Le docteur Max est presque décidé à abandonner ses collègues, quitte à ce qu'ils finissent au bûcher. Il pense que c'est trop dangereux et trop compliqué de rester dans le passé, qu'ils ont fait une erreur en venant ici, qu'ils risquent de créer un paradoxe temporel, qu'ils doivent renoncer à changer l'Histoire et se contenter d'observer.

Il se rend dans la forêt où ils ont laissé leur machine à voyager dans le temps. Il vérifie que personne ne l'a vue ni touchée. Il l'active et entre le code pour retourner dans le futur. Mais au moment où il s'apprête à partir, il entend des cris et des coups de feu. Il sort de la machine et voit ce qui se passe.

Il voit le village en feu, envahi par des soldats armés, les habitants qui fuient, qui se battent, qui meurent, le docteur de la peste qui mène l'assaut, qui ordonne aux soldats de tout brûler, de tout tuer. Il voit le maire du village qui résiste, qui tente de protéger les siens, qui appelle à l'aide.

Il voit aussi le docteur Martin et le docteur Léa, qui sont sortis de l'auberge pour essayer de calmer la situation. Il les voit qui parlent aux soldats, qui leur montrent leurs remèdes, qui leur demandent de les écouter. Il les voit qui sont ignorés, insultés, menacés, capturés, ligotés, traînés.

Il comprend que le docteur de la peste les a dénoncé aux autorités royales pour les arrêter et les punir. Il est horrifié par ce qu'il voit. Il se sent coupable d'avoir voulu les abandonner, et responsable de ce qui leur arrive.

Il hésite entre deux options : partir ou rester. S'il part, il peut sauver sa vie et retourner dans le futur. Mais il doit laisser ses collègues à leur sort et accepter leur mort. Il doit aussi renoncer à sa mission et à son rêve de changer l'Histoire.

S'il reste, il peut tenter de sauver ses collègues et de continuer sa mission. Mais il doit affronter les soldats et le docteur de la peste. Il doit aussi prendre le risque de créer un paradoxe temporel et de modifier l'histoire.

Il doit faire un choix difficile. Un choix qui va déterminer son destin et celui de ses collègues.