Les secondes défilent… Puis les minutes… Le stress augmente… Je ne sais pas ce qu’il a l’intention de faire. Cela me perturbe. Je n’ose pas bouger. Ni parler sous faute d’aggraver sérieusement mon cas.

Une agréable sensation me parcourt le corps lorsque je sens quelque chose de doux me frôler… De la jambe gauche jusqu’à mon épaule droite. Continuant sur mon sein gauche et finir au bas de ma jambe droite. Il y a un petit arrêt puis cela repart dans le sens inverse.

Je m’attends à ce qu’il recommence. Mais cette douceur est remplacée par une petite douleur au niveau de ma cheville droite. Je reconnais sans mal, son couteau. Qui me sillonne jusqu’à l’épaule gauche pour venir caresser mon sein droit et chuter le long de ma jambe gauche. La douleur se fait plus forte lorsqu’il repart dans l’autre sens pour revenir au point de départ.

Ses mains se posent sur mes chevilles et remontent lentement. C’est tellement agréable. Arrivées à mes fesses, il les serre en y mettant de plus en plus de force. Je sais que c’est son sadisme qui parle. Mais je ne lui donne pas satisfaction.

Et là… Un cri s’échappe. Il vient de me mordre la fesse gauche. Et je peux affirmer sans aucune vérification que je dois en avoir une belle trace… Je le sais à la sensation de sa bouche contre moi, qu’il sourit. Sadique ! Il vient d’obtenir une petite partie de ce qu’il désirait.

Il est maintenant debout contre mon dos. Ses mains me caressent. Son souffle sur mon cou suffit à me faire perdre la tête. Je penche instinctivement la tête sur le côté et je me mords la lèvre quand il en fait de même sur mon cou découvert et offert. Il sourit de nouveau. Eh oui ! Il m’a eu une fois, il n’y en aura pas une deuxième. Ce serait trop facile.

Il me contourne… Pour se retrouver face à moi… Vient déposer ses lèvres sur les miennes… Sa langue pénètre ma bouche… Je l’attrape de mes lèvres et la suce en faisant des va-et-vient. Encore et encore, je sais qu’il adore ça, que ça l’excite.

Il descend ensuite de nouveau sur mon cou puis sur ma poitrine qu’il saisit. Sa bouche s’empare de l’un de mes tétons pointant vers lui. Il le lèche… Le savoure… Il fait de même avec le deuxième. C’est tellement bon…

Un gémissement s’échappe de moi lorsque je sens ses doigts venir à la rencontre de mon excitation. Il apprécie l’effet qu’il produit sur moi. Un doigt entre dans mon intimité… Suivit d’un deuxième… Il est doux… Patient… Il fait durer le plaisir avec ces lents va et vient.

J’ai envie de plus. J’ai besoin de lui. Tout de suite. Je veux le sentir. Je ne peux plus atte….. Ahhh !!! Un autre cri se fait entendre. Ses dents que je sens sur mon sein. La douleur est terrible. J’ai… J’ai presque envie de pleurer. SADIQUE !!! Il a de nouveau obtenu ce qu’il désirait. Il sourit, j’en suis persuadée. Je suis sûre qu’il est content de lui, il a profité de mon attention détournée. Du fait, que j’avais baissé ma garde, pour m’avoir…

Il retire ses dents. Dieu que ça fait mal ! Vient le moment où il calme la désagréable sensation par des baisers. Il caresse sa marque. Il aime me marquer comme sienne. Il en éprouve le besoin. Mais même sans marque, mon corps lui appartient. Je suis sa possession et j’en suis fière. D’être la propriété de mon Maitre. Je réclame de ces marques, je les aime.

Il devient un peu plus brutal avec ses doigts. Il veut que je sois totalement trempée. Il s’amuse à le faire depuis le jour où il a découvert que j’étais "fontaine". Ce qui ne tarde pas à venir. J’en peux plus ! Je vais craquer. Il faut qu’il me prenne.

Je relève mon genoux droit qui frotte contre sa jambe et sa hanche. Ma façon de lui montrer que j’ai besoin de lui. Il me porte, je croise mes jambes pour ne plus être séparée. Il me mord à l’épaule et pour éviter de crier, je le mords à mon tour, alors qu’il me pénètre d’un coup, jusqu’à la garde. OH que c’est bon !

Il enchaîne une dizaine de coups de bassin puis se retire entièrement. Oh non ! J’en veux encore ! « Pitié, Maitre » Le supplié-je haletante. « Ma belle… Ce n’est pas fini. Desserre tes jambes que je puisse continuer » Me dit-il assez fort pour que je sois en mesure d’entendre malgré l’entrave de mon audition. J’obéis, impatiente de le ravoir en moi. J’attends…

…

« Ma belle, je reviens. Attends sagement. » Quoi !? Non ! Qu’est-ce qu’il vient de dire ? Il ne va quand même pas me laisser dans cet état. C’est sûrement une blague. Je patiente, mais rien. Ce n’est pas vrai, c’est vraiment cruel !

Non, mais sérieusement, comment j’ai pu le croire. Depuis le temps que nous sommes ensemble, je n’ai toujours pas retenu la leçon. Mon Maitre est un immense sadique pervers adepte de la frustration. Mais quelle imbécile. J’ai envie de crier tellement, je suis frustrée !

Quand il commence, je sais qu’il va jusqu’au bout. Mais à votre avis, méritais-je vraiment ça ? Pauvre petite soumise… Je prends mon mal en patience. Si je reste calme, il reviendra peut-être plus vite.

Je ne saurais dire depuis combien de temps, j’attends, mais que c’est long ! Je décide de compter dans ma tête afin d’avoir une idée. 1, 2, 3, 4, 5… Ainsi de suite. Cinq minutes passent… Puis dix… Puis quinze… Je commence à tirer sur la chaîne. Il faut que je me détache ! Ce n’est pas possible, il va me tuer comme ça ! Mince, j’ai perdu le compte. Je recommence… Quinze minutes plus tard… Je lâche un « Trente minutes ! » Au fond de moi, je le sais, je suis en colère prête à exploser !

Je tire plus fort sur la chaîne qui ne cède toujours pas. Et merde ! J’essaie de faire glisser mes poignets des menottes. Je force plus, j’ai mal, mais je m’en fous. J’ai besoin de mon Maitre. Je méritais d’être punie, mais là, c’est de la torture !

Je ne vous dévoile même pas tout ce qui se passe dans ma tête. Ce n’est vraiment pas beau. Surtout concernant mon Maitre. Je suis dans un état pas possible. Je m’imagine déjà plusieurs manières de me venger.

Je continue encore un moment, mais mes poignets me brûlent. Je me stoppe… Je sens que mes larmes ne vont pas tarder, puis une idée me vient à l’esprit… Quelle idiote ! J’aurais dû y penser avant !

Je passe ma jambe droite autour de la barre de pôle danse… Puis en prenant appui… Je grimpe… Jusqu’à atteindre l’attache qui relie les menottes à la chaîne… À l’aide de mes dents… J’essaie de l’ouvrir… J’ai du mal… Ce n’est pas facile… Je râle de rage… Mon état empire…

Si je l’attrape !

Ah ! J’y suis presque ! Il suffit de lever les menottes pour les décrocher.

Youpi ! J’ai gagné ! Me voilà libre !

Je me laisse glisser le long de la barre. Malgré mes mains attachées, je retire ce bandeau et ce qui m’empêchait d’entendre.

Je me retourne en direction de la porte. Et là…

…

Ce n’est pas vrai ! Il était là durant tout ce temps, à m’observer. Il rit, il se retient de rire ! Je suis comme une chienne enragée, je n’arrive pas à me contrôler. Mes larmes inondent mon visage, j’ai besoin d’évacuer, il le faut, sinon… Dieu sait ce que je serais capable de lui faire.

Je fonce droit vers lui puis le dépasse pour sortir, mais il m’intercepte. Je me débats, il me tire à lui, je suis hors de moi. Je ne veux pas me calmer. Il me jette sur le lit et vient se poser sur moi.

Je le mords, le griffe. J’arrive à me délivrer. Une partie de catch. Cette partie tellement désirée… Oh que ça défoule… J’évacue ce qui s’est emmagasiné en moi…