Fin des contes
Elle croyait aux contes qu'on lui disait,
Aux doux miroirs qui jamais ne blessaient.
Un monde peint de couleurs trop sages,
Mais dérrière, se cachait l'orage.
Ses yeux d'enfant voyaient des éclats,
Des sourires faux qu'elle ne comprenait pas.
Chaque mot tendre sonnait comme du verre,
Prêt à se fendre sous la lumière
On lui a bâti un palais de papier,
Mais les flammes du silence l'ont consummé.
Petite fille dans le mensonge,
Ses rêves se brisent, son coeur s'allonge.
Elle cherche une vérité dans le noir,
Mais les réponses refusent de s'asseoir.
Petite fille dans le menssonge...
On lui disait : "Tout va bien, dors tranquille",
Mais la nuit, les ombres restaient immobiles.
Les secrets lourds sous les planchers,
Chuchotaient plus fort qu'on ne voulait.
Elle croyait vivre dans un ciel doré
Mais c'était une cage qu'on décorait.
Petite fille dans le mensonge,
ses rêves se brisent, son coeur s'allonge.
Elle cherche une vérité dans le noir,
Mais les réponses refusent de s'assoeir.
Petite fille dans le mensonge...
Quand le voile est tombé,
Elle a vu les fisssures.
Chaque mot répété
Etait une blessure.
Et dans ses yeux, il reste une trace,
De l'enfance qu'on efface.
Petite fille, seule dans le noir,
Qui ne croit plus aux histoires.
Annotations
Versions