Il s’appelait Zayne. Un adolescent solitaire. Ses cheveux noirs lui tombaient sur le front, ses yeux étaient fatigués par les nuits sans sommeil passées à coder, explorer des serveurs obscurs, et pirater ce que personne n’osait toucher.

Il n’était ni gentil ni méchant. Il voulait juste… comprendre ce que les autres ignoraient. Ce soir-là, il explora un coin oublié du net, un vieux lien qui menait vers une étrange archive. Un monde de jeu abandonné. Quelque chose de cassé.

Il cliqua. Et tout bascula. Le chargement était anormalement long. Quand le monde s’ouvrit, l’écran resta noir quelques secondes. Puis il vit un environnement étrange : Un paysage désert. Pas d’arbres. Pas d’animaux. Pas d’autres joueurs.

Juste… un silence pesant. Zayne fronça les sourcils. Il n’y avait rien. Mais il sentit… quelque chose.
Quelque chose qui le regardait. Soudain, une phrase apparut en lettres rouges au centre de l’écran. « Tu peux m’aider. »
Il cligna des yeux. Une deuxième phrase s’afficha : « Sors-moi d’ici… et je te rendrai plus fort que tu ne peux l’imaginer. » Zayne recula légèrement sur sa chaise. Son cœur s’accéléra. C’était sûrement un easter egg… une blague de développeur… non ?

Mais il était curieux. Trop curieux. Et il répondit, tout bas :

— "D’accord…"

L’écran se figea. Un grésillement se fit entendre, semblable à un souffle électrique. Zayne hurla. Sa tête se renversa en arrière, son corps convulsa, puis… plus rien. Ses yeux s’ouvrirent à nouveau… mais ils n’étaient plus les siens.

Il se redressa lentement, comme si chaque muscle obéissait à une nouvelle volonté. Ses mouvements étaient rigides, mécaniques. Ses doigts tremblaient d’excitation… ou de faim Son regard se tourna vers l’écran. Un sourire se dessina sur son visage. Comme skin un homme vêtu d'un manteau blanc et d'un peu noir, avec des yeux d'un rouge profond.

Mais ce n’était plus Zayne. C’était lui. Celui qui avait attendu dans les ombres, piégé dans un code corrompu. Celui qu’on appelait par un nom oublié depuis longtemps… Entity303. Il était enfin libre.

Et c'était...le début de sa vengeance.