Samedi 28 Août 1/3

14 minutes de lecture

Nico dort paisiblement, un bras sur le ventre de Delphine et le visage enfoui dans ses longs cheveux, lorsque retentit son téléphone. D’un sursaut, il ouvre les yeux, pensant qu’il s’agit de son réveille-matin. Il vérifie l’heure affichée : cinq heures vingt-sept ! Merde c’est quoi ce bordel ? Putain c’est le téléphone ! Très vite, il saisit son portable et décroche.

« Fait chier c’est qui ? demande Delphine très énervée avant même que Nico ne puisse parler à son interlocuteur, qui semble être très, voire même trop, matinal !

—Allô, qui c’est ? interroge-t-il d’une voix basse et encore endormie.

—C’est moi ! Nico reconnaît la voix de Dao, bien qu’elle soit nouée par des sanglots ! D’un seul coup, il se redresse et s’assied au bord du lit.

—Dao ? Qu’est-ce qui se passe ?

—Viens me chercher je t’en prie, j’en peux plus ! elle pleure à chaudes larmes, Nico a du mal à comprendre tous les mots qui se noient au fond de sa gorge.

—Qu’est-ce qu’elle veut !? Elle fait chier celle-là ! Elle t’a confondu avec son dealer ou quoi ? Delphine n’apprécie pas d’être réveillée en pleine nuit. Face à ses remarques, Nico se lève et va poursuivre sa conversation téléphonique dans la cuisine pour ne plus déranger sa petite amie des week-ends qui aimerait tant dormir.

—Où t’es ? demande-t-il inquiet !

—Au Pink Dolls ! Viens vite ! implore-t-elle. Il semblerait qu’elle n’ait rien entendu des remarques de Delphine !

—J’arrive ! »

Au Pink Dolls ? Mais qu’est-ce qu’elle fout là-bas ? Il pose son portable et se glisse à petits pas dans la chambre de Delphine pour récupérer ses affaires. C’est un club de strip-tease ça ! Delphine s’est rendormie, tant pis, je la laisse dormir, je lui expliquerai demain. Il en ressort aussi vite que possible ! En fermant la porte d’entrée, il prend bien soin de ne pas la claquer. J’espère qu’elle ne va pas m’en vouloir ! Mais merde, qu’est-ce qui arrive à Dao ? Sur la route, il ne respecte aucune limitation de vitesse ; la circulation étant loin d’être intense, il estime que pour une fois, rouler un peu plus vite que ne l’autorise le code ne mettra personne en danger, il espère juste ne pas croiser une patrouille de police. Lorsqu’il arrive devant le club, il la voit assise sur le trottoir, dans la même position qu’elle se trouvait quelques heures plus tôt dans les locaux de leur entreprise. Sur le coup, il ne remarque pas à quel point elle est peu vêtue. Dao, ayant entendu la voiture arriver, lève la tête. Dès qu’elle reconnaît le véhicule de Nico elle se redresse et se jette à l’intérieur. Elle ne prend même pas le temps de mettre en place sa ceinture de sécurité, elle demande juste à son ami de l’amener chez lui. Elle s’adresse à lui comme s’il s’agissait d’un simple chauffeur de taxi. Assise à la place du mort, elle ne regarde même pas Nico, la tête tournée vers la fenêtre, elle continue de pleurer. Lui, il n’ose pas parler. Il s’exécute et prend la direction de son appartement sans poser de question. Nico, jetant un coup d’œil discret à sa triste passagère, remarque sa tenue étrange. Pieds nus, vêtue uniquement d’un maillot de bain deux pièces jaune fluorescent, tenant son téléphone à la main, c’est tout ce qu’elle porte. Mais pourquoi est-elle habillée de la sorte ? Tout en restant attentif à la route, il jette un regard furtif sur le corps partiellement dénudé de sa passagère. Elle fait vraiment danseuse de strip club comme çà ! Il s’attarde un moment sur ses jambes. Elles sont courtes, mais très bien proportionnées avec le reste de son anatomie. Ses petits mollets et ses cuisses sont musclés, sans pour autant avoir des jambes de sportive. Physiquement elle est parfaite ! Son regard se détourne un instant vers sa poitrine. Elle a vraiment de beaux seins ! Ils semblent fermes et tiennent bien droit. Ses yeux glissent vers son ventre plat et ses hanches, ce qui suscite une réaction dans son bas-ventre. Merde, je bande ! Mais elle bosse au Pink Dolls ou quoi ? Oui elle doit certainement y travailler ! C’est bizarre quand même ! En plus, on dirait qu’elle fuit quelqu’un ! Si elle travaille là, elle doit bien avoir une tenue de rechange ! Et un sac ! Alors pourquoi partir comme une fugitive ? Pendant tout le trajet du club jusqu'à chez Nico, aucun des deux ne rompt le silence, tandis que la radio diffuse de la musique en arrière-plan. Nico allume une cigarette et en offre une à Dao, qui la prend sans le regarder et ouvre la fenêtre. Une fois garés, Dao sort de la voiture et se dirige vers la porte d'entrée. N'ayant pas les clés, elle attend en tournant son visage vers le mur, comme si elle essayait de cacher ses larmes, qui semblent presque avoir cessé de couler. Nico ouvre la porte d’entrée de l’immeuble et la maintient ouverte pour permettre à Dao de passer. Lorsqu’ils se retrouvent dans l’ascenseur, le souvenir du baiser loupé avec Delphine ressurgit sans prévenir. Et dire que la dernière fois où j’ai pris cet ascenseur avec une fille c’était avec Delphine ! D’ailleurs ce n’est pas forcement un bon souvenir, je me souviens comme je me suis sentis mal et ridicule après cette tentative de baiser qui n’en était pas un ! Dao étant dos à lui, il n’a d’autre choix que de scruter son bassin et son fessier que le string ne peut recouvrir, puisque la fonction de ce dernier n’est pas de cacher, mais bien de dévoiler. Le pénis du jeune homme ne cesse de durcir, à tel point qu’il en a mal, il aimerait le sortir de son pantalon un peu trop étroit, mais la situation ne se prête guère à ce genre d’agissement. En tentant d’être discret, il glisse sa main dans la poche et essai de placer son sexe dans une position plus confortable. Une fois dans l’appartement, Dao prononce enfin ses premiers mots, tout en s’essuyant le visage :

« Je peux prendre une douche ?

—Oui, bien sûr ! Je te donne une serviette propre, ne bouge pas ! il se rend dans son dressing pour lui prendre le linge propre.

—T’aurais un T-shirt et un caleçon aussi ?

—Heu, ouais, j’ai ça… » Il saisit les vêtements qu’elle réclame et lui dépose dans la salle de bain.

Pendant que la demoiselle prend sa douche, il en profite pour mieux positionner son sexe et pour ranger un peu le désordre qu’il peut y avoir chez lui. Comme il apparaît que Dao n’est pas pressée de sortir de la salle d’eau, il décide de changer les draps du matelas qui se trouve sur le sol de son dressing-room. Ils ne sont pas à proprement dit sales, puisqu’il ne dort jamais là, mais il craint qu’ils soient quelque peu poussiéreux… Lorsque Dao ressort enfin, Nico s’immobilise. Il la fixe avec désir, son bas-ventre qui s’était apaisé, lui fait de nouveau mal. Pourtant, sa tenue est loin d’être sexy. Le boxer que lui a prêté Nico est peut-être un peu trop petit pour elle ; de ce fait, il englobe parfaitement son splendide fessier, et le T-shirt quant à lui est trop large, le vêtement est de taille L, Nico ne l’avait pas acheté, mais des amis lui avaient offert en retour de vacances, on peut lire “I Love NY “ sur le devant. De par sa trop grande taille, le col retombe sur l’épaule gauche de Dao, dévoilant une infime partie de son sein. Sans être sexy, et sans être vulgaire, contrairement à sa précédente tenue, elle a un côté intime et excitant. Peut-être est-ce dû au contexte, car Nico n’a pas l’habitude de recevoir des filles à dormir chez lui, surtout si peu habillées.

« Je t’ai préparé le lit, fini par dire Nico en désignant le matelas.

—Tu dors où ?

—Moi ? Là dans mon lit ! cette fois-ci, il montre le clic-clac qui se trouve dans la pièce juste en face du dressing.

—Je veux que tu restes avec moi… Dors avec moi s’il te plaît…

—Heu… OK ! »

Mais à quoi elle joue ? Je comprends pas ce qu’elle veut ! Elle ne me parle que pour me demander des services, elle ne m’a même pas dit une seule fois merci, et maintenant elle veut que je dorme avec elle ! Elle veut coucher avec moi ? Non, je pense que je suis un peu trop excité pour avoir un bon raisonnement, elle veut juste de la compagnie ! Oui voilà, juste un ami sur qui elle peut compter ! De toute façon, je suis avec Delphine moi… Même si je suis très émoustillé par son corps, je suis un mec fidèle et ne ferai donc rien qui puisse m’être reproché !

Pendant que Dao s’installe dans la couche de fortune, Nico se déshabille dans le salon et enfile un caleçon large avant de la rejoindre. En mettant son téléphone à charger, il constate qu’il est déjà six heures trente et une. Heureusement, il ne travaille pas aujourd’hui, ce qui n’est pas le cas de Dao qui est prévu pour quatorze heures. Dao s’étant mise à droite en position fœtale, Nico s’allonge à gauche. Après quelques secondes, elle lance son bras en arrière pour attraper celui de Nico, puis elle le rabat autour de sa taille, entraînant Nico à se mettre dans la même position. La main du jeune homme touche le ventre de Dao, ses doigts entremêlés avec les siens. Son sexe se retrouvant collé contre le bas des reins de sa petite sœur, qu’il est pourtant bien loin de considérer comme un membre de sa fratrie à cet instant précis, il n’a qu’une peur qu’elle se rende compte de son excitation ! Pourtant, comment ne pourrait-elle pas le remarquer ?

« Merci… Je te l’avais pas encore dit, mais merci pour tout !

—De rien… Mais faudra quand même que tu m’expliques un jour…

—Je sais pas si j’y arriverais, et par quoi commencer ?

—Par les drogues, comment ça se fait que t’en prennes maintenant ?

—Tu sais ?

—Oui ! J’avais pas compris au début, c’est Patrick surtout qui l’a remarqué !

—Patrick ? Alors lui aussi est au courant ? Et qui d’autres ?

—Quasi tout le monde je pense !

—Benji ?

—Oui bien sûr !

—… La première fois que j’en ai pris, c’était pour ne pas paraître coincée. J’étais avec Steve, on venait de rentrer du travail et j’étais un peu fatiguée. Lui était assez chaud, on n’avait encore jamais couché ensemble, mais lui en avait très envie. Il s’est tapé un rail devant moi et m’en a préparé un. Il me disait que ça allait me réveiller et qu’en plus, la baise sous coke, y’a rien de mieux ! Que tes sensations sont multipliées ! Même si j’étais assez réticente à en prendre, j’étais en même temps curieuse de vérifier ses affirmations. Et puis, c’était juste pour une fois, histoire de ne pas mourir bête comme on dit, ça ne pouvait pas me faire de mal ! Après quelques instants, je ne ressentais toujours rien, il s’en est fait un autre, pour lui, puis un pour moi. Après ça, c’est vrai que me suis sentie moins fatiguée, effet placebo ou effet réel de la coke, j’en sais rien, mais le fait était là, j’avais retrouvé la forme ! Puis on a baisé… Excuse-moi de parler si crûment, mais c’est ce qui s’est passé. C’était super, j’avais rarement pris mon pied comme ça ! Comme on n’arrivait pas à dormir, on l’a fait plusieurs fois. En plus il avait pris du Cialis[1], comme il boit beaucoup d’alcool et que lui en snif richement depuis longtemps, il a un peu de mal à avoir la gaule de suite sans médocs ! Du coup tu comprends que ça ait duré longtemps ! Enfin bref, quoiqu’il en soit, c’était super sexuellement parlant ! Et puis, je te rappelle que j’étais en pleine période de révision à cette époque, et entre le travail et Steve qui voulait tout le temps sortir, j’y arrivais plus. Du coup, c’est là que j’ai commencé à en prendre régulièrement. Au début, c’était seulement le soir, pour que j’arrive à rester éveillée lorsqu’on rentrait et me permettre ainsi de travailler mes cours. Le problème, c’est que la coke n’annihile pas du tout la fatigue ! Comment expliquer, c’est comme si tu arrivais à bloquer les signaux que ton corps envoie à ton cerveau pour lui indiquer qu’il a besoin de repos. Donc ton corps est fatigué, mais tu ne le sais pas, jusqu’à ce que la connexion refonctionne ! En gros, le matin, quand la drogue ne fait plus effet, et bien t’arrives pas à te lever ! T’entends même pas le réveil sonner ! Et toute la journée, t’es au radar ! Du coup pour palier à ça, et bien t’en prends de plus en plus et de plus en plus tôt dans la journée ! Sans compter l’accoutumance qui commence à se faire ressentir… T’as pas une clope ? »

Nico, qui jusqu’à présent était resté silencieux à écouter l’histoire de Dao, tout en lui effleurant le bas du ventre du bout de ses doigts et en se concentrant sur son ithyphalle, qui lui fait de plus en plus mal, pour qu’il reste le plus immobile possible, se lève en prenant bien garde à ce que Dao ne voit pas son érection et revient avec un paquet de cigarettes, un briquet et un cendrier, qu’il pose près de son hôte. Après s’être allumé une cigarette, elle reprend son récit pendant que Nico se repositionne derrière elle :

« Pendant les exams, je me sentais pas bien, j’avais du mal à rester concentrée. J’avais qu’une envie, aller me faire un rail ! Mais je pouvais pas, j’étais coincée dans cette pièce ! J’avais l’impression qu’elle se refermait sur moi, et puis j’avais des bouffées de chaleur ! J’arrivais plus à rien, je n’avais qu’une envie, sortir de là, sortir de cette salle qui m’oppressait et prendre ma dose ! Du coup, j’ai tout loupé ! J’avais pris de la coke pour m’aider à réviser, et ironie de la chose, cette même coke m’a fait rater mon diplôme ! Les effets positifs que je pouvais y avoir trouvés disparaissaient tous les uns après les autres ! Même le sexe sous coke n’avait plus le même effet, c’était plus l’extase ni euphorique comme les premières fois… Pour le sexe, il n’en restait que le côté désinhibé, et là, je peux te dire que ça fonctionne bien ! J’ai fait des choses que je n’aurais jamais pensé faire ! Tu le gardes pour toi ce que je te raconte, mais je me suis retrouvée avec des godes-ceintures… Pas besoin de te dire ce que j’en faisais, tu l’as compris… Il aime bien s’habiller avec des dessous féminins et il me demande de l’insulter, parfois même de lui uriner dessus, j’étais un peu gênée, mais je le faisais quand même, je pense que sans drogue, je ne l’aurais jamais fait…

—Tu sais, en amour rien n’est sale, tant que c’est fait avec amour… Reste à savoir si tu l’aimes… Dao ne prête pas attention à l’intervention de son ami et poursuit.

—Sans que je m’en rende compte, il ne me reste plus que les côtés négatifs, les effets de manques accompagnés de petites crises d’hystérie, de grosse fatigue entre les prises, la fièvre parfois et bien sûr, le côté financier ! J’ai voulu tout arrêter après mon échec scolaire, mais j’y suis pas arrivée, surtout avec Steve qui n’hésitait pas à sniffer juste devant moi et qui m’en proposait à chaque fois ! J’ai pas tenu longtemps, à peine une journée… Et puis merde, ça revient super cher en plus ! Entre sa consommation, la mienne, les sorties, l’alcool, les factures et nos loyers, nos salaires ne suffisent pas ! On dépense bien plus que ce qu’on gagne ! On doit trois mille euros au type qui nous fournit ! Et je suis à découvert de mille deux ! J’ai dépensé tout ce que j’avais de côté… Y’a un mois environ, Steve m’a emmenée au Pink Dolls pour boire un verre, on avait bien rigolé ce soir-là. En discutant avec les filles, elles m’ont confié qu’elles gagnent très bien leurs vies, entre leur salaire, les pourboires, les commissions sur les boissons qu’on leur offre et sur les prestations qu’elles proposent aux clients, elles m’ont dit se faire entre cent et cinq cents euros par soirs avec en moyenne trois cent le week-end. Steve leur posait beaucoup de questions, surtout sur le comportement des clients, il voulait savoir s’il y avait de la prostitution ! Toutes les filles ont répondu la même chose ! Elles ne sont pas des putes ! Elles vendent un show, un spectacle, un jeu érotique, mais en aucun cas du sexe ! Pour ça, il faut s’adresser ailleurs, à des filles dont c’est le métier ! C’est ce qu’elles répondent aux clients qui réclament un peu plus ! Si le client ne veut pas comprendre et insiste trop, c’est le service de sécurité qui prend la relève ! Et puis Steve m’a dit connaître la tenancière des lieux et que si je voulais, je pourrais bosser ici tous les week-ends. Que ça serait bien, car “on “ pourrait gagner beaucoup d’argent, je sais plus vraiment ni comment ni pourquoi, mais j’ai dit oui. Ça m’avait l’air marrant de danser accrochée à cette barre de pôle dance, d’aguicher tous ses types qui ne regardent que toi ! Et le week-end d’après, j’y bossais ! Tous les soirs, Steve vient me voir. Il arrive après et part avant, en me laissant sa note… Une partie de ma paie passe dans ses frais ! Mais c’est pas grave, je gagne bien. Après avoir réglé ses dettes, je repars avec deux cents, deux cent cinquante euros ! Ça me fait près de cinq cents euros par week-end ! On a besoin d’argent, du coup j’étais super contente. Par contre, plus je bosse, et plus je prends de la coke. Et plus les semaines passent, et plus Steve me laisse des notes élevées, il offre des verres aux filles ! Et c’est moi qui paie ! Au lieu de repartir avec deux cents, je repars avec cent, voire cinquante ! En plus, la semaine dernière, il m’a semblé le voir embrasser une fille qui bosse avec moi ! Je lui ai demandé, mais il dit que non ! Ce matin, quand tu m’as vu pleurer, j’avais encore rien pris de la journée, j’ai voulu appeler Steve pour qu’il m’apporte quelque chose, mais c’est une fille qui a répondu à son portable ! Et là, je sais pas pourquoi, je me suis mise à pleurer et je me suis plus arrêté… Jusqu’à ce que tu viennes… Je te l’ai pas dit, mais ça m’a beaucoup aidée. Merci encore ! J’ai apprécié que tu ne parles pas, que tu ne me poses pas de questions, j’avais juste besoin d’une présence, d’une épaule, d’un ami, et tu étais là ! Merci !

—Et ce soir ? Qu’est-ce qui s’est passé ?

—La fille qu’il me semblait l’avoir vu embrasser, c’était bien ça, il l’a bien embrassé ! Elle est venue me voir, elle m’a dit qu’elle s’excusait d’avoir répondu au tél. de Steve quand j’ai appelé… Steve se la tape depuis deux semaines, il lui a dit qu’il n’en avait rien à foutre de moi, mais qu’il reste avec moi, car il arrive à faire ce qu’il veut de moi ! Que grâce à moi, il avait un apport financier en plus… Et là j’ai craqué, une fois de plus… »

[1] Cialis : médicament pour le traitement des dysfonctionnements érectiles.

Annotations

Vous aimez lire Georgie Marceau ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0