Chapitre 2

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Le soleil se levait, le clocher de la ville retentit. Il était l’heure de se lever. Claire se leva rapidement, et après un passage bref dans la salle de bain crasseuse, en ressortie belle comme un ange, son doux visage faisait des jalouses, et tourner des regards, dans les bonnes comme dans les mauvaises situations ; et ses longs cheveux blanc descendant jusqu’à ses hanches. Elle était prête à partir quand Arthur arriva en courant, les cheveux ébouriffés en s’écriant « Je vais être en retard ! » Claire ne le regarda même pas et lui répondit « Comme tous les jours. » Elle prit donc le temps de boire une tasse de thé préparée par leurs grands-parents. Une boisson qu’ils savaient faire à la perfection.

en attendant, son frère, elle fut rejoint par Enara, qui habitait dans l’immeuble en face. Elles discutèrent en attendant d’être rejoint par Arthur avec qui Enara échangea un geste de la main. Cette dernière était brune aux yeux verts, et le portrait craché de sa mère en plus jeune.

Une fois partis tous les trois, ils discutèrent de leur week-end, avant d’apercevoir un attroupement autour d’un panneau. Ce dernier affichait habituellement les annonces du moments, les festivités ou même les animaux perdus. Mais aujourd’hui c’est une autre affiche. Le portrait d’un homme, le regard sérieux et perçant. La description rédigée dessous faisait office d’un homme d’une trentaine d’année, grand et blond, accusé d’actes terroristes et activement recherché pour possession illégale de Pierre de Pouvoir volé. Ce genre de pancarte était rare, la dernière remontait à quelques années, lorsqu’un homme d’un pays voisin avait franchi illégalement la frontière. Ce genre de comportement est gravement puni ici.

Le chemin était court, ils arrivèrent rapidement, et chacun alla voir ses amis. Tandis que Arthur rejoignait Thomas, Claire et Enara allèrent du coté de Pauline. Ces derniers étaient les seuls à ne pas prêter attention aux apparence. De ce fait, c’était aussi les seuls que les jumeaux pouvaient côtoyer. L’un était très calme et premier de la classe ; la deuxième était plutôt réservée mais pleine d’énergie lorsqu’elle se retrouvait seule avec ses amies.

Après de courtes discussions, ils rejoignirent la même salle de classe, où le premier cours de la journée allait se dérouler. Mr. Nikolaïdis ; un homme d’environ 1m90 mais qui courbait le dos, ce qui le faisait paraître plus petit, les cheveux noirs, avec de petites lunettes carrées sous lesquelles des yeux d’un bleu profond se cachaient ; entra dans la salle et ainsi, le cours d’histoire commença.

« Comme nous l’avons vu avant les vacances, nous allons reprendre sur l’histoire de notre pays. À la création, il n’y avait que terreur et violence. Les gens s’entre-tuaient, les morts étaient de plus en plus nombreux. C’est alors qu’un homme, Sir Vandermark prit les devants. Il brandit sa lance et cria en direction de ses ennemis : « Venez si vous l’osez ! Je ne mourrai pas avant d’avoir protégé tout mon peuple, ainsi qu’après leur avoir offert des terres digne d’eux ! Et puisse les divinités et les éléments m’accompagner dans ma quête ! » Sur ces mots, la foudre se mit à frapper autour de lui, et lorsqu’un éclair frappa la pointe de sa lance, tous autour de lui prirent peur. Mais ce n’est pas un corps sans vie qui en ressortit. C’est un homme, bien vivant, le même qui avait été frappé. Sir Vandermark avait survécu et une pierre brillante d’un jaune éclatant été accroché sous la pointe de son arme. Depuis cet événement, à chaque fois qu’il brandissait sa lance, la foudre frappait ses ennemis. Il devint craint de tous et de toutes, plus personne n’osait s’opposait à lui. Mais dans sa grande bonté, Celui qui deviendra le premier roi accorda le pardon à ses ennemis, qui lui offrirent une partie de leurs terres chacun. C’est ainsi qu’il créa le très grand royaume de Vandermark. A sa mort, il divisa son royaume entre ses fils et sa fille. Cette dernière hérita du royaume dans lequel nous vivons et dont le nom reste Vandermark ; l’un de ses fils, Sir Vanderson nomma son fief comme lui : le royaume de Vanderson ; et ses deux autres fils, vanderkarl et Vanderpaul travaillèrent ensemble pour créer leur royaume, aujourd’hui dévasté par une guerre civile, la contrée de Vanderbro.

Très peu d’archives des temps anciens subsistent. Beaucoup d’entre elles furent détruites lors d’une infiltration par l’un de nos pays voisin dans les locaux gouvernementaux il y a 30 ans. »

Thomas leva la main, et lorsque Mr. Nikolaïdis l’interrogea, il posa cette question : « Avant les vacances vous nous aviez dit que le royaume de Vanderbro avait été le plus neutre et le moins violent jusqu’aux trente dernières années, comment se fait-ils qu’il ait basculé aussi vite ? »

« Je vois que certains écoutent attentivement. Ce litige récent vient des réglementations sur les Pierres de pouvoir. Quelqu’un en as-t-il une chez lui ? »

A ces mots, Claire et Arthur se regardèrent : il est illégal pour un enfant, encore plus un étranger, de posséder une Pierre à son domicile. Les autorités récupèrent les Pierres et sont censées les rendre lors de la majorité, après le service militaire obligatoire ; en réalité, aucun adulte n’en possède, puisqu’aucune Pierre ne ressort des entrepôts de l’Armée Impériale.

« Chez nous, les réglementations sont suffisamment strictes pour que vous en soyez protégé. » continua le professeur. « Heureusement, vous connaissez suffisamment les lois pour savoir qu’elles sont interdites aux enfants, jusqu’à l’âge adulte où le gouvernement vous la rendra. Ce sont des pierres accordant des pouvoirs élémentaires à son propriétaire. Chaque soldat de notre Armée en possède une, alors n’hésitez pas si vous voulez vous battre pour votre royaume, dès votre service militaire vous pourrez accéder aux formations pour ainsi être engagé et défendre le royaume de Vandermark. »

Suite à une courte pause, il reprit : « Désolé je m’emporte un peu. Vous aurez tout le temps de réfléchir à votre orientation cette après-midi, pour le cours spécialisé sur ce sujet.

Après cela, le cours continua, la journée s’allongea et à la fin du cours d’orientation, le soleil était déjà bas. Cependant, ils allèrent, accompagné de Enara, aider Mme. Chasmes à l’épicerie.

Il était tard à présent, Claire et Arthur repartirent donc pour rentrer chez eux. Enara était rester aider sa mère à l’épicerie ; de ce fait, les jumeaux étaient tous les deux sur le chemin du retour. Ils discutaient, le ton bas, pour garder leur discussion strictement personnelle.

« Tu crois qu’on devrait remettre nos Pierres aux autorités ? J’ai peur qu’elles nous attirent des problème. » dit Arthur à sa sœur, qui lui répondit : « Je vois pas pourquoi on leur donnerait. C’est le dernier souvenir de nos parents et aussi ce qu’on a de plus précieux. Même Papy et Mamy pensent qu’on ne les as plus, alors autant faire profil bas avec les Pierres et se contenter de vivre notre vie. »

« Tu as probablement raison… mais tu ne penses pas qu’ils ont repéré ton envol d’hier ? Ou même ceux que tu as fait encore avant ? J’ai pas envie qu’on prenne trop de risques, tu devrais laisser ta Pierre à la maison. » continua le jeune homme.

« Non ! Les gens ne voient même pas le pendentif, tout ce que ça changerai c’est qu’on aurait pas pu récupérer notre argent à chaque fois qu’on se le faisait voler. Sans lui on aurait même pas de quoi payer le loyer. ». A ces mots, la discussion prit fin, Claire était trop bornée pour qu’ Arthur ne puisse avoir raison.

Au fur et à mesure qu’ils avançaient, l’obscurité était de plus en plus pressante, voire pesante. Dans cette obscurité, quelque chose se mit à briller sous la veste de Claire. Sa Pierre s’agitait, comme mue par une force extérieure. Prise de panique, elle la sortie de sous son t-shirt pour l’observer, et peut-être même de trouver un autre moyen de la cacher. Il était trop tard.

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