Chapitre 170

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Esteban soupire, cherchant une réponse dans les yeux sombres de Hoani. Mais ce qu'il y trouve ne fait que raviver son angoisse. Elle semble si calme, mais est-ce vraiment du calme ? Ou une tempête qu’elle contient juste pour me faire plaisir ?

Une pointe de culpabilité commence à s’immiscer dans son désir. Hoani… Dis-moi quelque chose. Fais-moi un signe. Parce que je ne veux pas te blesser. Pas toi. Je t'aime tellement…

Esteban finit par voir enfin un signe dans le regard de sa chérie. Mais c'est une larme que je vois dans le coin de son œil gauche ?

Hoani sent la chaleur familière de la larme qui glisse doucement sur sa joue. Elle sait qu'Esteban l'a vue et qu'il cherche désespérément à déchiffrer ce qu'elle ressent. Elle peut lire dans son regard son angoisse, sa peur, sa culpabilité grandissante et cela lui serre le cœur. Mon amour, si seulement tu pouvais entendre ce qui se passe dans ma tête…

Hoani, ferme les yeux un instant, rassemblant ses pensées. Ce n'est pas une larme de tristesse, pas du tout. Ne vas surtout pas croire cela ! C'est une larme de joie, de bonheur… Comment pourrais-tu croire que je puisse être malheureuse en ce moment ? Toi, qui m'as tout appris, toi, qui as accepté que nous soyons là tous les trois ce soir pour mon plaisir et aussi le vôtre. toi qui es si doux, si attentif, si gentil avec moi. Et quand je vois comment tu es bienveillant avec Héléna, cela m’émeut. Alors ne pense pas que cette larme puisse dire autre chose.

Hoani ouvre une nouvelle fois les yeux et les pose sur Esteban avec tendresse.

Quand je te regarde, toi, l’homme que j’aime, agir avec tant de délicatesse, tant de respect envers Héléna. Je vois à quel point tu es soucieux de ne rien vouloir briser, ni entre toi et elle, ni entre toi et moi. Et cela me remplit d’une fierté immense. Tu es celui que j'ai choisi, celui que j'aimerai toujours, parce que tu sais m'aimer avec une profondeur rare et avec sincérité.

Je jette un regard discret vers Héléna, qui semble totalement absorbée par sa proximité avec Esteban. Et elle… Elle est si belle dans son abandon, si lumineuse. Comment pourrais-je être jalouse d'elle ! ou blessée ! Quand je vois qu’elle trouve en toi une sécurité qu’elle n’avait peut-être jamais connue ? Non, cette larme est pour ce moment parfait, ce moment où je vois l’homme que j’aime devenir pour elle un pur moment de plaisir et de complicité, comme il l’a toujours été pour moi et qu'il le sera toujours.

Je pose doucement ma main sur la cuisse d'Esteban, ce petit geste pour le rassurer, avant de lui murmurer presque dans un souffle :

— Mon amour, ne t’en fais pas. Tout va bien… Je suis heureuse de voir que tu apprécies la douceur d'Héléna et trop contente de te voir lui faire découvrir le plaisir. Votre complicité m'excite… beaucoup plus que tu ne peux l'imaginer. Je me sens toute humide… Touche-moi… Et tu vas vite t'en rendre compte par toi-même. J'espère que ce simple geste, ces simples mots, vont suffire à dissiper tes doutes. Je ne pourrais jamais être triste de te voir offrir autant de douceur et de respect. Cette larme n’est pas une faiblesse, mais une preuve de la chance que j’ai de partager ma vie avec toi. Et rappelle-toi que ce moment, c'est moi qui te l'ai demandé et c'est toi qui l'as accepté pour notre plaisir à nous trois.

Ouf, j'ai bien reçu ton message et effectivement cela m'a bien rassuré que je ne faisais pas une connerie. Même si c'était toi l'instigatrice, jamais je ne pourrais te faire du mal. Et c'est vrai que ma petite chérie est bien mouillée ! Mes doigts sont enduits de sa cyprine !!!

Merci, ma chérie !

— Merci, Hoani, j'avais besoin de savoir et je te promets de faire tout mon possible pour vous donner le même plaisir à toutes les deux.

— Ah, mais tu as grave intérêt à nous donner du plaisir, mon gars ! Tu n'as pas le choix et en plus tu as une réputation à tenir maintenant qu'Héléna connaît tes performances. Il va falloir que tu assumes nos envies à toutes les deux et crois-moi, je suis sûr qu'Héléna a grave envie de jouir !

Ah, ah, ah !

N'est-ce pas, Héléna ! Héléna entend la fin de la phrase et rougit, mais arrive quand même à sourire.

— Moi aussi, je veux bien vous donner du plaisir ! Même si je n'ai eu qu'une aventure décevante avec un homme ! Mais peut-être que mes expériences avec des femmes pourront te plaire, Hoani ? Ainsi qu'à toi, Esteban. En tout cas, je suis entièrement d'accord avec Hoani. Après tout ce que tu m'as vendu comme performances sur ton homme, il n'a pas droit à l'erreur ! Hi, hi, hi et j'espère prendre un sacré pied… Et j'ai hâte de profiter de son petit engin. Hi, hi, hi, humm mm.

Esteban, comprenant la profondeur de ce moment partagé, la regarde avec une intensité nouvelle, un mélange d'étonnement et de désir. Héléna sent ses joues s’emballer tandis que le monde autour de nous semble disparaître. La connexion entre nous est désormais comme une danse délicate entre l'envie, la découverte, le plaisir et le désir de l'autre…

Mes yeux brillent d'excitation, je les observe comme une spectatrice privilégiée. Dans cet espace intime, nos barrières s’effritent et laissent place à une vulnérabilité délicieuse. Je remarque qu'Héléna se laisse porter par le flux de leurs respirations, par ce ballet innocent devenu sensuel devant moi.

La chambre baigne dans une lumière tamisée, projetant des ombres délicates sur nos corps entrelacés. La chaleur de nos peaux mêlées fait monter une douce moiteur dans l'air, une tension exquise qui vibre entre nous. Mon souffle s’accélère tandis que mes doigts explorent la peau frémissante d’Héléna, traçant des chemins invisibles qui éveillent en elle un désir grandissant.

Esteban, à nos côtés, capture mes lèvres avec une tendresse possessive, il alterne ses baisers entre douceur et passion, je ressens dans cette danse de nos langues qu'il me dit ''Je t'aime ma chérie''. Ses mains viennent découvrir mes seins, les caressent avec une sensualité exquise, provoquant en moi un frisson de plaisir. Ses lèvres les embrassent. Il gobe goulûment chacun de mes tétons et les fait rouler avec sa langue. Je sens ses dents se resserrer sur mes pointes, ce qui a pour effet de durcir mes bouts encore plus, si cela était possible. Je ferme les yeux un instant et savoure cette double sensation qui m’envahit peu à peu.

  • Hooooo… Ouiiiii… J'adore quand tu t'occupes de mes seins, que tu les caresses… les suces… les mords. Tu le sais que trop bien, Esteban. Wouiiiiii…

OOOhhhh… Oui… Pince-les fort…

Héléna, fascinée par la scène que nous lui offrons, se cambre légèrement sous mes caresses. Un soupir s’échappe de ses lèvres lorsque mes doigts descendent plus bas.

Ce contact est un réel plaisir pour moi et le soupir de ma copine m’indique que je ne suis pas la seule à prendre du plaisir.

Je glisse ma main vers son minou, qui est bien ferme et dont les lèvres sont rebondies et renferment son petit abricot de la plus délicate des manières, effleurant son intimité brûlante d'envie. Je la sens frémir sous mon toucher, ses cuisses s'écartent instinctivement pour m'offrir un accès total.

J'appuie sur le renflement de son clito et produis l'effet attendu. Elle m'offre la joie de pouvoir glisser mes doigts sur sa fente humide. Héléna gémit doucement.

Du bout des doigts, je caresse doucement ses lèvres intimes, je sens leur chaleur moite s'intensifier sous mon contact. Je les effleure, les contourne, taquine, je profite délicatement de leur douceur avant de les séparer minutieusement avec mes deux pouces, me révélant ici la perle magique gonflée de son plaisir.

Je commence par agiter la pointe de mon doigt sur le haut de son vagin, là ! Juste à cet endroit où son petit clito se gorge de plaisir. Je caresse le petit bouton de ma copine, car c’est comme cela que je préfère procéder avec moi-même. Sa fente épilée ressemble vraiment à un abricot qui a pris des couleurs et je commence à le voir luire à mesure que je frotte le haut de sa pêche d'amour. Mes doigts s'enlissent de son nectar qu'elle ne peut pas retenir en glissant le long de ses petites lèvres.

Soudain, j'entends un gémissement qui s'échappe de la bouche de mon amie tandis que mes doigts explorent avec plus d'audace, traçant de petits cercles autour de son clitoris, alternant caresses légères et pressions plus insistantes. Je n'hésite pas à déposer un peu de ma salive sur mon index et ainsi à pouvoir lubrifier son clito dans des mouvements circulaires et à le faire sortir entièrement de sa zone de confort.

Je mouille comme une fontaine et mes doigts ne rencontrent qu’un cocon chaud et glissant pour naviguer sur ses petites lèvres humides.

— Mon Dieu… Oui… ouiiiii… Encore Hoani… J'aime que tu me caresses le minou avec tes doigts… Wuoiiiii... Ne t'arrête pas… Continue, comme tu le fais. C’est si bon… de sentir tes doigts exciter mon clito… Tu sens comme tu me fais mouiller… murmure-t-elle dans un souffle, sa voix tremblante de plaisir.

Elle gémit plus fort, son corps vibre sous mes caresses. Je ressens chaque frémissement, chaque réaction et je savoure la manière dont elle s’abandonne complètement à mes doigts qui la fouillent, qui l'excitent. Je sens sa chatte qui commence à laisser s'échapper son plaisir, sa cyprine coule le long de mes doigts.

Je vais enfin pouvoir retrouver ce plaisir que j’avais découvert avec Françoise et tout le plaisir que j’avais eu à déguster son abricot. J’ai envie de revivre tous ces moments-là avec Héléna et de faire participer mon homme, c'est un pur bonheur.

Nous avons, avec mon homme, ma meilleure amie entre nous deux. Esteban, le torse contre la poitrine de ma copine, laisse ses lèvres descendre lentement en savourant la saveur de sa peau jusqu’à atteindre ses seins. Il les embrasse avec une passion feutrée, sa langue trace des arabesques humides sur cette poitrine offerte. Héléna ne peut s’empêcher de laisser s’échapper des gémissements. Humm, mmm, hann, ouiii.

Apparemment, elle aime que mon homme s'occupe de ses seins, cela se voit dans son regard et dans ses réactions, ses seins sont droits, ronds et fermes. Ses tétons, plutôt petits, pointent quasiment en permanence, son corps se soulève à chaque fois qu'il lui mordille les pointes de sa poitrine, je les vois durcir par le plaisir.

J'avoue que de pouvoir sucer et mordiller sa petite poitrine me rend fou, c'est la première fois que j'ai dans ma bouche d'autres seins que ceux de ma chérie et je ne vais pas me mentir, c'est vraiment très agréable. Sa poitrine est légèrement plus grosse que celle de Hoani et j'ai l'impression que ses tétons sont plus gros et longs, je ne me lasse pas de les avoir en bouche. J'ai même l'impression que cela me fait bander encore plus, ma queue m'en fait mal tellement je la trouve dure !

  • Oh… Oui… Encore Hoani… Continue… Esteban… supplie-t-elle entre deux halètements, ses hanches cherchent instinctivement plus de contact contre ma main. Son plaisir monte et je ressens son corps réagir avec une intensité qui m'excite encore plus.

Je me déplace et me retrouve maintenant face à ma meilleure amie. Je me rapproche davantage de son visage, dépose un baiser ardent sur ses lèvres avant d’accélérer le rythme de mes mouvements. Je veux la mener au bord de l’extase. Avec une lenteur délicieuse, j’enfonce un doigt dans son intimité sans aucune difficulté tellement elle mouille. Je sens sa chaleur m’engloutir, puis je tente un deuxième, augmentant la tension brûlante entre ses cuisses.

Ma copine pousse un cri de plaisir, sa main gauche s'agrippe à mon épaule et la droite tient le drap en tirant dessus. Je continue mes caresses et viens agacer son petit clito du bout de mon pouce, lui infligeant des mouvements circulaires pour le faire sortir de sa coquille, n'étant plus protégé par son petit capuchon. Habituée à me masturber, je lui fais ce que j’aime le plus avec un mélange de pénétration et d’écrasement du clitoris. Je connais bien la sensibilité de cette petite perle qui me permet d'atteindre des sommets dans la jouissance.

  • Vas-y Esteban, mange-lui bien les seins, mordille-les, suce-les. dis-je à mon compagnon.

Voyant mon homme lui mordiller les pointes m'excite encore plus, le voir avec des tétons dans la bouche autres que les miens ne me rend pas du tout jalouse, au contraire, je me sens couler entre les cuisses.

  • HHOoooooo… Hoaniiiiii… Estebannnnnnnnnn… Je… je vais… Je… Vaaaiisss jouirrr… Hoaniiiii… Sa voix se brise dans un gémissement profond, son corps se tend sous mes caresses et celles de mon homme. Son plaisir est sincère et mes doigts sont trempés de sa mouille. Elle est trop belle dans le plaisir ! Son visage respire le bonheur, ses yeux sont ni fermés, ni totalement ouverts, elle a le regard d'une femme comblée.

Je regarde mon homme et je vois qu'il est sur le point de nous demander quelque chose ! Esteban nous regarde et nous dit les filles vous êtes trop belles et puis-je me permettre de vous demander , si vous seriez d'accord pour réaliser un de mes fantasme ! "

Merci à toutes les lectrices et les lecteurs d'avoir été aussi patients pour cette longue attente de publication d'un chapitre et je tenais à m'excuser auprès de vous tous d'avoir mis autant de temps pour vous écrire une suite.

Mais depuis six mois, il y a eu des changements dans ma vie et donc je n'ai plus que très peu de moments de disponible pour écrire. Mais, je vous promets que je finirai mon histoire. Merci pour votre indulgence.

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