : A la différence de toi j’ai la possibilité de t’enlever ton boxer !

Je deviens rouge comme une pivoine, mon sexe se gonfle et je me sens pousser des ailes, je ne crois pas ce que j’entends. J’ai la même idée qu’elle apparemment, je passe mes mains sous l'élastique de son bas de pyjama, je me retrouve alors sur son sous-vêtement.

Elle me regarde avec intensité et je poursuis mes caresses sur ses fesses. Elle garde une main sur mes fesses mais la seconde vient caresser mes cheveux, à chaque fois ça me fait un effet hallucinant. Elle m’embrasse alors à pleine bouche et me roule une pelle fantastique, je n’en peux plus.

Partie 7

Reboosté par son profond baiser, je commence à baisser son bas de pyjama, elle me laisse faire et elle se retrouve rapidement en sous-vêtement au milieu de ma chambre, elle porte une petite culotte blanche avec des coutures et un élastique de couleur rouge. Je me redresse, retourne l’embrasser en lui appliquant de douces attentions sur sa taille et le dos. Elle me rend la monnaie de ma pièce.

Soudainement, Amandine décolle sa bouche de la mienne me regarde intensément dans les yeux, un regard particulier un délicat mélange de timidité, de malice, et d’un je ne se sais quoi que je ne sais décrypter. Amandine décale la main de ma taille et la place sur mon torse, tout à coup elle retire sa seconde main de mon dos et me pousse brusquement, je tombe à la renverse sur mon lit.

Une fois de plus, j’ai été surpris par sa spontanéité, je n’ai même pas le temps de réagir que Amandine se pose à côté de moi, la tête sur mon torse. Elle appose quelques caresses, et m’embrasse le cou. Je suis dans une situation où je n’ai pas beaucoup de possibilités, je n’ai que peu de liberté de mouvement. Je me laisse faire et effleure tendrement son dos, c’est approximativement la seule chose que je puisse faire dans ma position.

Nous entamons une discussion tout en chuchotant.

- Amandine: J’ai un peu peur de la suite Pierrot.

- Moi: Moi aussi, je n’ai jamais été aussi loin.

- Amandine: Moi non plus.

- Moi: On se papouille et on peut arrêter si tu veux.

- Amandine: Je vois bien que tu as envie d’aller plus loin.

- Moi rougissant: C’est de ta faute.

- Amandine rougissant : J’ai quand même bien envie de te voir tout nu…

- Moi rouge comme une pivoine: Moi aussi, c’est comme tu veux, on peut attendre un peu.

Comme seule réponse, Amandine m’embrasse et descend sa main sur mon corps elle passe sur mon abdomen, et se retrouve rapidement sur mon boxer, elle heurte mon sexe en érection et lui applique quelques caresses tout en continuant ses baisers. L’excitation me gagne je suis de plus en plus à l’étroit.

Je ne vois pas ce qu’Amandine fait exactement, mais elle se contorsionne dans tous les sens. Je pense comprendre qu’elle retire sa petite culotte, je ne lui ai pas demandé pourtant. Il m’est impossible de le confirmer pour le moment, sa tête est toujours sur mon torse.

Je suis intimement convaincu de la nudité d’Amandine, et j’espère bien entendu découvrir la réalité de la différence homme, femme dont je n’ai a ce jour que les images des livres et les dires. Persuadé de la situation, je saisi mon boxer et le retire, Amandine ne peut bien évidemment pas rater la vue de mon sexe contrairement à moi qui n’ai rien pu voir pour le moment..

- Amandine : C’est très différent.

- Moi rougissant : Je ne peux pas en juger pour le moment.

- Amandine : Vu que tu as eu le courage je peux le faire aussi.

Amandine s'écarte de mon torse, s’allonge sur le dos je vois alors son sexe. C’est comme dans les livres, une sorte de fente entre les jambes. Contrairement à moi, rien de physique ne reflète une excitation éventuelle. Amandine n’a aucun poil, elle s’épile probablement. Malgré la théorie de la biologie et des quelques images des pornos que j’ai regardées, je suis surpris par la forme de cet organe qui est si différent du mien.

- Amandine : Voilà.

- Moi : Effectivement ça n’a rien à voir.

Amandine fait une tête très étrange depuis peu et je m'interroge.

- Moi : Ça va tu n’as pas pris peur ?

- Amandine rie : Non, c’est juste que j’appréhende un peu la première fois, il paraît que ça fait mal.

- Moi : Ah bon ?

- Amandine : Pour les mecs non, mais j’ai des copines qui ont vécu ça mal, donc je te l’avoue que ça me fait un peu peur.

- Moi : On prendra le temps qu’il faut t’en fais pas. On peut remettre ça à plus tard si tu veux.

Amandine me regarde avec des yeux apeurés, je pivote d’un quart de tour puis pose ma main sur son ventre. Je lui donne quelques caresses.

- Moi : Tu veux qu’on arrête ?

- Amandine : Franchement je ne sais pas.

- Moi : Ba c’est comme tu veux, je ne veux pas précipiter les choses.

- Amandine : Tu es un vrai amour.

- Moi : Écoute, je ne veux pas te faire de mal parce que je tiens à toi c’est normal.

- Amandine : Tu me donnes envie d’essayer en disant ça.

- Moi : Dans aucun cas il ne faut te forcer, quel que soit ton choix maintenant. Même si tu changes d’avis, je l’accepterai.

- Amandine : Franchement merci de ta compréhension.

- Moi : C’est normal, il faut vraiment que tu le sentes pour que tu passes le meilleur moment possible…

- Amandine : Écoute on va peut-être attendre un peu, si tu veux bien.

- Moi : Aucuns soucis on prend le déjeuner si tu veux.

- Amandine : Merci !

Amandine me saisit par le cou et me plaque sur sa poitrine, je la sens rassurée par mon attitude, après tout on a le temps pour se découvrir davantage et je n’ai aucune intention de lui faire mal.

Je me sépare alors d’Amandine et m’assois sur le bord du lit, je suis rapidement rejoint par Amandine, je la vois regarder en direction de mon sexe dressé.

- Amandine : Je suis désolée, je vois bien que tu as envie.

Instinctivement je mets mes mains sur mon sexe.

- Moi rougissant: Oui mais je ne veux pas qu’on se hâte et que tu en souffres je ne saurais pas le supporter.

Amandine me prend à nouveau dans ses bras et s’effondre en larmes….

Partie 8

Je ne comprends pas ses larmes, et j’ai peur de lui demander la raison de ses pleurs. Sont-ce des larmes de bonheur ? Amandine a-t-elle vécu une expérience désagréable ? A-t-elle des regrets ? Je ne sais dire.

Amandine a la tête posée sur mon épaule, ses mains caressent mon torse. Je sens quelques larmes couler sur mon corps, mais je n’ose rien dire. J’ai comme réflexe de lui caresser sa délicate chevelure.

Amandine fini par me regarder.

- Amandine : Excuse-moi.

- Moi : Y’a rien à excuser t’en fais pas.

- Amandine : Tu dois te demander pourquoi je pleure.

- Moi : Oui mais je ne veux pas te forcer à en parler.

- Amandine : Bah je vais te dire. En bref, mon père a essayé d'abuser de moi.

Je suis abasourdi par cette révélation, je ne sais pas trop quoi lui dire sur l’instant.

- Moi après un moment : Putain ça craint.

- Amandine: En fait, c’est pour ça que j’étais au tribunal aussi…

- Moi : Ouais je comprends, merci de me l’avoir dit, ça doit ne pas être facile pour toi.

- Amandine : Je n’en parle pas à tout le monde, ça fait plus d’un an. Je vais un peu mieux mais je dois régulièrement voir un pédopsychiatre.

- Moi : Bah sache que pour moi ça ne change rien à ce que je ressens pour toi, je comprends que tu sois un peu effrayée.

- Amandine : Tu es vraiment quelqu’un de profondément gentil, je m’en doutais vu qu’on est amis depuis longtemps. Mais là je le constate encore plus.

- Moi rougissant: Merci, je tiens aussi à t’assurer que ce que tu viens de me dire je ne le raconterai à personne.

- Amandine: J’en doute pas, c’est aussi pour ça que je te l’ai dit.

- Moi : Si tu veux en parler, tu n’hésites pas, mais si tu ne préfères pas ce n’est pas un problème non plus.

- Amandine : Je ne vais pas m'attarder sur le sujet car ce n’est pas joyeux. Mais je peux te dire qu’il m’a forcée à me déshabiller et m’a introduit un doigt, il allait passer à autre chose mais ma mère l’a surpris et l’a empêché d’aller plus loin. Mais, en guise de vengeance, il l’a frappée.

- Moi : Comment un père peut faire ça à sa fille ? C’est horrible.

- Amandine : Oui je me demande ça souvent et je ne comprends pas ce que j’ai fait pour mériter ça.

- Moi : Maintenant il paye ses erreurs c’est l’essentiel.

- Amandine : Oui c’est ça.

- Moi : En tout cas, je suis là pour te soutenir au besoin.

- Amandine : Merci.

Toute cette histoire m’a touchée, je suis profondément désolé d’avoir appris le désarroi dans lequel Amandine se trouve. Voulant toujours qu’elle passe le meilleur week-end possible, je me lève du lit renfile mon boxer et me dirige vers le plateau du déjeuner, bien évidemment mon érection est bien redescendue en écoutant cette triste histoire. Amandine elle aussi remet ses quelques vêtements.

Nous nous installons sur les poufs que j’avais sortis la veille, nous nous servons les céréales et les arrosons de lait.

- Amandine: Ah toi aussi tu manges des céréales au petit déjeuner ?

- Moi : Ça dépend mais là ça me disait bien.

- Amandine : Ok. Hé bien bon appétit !

- Moi souriant : Toi aussi !

Nous mangeons nos céréales dans le silence mais nos regards se croisent comme si nous n’avions pas besoin de nous parler, j’ai l’impression de communiquer avec elle, c’est un sentiment agréable.

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