« Peu à peu, j’ai découvert que la ligne de partage entre le bien et le mal ne sépare ni les États, ni les classes, ni les partis, mais qu’elle traverse le cœur de chaque homme et de toute l’humanité. »

Je me suis toujours interrogé : « Suis-je quelqu’un de bien ? » Une interrogation simple, n’est-ce pas ? Tous les mots sont simples et il n’y en a que cinq. Mais en réfléchissant à la question, on se rend compte que ce n’est pas si simple. On a tous déjà fait quelque chose de mal.

Voyons une histoire : c’est l’histoire d’un prêtre, un homme très gentil. Tous les jours, il aide les gens en difficulté. Il a fait de nombreux voyages à l’étranger afin d’aller nourrir les enfants qui meurent de faim dans les pays pauvres. Il aide les personnes âgées à traverser la route… Malheureusement, tous les jours, son voisin l’insulte, le bouscule et parfois même le frappe.

Le prêtre ne réagit pas et garde son calme. Au bout de dix longues années, le prêtre perd son calme. Alors que son voisin allait le frapper au visage, il sort un couteau et le poignarde.

Le prêtre est-il quelqu’un de mal ? Peut-on dire réellement qu’un tel est une personne bien et un autre une personne de mal ? Est-ce que les actes dits « bien » ou « mal » définissent qui nous sommes ?

D’ailleurs, le « bien » et le « mal » ne seraient-ils pas plutôt devenus « l’autorisé » et « l’interdit » ? Mais admettons, quand bien même, peut-on poser le mot « bien » sur le front de quelqu’un ? Je dirais que non. Je pense que ce sont les choix que nous faisons au cours de notre vie qui définissent qui nous sommes.

Cela définit-il si nous sommes quelqu’un de bien ou de mal ? Une personne peut-elle être exclusivement quelqu’un de « bien » ou de « mal » ? Si oui, alors dites-moi : le prêtre, est-il quelqu’un de bien ou de mal ? Si non, le mal et le bien coexistent-ils en une même personne ? Suis-je bien ou mal, ou encore les deux ? Et pourquoi ?

N'hésitez pas à me donner votre avis ;)