Chapitre 1

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Chapitre 1

La légende des Alfiringârdaurial

L'air était frais et doux, l'herbe verte et le ciel se colorait de couleurs étincelantes tandis que le soleil se levait en ce matin de printemps à Nyënorelya. 
Les rues étaient silencieuses et calmes tandis que les habitants se réveillaient en douceur. 

Mais au milieu de ce calme marchait précipitamment une jeune femme, ses pas résonnant sur le trottoir dans le silence du petit matin. 

Elle était plutôt grande, mince et élancée. Elle avait un visage fin, délicat et ovale sur lequel se trouvaient deux grands yeux noisette, brillants de détermination et d'intelligence. Elle avait une bouche fine et bien dessinée, ainsi qu'un nez fin et simple. Sa chevelure était d'une couleur étrange , un mélange de châtain et de blond parsemé d'or et d'argent, qui ondulait gracieusement sur ses épaules et une tresse en formes de délicates boucles au niveau de ses oreilles et entourant sa tête laissait apercevoir des oreilles au bout légèrement pointu. 
Tout son être n'était que grâce et délicatesse mais il s'y trouvait un savoir et une intelligence incomparable. Il régnait également une détermination et un courage sans faille dans cette jeune femme du nom d' Elfialys Sapientialys. 

Cette jeune femme brisait la tranquillité du matin pour se rendre à son lieu de travail : le Meneliasíla, l'étude de l'univers et du spatial. 
Elle y travaillait sur le trou noir et pensait avoir trouver une solution pour le traverser et pouvoir enfin savoir ce qu'il y avait après ce gouffre noir, de lumière. 

Ce qui se trouvait après le trou noir et le moyen de le pénétrer étaient des questions qu'elle n'était pas la seule à essayer de répondre. Tous les Nyënorel, s'étaient posé au moins une fois la question car cet objet céleste était très important dans leur culture.

En effet, dès leur plus jeune âge, les Nyënorel apprenaient la légende des Alfiringârdaurial que je vais vous conter : 

" Il y a bien longtemps, à une époque où le monde commençait à se développer, un groupe de jeunes Nyënorel  appelés les "Candhûnlia", qui signifie cœurs courageux, ont découvert un moyen pour pénétrer le trou noir. En effet, après de longues observations et recherches, ils découvrirent que le trou noir le plus proche contenait un lieu dont les contraintes naturelles étaient faibles et dont la richesse permettrait à leur peuple de mieux ce développer. Encouragés par cette perspective, ils travaillèrent si bien qu'un jour, ils parvinrent à traverser le trou noir, sains et saufs. 

Là-bas, ils auraient réussis à créer un monde de lumière dont les habitants avaient des caractéristiques physiques particulières, bien qu'inconnues de tous. L'air, l'eau, même la lumière y seraient différents et auraient permis aux habitants de se développer en mieux. On dit également que tous les habitants ont hérités du génie des Candhûnlia d'une manière plus ou moins importante, et que seul eux ont la clé pour traverser le trou noir et rétablir un lien entre les deux mondes comme celui qui aurait été établit  au commencement des deux mondes..."

Après un quart d'heure de marche, notre jeune demoiselle arriva enfin à destination alors que le Soleil commençait à peine à darder ses doux rayons sur la ville. 
Elle pénétra dans le bâtiment et rejoignit son bureau, s'y préparant pour le conseil qui avait lieu dans un quart d'heure. Elle revérifia son texte une dernière fois en vérifiant que tous les éléments scientifiques s'y trouvaient et s'ils étaient cohérents, puis sortit de son bureau pour rejoindre le conseil. 

Le conseil commença à ľ heure dite et le "président" du conseil se leva et dit ď une voix forte et clair : 

" Mes chers collègues, comme vous le savez tous ici présent, nous sommes ici pour débattre sur ľ éventuelle possibilité de traverser un trou noir et, si cette hypothèse est valide, du moyen pour le traverser. Je vous laisse désormais la parole. 

Monsieur le président, dit un homme blond roux à ľ air exaspéré du nom de Círrorir, je vous remercie pour ces mots. Étant donné que les trous noirs, qui sont composés de lumière mais ne peuvent pas être illuminé, aspire la lumière, qui est la matière la plus rapide de ľ Univers. Celle-ci ne peut même pas en sortir. Envoyer un homme dans ľ espace serait de la folie. Le voyage jusqu'à un trou noir serait impossible et si, par miracle nous arrivions à réaliser ľ impossible, personne ne serait capable d'en sortir à cause de la forte pression et mourra forcément lors de son passage vers cette étoile morte. 
J'ai bien peur que cette légende qui nous pousse à faire toutes ces recherches ne soit qu'une légende. " 

Un murmure ď approuvassions se répandit dans la salle. Tous étaient ď accord sauf la jeune femme qui, bien que trouvant ses arguments réfléchis, trouvait des points faibles dans son discours et comptait bien s'en servir pour exposer ses réflexions sur le sujet. Elle se leva et dit ď une voix déterminée : 

"Vos réflexions sont intéressantes mais, bien qu'elles soient basées sur des informations justes, j'y trouve des incohérences par rapport à ce que nous sommes, c'est à dire des scientifiques, dit la jeune femme. Après plusieurs mois de recherche, je suis arrivée à ceci : 
Premièrement, nous savons tous ici qu'un trou noir aspire tout ce qui ľ entoure y compris la lumière. Hors c'est ce que nous voulons, entrer un trou noir. Donc nous pourrions essayé d'entrer dans la zone d'aspiration du trou noir le plus proche. Mais comme vous ľ avez dit, une telle expérience serait mortelle pour celui qui la réalise avec nos connaissances actuelles. 

- Exactement, donc impossibilité de le faire confirmé. Sujet clos, dit Círrorir. 

S'il vous plaît, ne m'interrompez pas. Donc, comme je vous le disais, impossible de faire ce voyage avec nos connaissances actuelles. Donc, logiquement, nous devons les développer. Je pense que si nous arrivions à dépasser le mur de la lumière, et la vitesse ď aspiration du trou noir, nous pourrions réussir ce voyage sans trop de dérangement pour la personne le réalisant. Ensuite, il faudra bâtir une fusée composée de plusieurs centaines de couches résistantes à la chaleur et au froid à haute température ainsi qu'à une très forte pression atmosphérique, de manière à égaler la masse ď une planète qui, je vous le rappelle, est la seule chose qui théoriquement est capable de traverser un trou noir sans trop de dommages. 
Si tout se passe bien, la fusée et son passager, pénètreront dans le trou noir et, au fur et à mesure, selon les températures et la pression, les couches disparaîtront une à une ne laissant à la fin, que la couche la plus résistante. À ce moment-là, selon ce qui se trouve après ce trou noir, la personne à bord de la fusée devra soit continuer son exploration s'il se trouve sur une terre inconnue, un autre monde, et vérifier si la légende est vrai ou bien revenir à ľ extérieur du trou noir et regagner la Terre s'il n'y a que le néant grâce à des moyens similaires à ceux utilisés pour ľ envoyer dans le trou noir.
Sachant que le temps ne se déroule pas de la même manière sur Terre et dans ľ espace, il faudra compter au moins une quinzaine d'années avant de décider si la personne envoyée dans ľ espace est décédée ou non. Des questions? 

- Tout ce que vous avez dit est possible et j'approuve vos théories mais comment allons-nous réussir à franchir le mur de la lumière et égaler la masse d'une planète ? Bien que je suis sur que vous avez déjà trouvé une solution à ce problème vous connaissant, dit le scientifique le plus sage et le plus écouter du conseil. 

-En effet professeur Círnyë, finit la jeune femme avec un sourire à ce sage scientifique. Elle leur exposa donc ses recherches et leurs résultats. 

À la fin de ses explications, le président du conseil dit :

-Bienquelqu'un a-t-il une idée à proposer ? 
Non ? Personne ? 
Très bien, nous allons désormais décider ce qui sera fait. Ceux qui adhèrent à ľ hypothèse de monsieur lever la main. 

Un coup ď œil à la salle apprit à la jeune fille qu'elle avait réussi à exposer ses idées. En effet, une seule personne dans la salle leva la main : monsieur Círrorir, le donneur de ľ idée. 

"Très bien, dit le président, Ceux qui adhèrent à ľ hypothèse de mademoiselle, levez la main. 

À part trois ou quatre personnes ainsi que ľ homme ayant donné la première hypothèse, tous levèrent la main permettant ainsi que ľ idée ď Elfialys soit appliquée. 

"La majorité ľ emporte. L'hypothèse de mademoiselle est accordée. Nous ľ appliqueront dès demain.
Vous pouvez disposer. Bonne journée à vous tous." 

Tous les membres du conseil se levèrent et se dirigèrent vers la sortie. 
Elfialys allait regagner son bureau lorsqu'une main se posa sur son épaule. Elle se retourna et vit Círnyë qui la regardait avec fierté. Celui-ci lui dit qu'il était fier ď elle et qu'il espérait que son idée allait fonctionner. Il en était à peu près sûr . Après tout, elle était connue pour réussir tout ce qu'elle entreprenait et il était certain que cette fois-ci n'allait pas échapper à la règle. Seulement, il avait le sentiment que cette fois-ci allait être particulière, qu'elle allait changer la vie de cette brillante jeune fille à tout jamais. 

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