Le Jardin

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Dans le jardin au sud bordé par deux rivières,

Je me souviens du paon qui posa dans ma main,

Pour fuir le vieux serpent ou un monstre inhumain,

Et sa solitude et son long cou aviaire.

Bientôt, d’autres oiseaux aussi me convièrent

À jouer au cerceau, à suivre leur chemin

Dans les hautes sauges ; sans lois ni examens,

J’ôtais là ma toge, je jetais mon bréviaire.

L’avenir semblait beau en ce triste matin :

L’amie éternelle, sous ses cheveux châtains,

Jura dans un écho son amour conjugal,

Puis sous l’arbre cruel où j’étais étendu,

Elle fit sans effort un geste sans égal,

Ève saisit alors le fruit vert défendu.

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