Non, je ne pourrai pas vous revoir sans pleurer,

Clochettes odorantes et pensives de mai

Qui fleurissez déjà au bord de mon parterre...

Vous célèbrez pour moi si triste anniversaire !

Votre parfum puissant embauma son départ

Vous trôniez sur la table en ce jour de nuit noire,

En petit vase bleu gentiment disposées

Par son amie Alice, en visite passée.

Vous jeter ? Franchement je n'en eus pas le cœur...

Vous fûtes sur son corps, la première des fleurs,

Et lorsque chaque année sonnera ce jour sombre,

Je vous déposerai à nouveau sur sa tombe.