Ses gestes sous la couette sont discrets et son regard fixe celui de Mélanie.
Son sourire est nerveux.
Elle affiche un air détendu.
Le contact de leurs peaux nues qui s’effleure dans un souffle et des murmures.

— Tu es sûr qu’Henri a donné son accord pour qu’on puisse avoir un rendez-vous, Mélanie ?

Alors qu’il hésite, Mélanie prend un air renfrogné.

— Ne fais pas ta poule mouillée en me parlant pas de papa, et fais-moi l’amour.

Doucement, un liquide chaud se répand sur ses doigts. Mélanie serre les dents et ferme les yeux, puis des mouvements lents, un peu irréguliers, puis plus stables. La transpiration, les gestes doux, un baiser calme et tendre. Une main dans les cheveux. La douceur de la poitrine dans sa paume.

— Tes cheveux soyeux et tes petits seins sont parfaits, mais ce qui m’a séduit, c’est ta personnalité.

Son doigt glisse sur le téton dressé, un autre baiser, les langues s’entremêlent dans une respiration haletante. Son cœur bat fortement, le souffle de Mélanie est court. De petits cris discrets, rien d’explosif, mais des regards réciproques accompagnés de sourires joyeux.

— Tu sais t’y prendre, alors arrête d’hésiter et continue.
— Attends, on n’a pas oublié un truc.

Mélanie s’arrête soudain, puis repousse un peu Richard qui retire ses doigts.

— Carrément, c’est dans la poche de mon jean, maman les avait cachées.

Ses sensations s’effacent et mes perceptions se connectent aux sens de Shana.