4.6 Baignades *

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Attention, Ce chapitre contient des passages à caractère sexuels assez softs. le début et la fin seront signalés par des ***

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L'hiver est parti. Solène continue de me punir, toutefois, je n'ai pas subi de châtiment aussi important que ma nuit dehors dans le froid. C'est l'été maintenant. La Vice-Suprême est partie en vacances pour deux très gros mois. Solène est bien plus détendue depuis que sa mère est loin. Elle ne me punit presque pas depuis deux semaines sans surveillance maternelle.

Nous ne nous adressons pas encore la parole sauf en cas de nécessité. Notre ton est cordial dans ce cas. Je suis toujours furieux de ma punition nocturne et ne décolère pas depuis six mois. Cependant, Solène se montrant plus paisible et tolérante depuis quinze jours, je me calme un peu également. Je n'ai jamais été d'une nature conflictuelle, préférant négocier et parler plutôt que de me battre. Je n'ai jamais accepté l'injustice pour autant.

Cette situation m'échappe. Je ne contrôle rien. Nous étions si heureux au départ. Tout est parti de travers d'un seul coup, sans raison. Juste parce qu'une mauvaise femme a décidé de passer ses nerfs sur sa fille et que je m'y suis opposé. J'ai beau réfléchir, je ne regrette pas mon geste. J'aimais Solène à cet instant-là. Je crois qu'au fond de moi, je continue d'avoir des sentiments pour elle, en souvenirs de nos moments de bonheur.

Je suis furieux de son absence de réaction. J'aurais aimé que Solène me soutienne, me défende ou du moins m'explique et me demande pardon de sa passivité. Je m'interroge sur l'enfance de Solène, sur les raisons qui la pousse à être si docile et résignée. Comment l'Alpha traitait t'elle ses filles ? Solène a une sœur aînée, j'ai surpris une discussion où elle en parlait avec une amie.

Solène ne m'en a jamais parlée, je ne l'ai toujours pas vue, Solène ne reçoit ni appel ni courrier de sa part. Parfois, dans les paroles de Solène lorsqu'elle parle à ses amis, ou dans sa façon d'agir, on dirait que ma jolie blonde n'envisage pas que les choses puissent être autrement. Sa mère régente tout et personne n'a son mot à dire, comme si tout était normal et parfait.

Nous devons assurer l'entretien de la maison d'Alpha Sophie en son absence. Nous nous y rendons de bon matin pour arroser les plantes. J'ai droit au siège passager et non le coffre dans la voiture. C'est ce que Sophie fait, les reproducteurs dans le coffre, les chiens sur les sièges. Nous faisons le trajet en silence. Sur place, Solène m'indique l'emplacement du tuyau d'arrosage et me demande de m'occuper de l'extérieur et de tondre la pelouse.

Sans un mot, je m'attelle à ma tâche. Je taille les rosiers, retirant les fleurs fanées. Les arbres sont correctement arrosés via un système automatique que je vérifie. Je complète le niveau de la piscine. Une voisine ramasse les quelques fruits et légumes régulièrement. Je cueille quelques-uns mûrs pour notre repas de midi et étale un peu d'engrais au pied des cultures. Je balaie les feuilles et autres poussières sur la terrasse et dans le jardin.

Solène nettoie l'intérieur. Elle passe l'aspirateur, aère les chambres et la maison et donne un coup de serpillière partout. Elle arrose les quelques plantes d'intérieur et fait les poussières des bibelots. Elle épluche le courrier et le trie en fonction de son importance, jetant les publicités directement à la poubelle. Elle nourrit les poissons et nettoie l'aquarium. Je la vois s'activer par les fenêtres.

Il commence à faire super chaud et j'ai faim. C'est bientôt l'heure du repas. J'ai presque fini. Il ne me reste plus que la piscine où je dois retirer les feuilles et faire le complément de produits. Je rentre à l'intérieur pour demander à Solène mon repas. J'aperçois les crochets d'accroche des chaînes pour ses reproducteurs. Ils dorment à même le sol dans le couloir. J'ai une pensée pour Numéro Un qui ne mérite pas ça.

Je continue à m'avancer, Solène m'arrête et me gronde. Elle est en train de passer la serpillière. Je vais tout salir. Je lui dis sèchement que j'ai faim et soif. Elle me fait reculer jusqu'à la terrasse. Solène va à la voiture et sort la glacière. Elle nous a prévu une salade de riz, des tomates, de la charcuterie, des boissons en quantité, la collation parfaite pour la chaleur.

M'interdisant de rentrer le temps que tout sèche, nous mangeons assis par terre, les pieds dans l'eau de la piscine. Une fois restauré, je m'attelle au nettoyage de la piscine en silence. Solène a fini son ménage. Elle rentre et ferme la maison. Solène n'attend plus que moi pour partir.

Je l'aperçois en train de se dévêtir. Le soleil se reflète sur ses cheveux d'or. Elle est en sous-vêtements et se glisse dans l'eau fraîche. Elle me dit de faire pareil. Sa mère interdit à quiconque de se baigner. Solène profite de son absence. Il fait si chaud. L'eau est tentante. Je décide d'obéir à Solène.

J'enlève chaussures, chaussettes, short et tee shirt. Je plonge. Je savoure cette sensation de fraîcheur. Solène fait des longueurs. Je l'imite. Nous nageons côte à côte. Soudain, alors que je suis en train de faire demi-tour pour entamer une nouvelle longueur, je ne vois plus Solène. Je la cherche du regard, un brin inquiet.

D'un coup, je coule. On me tire par les pieds. Solène remonte à la surface et nage à toute vitesse vers la sortie. J'ai bu la tasse. Solène est hilare à coté de l'échelle. Je suis furieux. Je sors pour me fâcher et me disputer avec elle. Son rire enfantin et cristallin fait aussitôt retomber ma colère devant sa joie si inoffensive.

Elle m'a juste fait une blague innocente, une du genre qu'on aurait pu se faire au tout début. Solène court autour de l'eau pour m'échapper. Je rentre dans son jeu et parviens à la saisir. Je la jette à l'eau et plonge. Elle tente de me couler de nouveau. Je fais de même. On se chamaille comme des gosses, retrouvant un peu de notre complicité d'avant.

En voulant la couler, je fais glisser par hasard sa culotte. Je décide de lui dérober et de nager vers le bord à toute vitesse. Je ramasse ses fringues et les miennes et me pose en bout de terrasse. Si elle veut se rhabiller, elle devra sortir sans sa culotte. Elle m'a vu m'enfuir, mais n'a pas compris. Je fais tourner sa culotte en l'air, comme exhibant un trophée de guerre.

— NON t'as pas fait ça ! Rends-la-moi tout de suite. Viens ici et rends la moi.

Je lui fais signe que je n'obéirais pas. Je m'assois à bonne distance et attends le spectacle, ou la punition. Elle rit et proteste, me supplie. Puis, Solène cherche un moyen de se cacher. Je tiens les vêtements à distance.

Je me rapproche du bord de la piscine et m'allonge à plat ventre sur le rebord, la tête près de la sienne, pour la mater. L'eau m'empêche de voir vraiment, je fais comme si je voyais tout pour faire rougir ma jolie blonde. Je suis fier de ma connerie.

Solène essaye de me tirer à l'eau, mais manque de force. J'en profite pour mettre les bras dans l'eau et lui touche les fesses pour rire. Elle râle, me gronde de nouveau en me traitant de sale gosse. Elle pourrait me punir avec les électrodes. Elle ne le fait pas et me laisse lui casser les pieds. Solène a vraiment un bon fond. Elle n'est pas volontairement méchante ou punitive. Elle me tire un bras pour retenter de me mettre à l'eau.

Je lui dégrafe son soutif et le jette au loin. Elle est nue et je suis hilare. Elle saute hors de l'eau pour essayer de m'enlever mon caleçon. Elle ne parvient qu'à se retrouver à demi dehors les fesses à portée de mon visage. Je finis de la sortir de l'eau en riant. Je la traîne sur une sorte de lit de bronzage rond. Elle est furieuse. J'ai envie de me faire pardonner. Elle est si belle.

******************* Début*********************

Je lui dis de ne pas avoir peur, je n'irais pas jusqu'au bout, je m'y refuse. Je veux juste me faire pardonner ma bêtise puisqu'elle n'a pas utilisé son bracelet. Je m'allonge alors sur ses jambes et embrasse avec tendresse son entrejambe. Solène se tait et s'immobilise aussitôt. Elle devient rouge et gigote. Solène me dit que je n'ai pas à faire ça, elle n'est pas fâchée, elle n'en a pas envie. Ses petits cris et la moiteur qui arrive me disent le contraire.

Avec douceur, je l'embrasse intimement. Je titille son sensible bouton avec ma langue. Elle cache son visage dans ses mains. Je remonte. Mes doigts s'occupent de son entrejambe et je l'embrasse tendrement. Très vite, elle commence à gémir, poussant un cri de plaisir que j'étouffe en l'embrassant. Je la laisse haletante se remettre.

*****************************Fin. Il se fait pardonner sa bêtise **********.

Je vais chercher ses vêtements. Je me rhabille en lui tournant le dos, pour qu'elle ne voit pas mon entrejambe gonflé. Ce soir-là, j'ai droit à une énorme assiette de nourriture. Ce soir-là, je rêve de nouveau du corps de Solène et doit me calmer avec la main.

Depuis, je n'ai pas été puni durant toutes les vacances de l'Alpha. Sophie rentre demain. Nous devons retourner chez elle. Comme la dernière fois, je fais l'extérieur, Solène l'intérieur. Nous mangeons au bord de la piscine, Solène m'invite à me baigner. Sauf que cette fois, elle a enfilé un maillot de bain une pièce, pour que je ne puisse pas la déshabiller. Cela me fait sourire. Nous nageons tranquillement. Nous sommes sages cette fois.

Je veux lui montrer que quand elle est gentille, je peux l'être aussi. J'attends qu'elle se mette au bord pour reprendre son souffle après plusieurs longueurs. Je m'approche d'elle et l'embrasse doucement. Je la caresse. Je veux qu'elle passe un bon moment, sans sexe, juste des câlins, pour qu'elle cesse de me punir. Je veux retrouver la gentille Solène, celle que j'aimais tant.

Je la couvre de bisous doux. Je veux lui prouver que je suis content d'avoir pris l'air. Je rêve qu'elle empêche sa mère de me cogner. Je me montre tendre. Solène me câline aussi. Cela fait tellement du bien. Nous restons toute l'après-midi dans l'eau à nous caresser et nous embrasser avec tendresse.

Lorsque nous rentrons à la maison, nous nous changeons et continuons à nous choyer sur le canapé. Cette fois, mon entrejambe ne réagit pas ou peu. C'est très doux et soft. Nos corps ont besoin de tendresse, l'un de l'autre, avec douceur et calme. Nous nous faisons à manger, rangeons la maison, regardons la télévision en se câlinant. Solène reçoit un appel d'une copine blottie dans mes bras. La gentille Solène est de retour. Ma gentille Solène. Ma si douce Solène.

Pendant trois jours, nous revivons nos premiers moments. Nous cessons de nous disputer, et même nous nous reparlons avec tendresse. Je n'arrête pas de l'embrasser. Je me colle à elle, même quand elle travaille. Je la fais rire de nouveau.

Je revis avec bonheur nos premiers instants, ceux où nous apprenions à nous connaître et à nous aimer. Solène m'aime et souffre autant que moi de cette situation épouvantable. Maintenant, j'en suis sûr. Ma jolie blonde n'a rien à me reprocher, elle ne veut pas me punir. Elle y est obligée par sa monstrueuse mère. Solène n'avait pas la force de s'opposer à elle avant, je suis sa force dorénavant. J'aime tellement Solène.

Elle reçoit un mail de sa mère qui a inventé une nouvelle torture. Attacher le reproducteur sans vêtements en plein soleil. Elle l'efface après un soupir. Enfin. Ma Solène ignore enfin les ordres de sa mère.

Je l'aime tant. J'ai de nouveau envie d'elle. Toutes les nuits, ma main me calme de mes pulsions animales. Sa mère vient demain. J'ai hâte de voir Solène l'empêcher de me faire du mal. Je suis encore plus pot de colle. Solène me rend mes baisers et mes caresses. Solène n'est plus fâchée contre moi. Je suis si heureux.

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