Sa silhouette vert pâle m’est apparu devant les yeux.

Ses yeux à lui sont entièrement noirs, sans pour autant se révéler effrayants d’obscurité. Au contraire, naît de son regard une aura calme et posée.

Il est nu sans pudeur.

Compromis.

Goutte.

Mort.

Cynique.

- Hexchuse l’happroximhation dhe mhon haccent. Jhe suih eureux deh teh renchontrer. Nouh T’hatthendhions touhs.

Il me laisse le toiser d’un dégoût curieux tiré de notre passé. S’il sait qui je suis, il sait ce que je viens faire ici. L’histoire palpable de l’humanité depuis que je l’ai quittée.

L’éternité qui me sépare d’eux ne fait que commencer. Mais nous avons déjà divergé.

Eux me voient comme leur ancêtre cristallisé.

Je les vois comme les interminables vagues de gamins irresponsables qui m’ont trahis.

Quel parcours ont-ils suivi depuis que quoi.

Je ne sais que.

Et pourquoi faudrait-il que je le suivent.

Il me dit qu’il sait se téléporter, mais qu’il ne peut pas m’y emmener.

Alors nous marchons, et il semble flotter sur le sol comme une barque sur un étang, élancé comme un écoulement dynamique.

Dix-neuf ci ou ça.

Ici ou là ?

Que ne sais-je ce qui m’inspira ?

Où vais-je ici là ?