11h22
La main massive du géomorphe s'ouvre face à Michel. Il décale son pied droit sur le côté et scrute attentivement son adversaire. Brusquement, une série de pics rocheux sont propulsés à la même vitesse qu’une balle de fusil d’assaut. Michel pivote d'un quart sur sa droite et effectue un pas chassé vif et précis laissant les projectiles s'écraser dans la parois derrière lui.
Dans la foulée il se replace face à la créature et pousse sur son pied gauche pour s'élancer. Son visage quasiment collé il observe le pic sortir de la crevasse située dans la main du géomorphe. Juste avant que la pointe ne touche son front, ses genoux se fléchissent, puis d'une roulade avant il passe entre les jambes du monstre et entaille une nouvelle fois ses articulations.
Un cri guttural retenti dans la vaste salle et envahit l'air par la réverbération sur les parois rocheuse. Le pied du géomorphe frappe violemment le sol qui vibre sous l'impact des coups. Michel se remet debout, laisse se jambes légèrement écartés, se penche un peu en avant et adopte un rictus sur ces lèvres tout en observant son adversaire.
— Viens là mon gros, me dis pas que tu as peur !
Le regard du géomorphe se fixe sur Michel. Sans prévenir un nouveau tir se produit...
Michel penche sa tête sur la gauche. Les pics s'écrase dans la roche. Avec des pas lents il se dirige vers le géomorphe qui continue ses tirs infructueux. Une fois proche du contact, il effectue une entaille ascendante sur l'articulation du bras gauche, transfère son épée dans son autre main et en refait une descendante sur le membre droit.
Malgré tout cela, je ressens la fatigue qui s'accumule chez lui.
L'air chargé de poussière force sa respiration et lui gratte la gorge.
Brusquement le géomorphe réplique d’un puissant coup de griffe verticale. D'un pas chassé, Michel l'esquive, mais sa transpiration s'accumule sur son visage rougit par l'effort. Autour de lui le sol est humide est parsemée de gravats.
Les sens de Michel s'effacent...
Me voilà dans un lieu apaisé.
Les sensations de Mizuki deviennent mes perceptions.
La pression à disparu, mais je garde cette inquiétude.
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