Sois ferme, Tary

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  Voilà, je pense que j’ai tout mis. Ouf, je savais que je n’utiliserais pas tous les cartons, et je suis sûre que les enfants auront besoin d’un peu de place. Après tout, c’est difficile pour eux, aussi, de devoir déménager sur une autre planète.

  David ne devrait pas tarder à rentrer, maintenant. Je ferais mieux de commencer à préparer le dîner. Mais avant, voyons où en sont les enfants.

  — Tony, as-tu fini d’emballer tes affaires ? As-tu besoin d’aide ?

  — J’ai presque fini. Ne t’inquiète pas pour moi, ce sera fini avant que le camion arrive après-demain.

  — Moi, aussi ! dit Évangeline depuis sa chambre.

  — J’ai besoin d’aide, moi. Je ne sais même pas par où commencer ! se désole ma petite Amaya.

  — Fais déjà le tri entre ce que tu veux mettre dans les cartons, c’est-à-dire les objets que tu ne pourras pas revoir avant d’atterrir sur Terranovia; et ce que tu mettras dans ta valise et que tu auras avec toi pendant tout le voyage.

  — D’accord. Et après ?

  — Après, nous t’aiderons à tout ranger.

  — Je suis de retour, crie soudain David depuis le rez-de-chaussée.

  — Ok, donc, Amaya, tu fais ça. Évangeline et Tony, vous l’aiderez après. Moi, je vais rejoindre David et préparer le repas.

  Je n’ai pas vraiment l’impression d’avoir fait l’unanimité, mais bon, ils n’ont pas le choix. Il faut que je sois ferme !

  David me raconte sa journée pendant que je cuisine le diner. Ça lui a fait tellement de bien de revoir ses amis. Faut dire que 5 ans sans les voir, c’est très long. Mais quelle idée qu’il a eu d’habiter dans une autre planète. Mais surtout, pourquoi est-ce que j’ai accepté de le suivre ? Bon d’accord, depuis que mon mari est décédé, j’ai du mal à joindre les deux bouts, mais bon, j’aurais pu tout aussi bien me trouver un troisième travail ! Bon, c’est aussi pour les enfants qui voulaient se rapprocher de leur oncle et vivre une nouvelle aventure… Pff, quelle idée !

Allez, Tary, arrête de penser négativement. Tout va très bien se passer.

  Comme s’il lisait dans mes pensées, mon frère enchaîne sur sa planète d’adoption. Il n’a pas réussi à convaincre ses amis à y habiter, mais garde l’espoir de les voir venir lorsqu’elle sera un peu plus colonisée. Effectivement, avec seulement 2 grandes villes et une dizaine de villages, ça fait peu.

  Grandes, grandes, pas si grandes que ça non plus. La première ville a été construite il y a 30 ans avec les premiers colons. Ils étaient une centaine à atterrir à cette époque. Tous les 10 ans, l’état mondial envoie une centaine d’autres personnes. Aujourd’hui, il y a très exactement 428 personnes, hommes, femmes et enfants à avoir immigré sur Terranovia. À ce chiffre, nous devons ajouter les naissances sur la planète (les vrais Terranoviens), soit un total de 752 habitants. Vu comme ça, on peut comprendre que 325 pour la première et 250 pour la deuxième ville puissent sembler « grandes ».

  C’est la première fois que l’état mondial envoie 1500 êtres humains d’un coup dans un vaisseau. On va tripler le nombre d’habitants en un seul coup. J’espère que les Terranoviens ont bien préparé le coup. Malgré que David me dise que oui, mes mauvais pressentiments restent.

Bon allez, ce n’est pas grave, ce n’est que mon imagination. Tout va bien se passer ! Il faut que je me concentre sur ce que je fais, et sur ce que me dit mon frère, aussi…

  — Les enfants, le dîner est prêt !

  Ouf juste à temps pour regarder en même temps mon émission préférée du moment : Une nouvelle vie, quelle aventure ! C’est le dernier épisode aujourd’hui, je ne voulais pas le manquer. 2J’ai vraiment aimer suivre les péripéties d’Aline dans sa nouvelle vie. De simple secrétaire, elle a suivi des études à temps partiel en plus de son emploi, et tout ça en étant mère célibataire ! J’ai beaucoup d’admiration pour elle. Ça a vraiment été dur pour elle, surtout quand ce professeur Rochon s’était moqué de son travail. Celui-là, on est plusieurs à avoir envie de lui tordre le coup, moi la première. Quelle tête de cons ! Bref, aujourd’hui, on va voir si elle a réussi ses examens finaux, et donc si elle va enfin pouvoir devenir Comptable. Cela fait un an que Cédric la suit avec le Dr Johanson. Ah Cédric ! C’est mon journaliste préféré, toujours à poser les bonnes questions, il n’hésite jamais à aider ou aiguiller et en plus, il est beau. Et c’est bien là son point fort, pour moi, en tout cas.

  Comme on s’en doutait tous, Aline a eu son diplôme, et une embauche dans l’une des meilleures entreprises de sa région. Elle va pouvoir souffler un peu. Ne plus être obligée de compter le moindre centime doit être d’un grand soulagement. Tandis que je couche mes petits monstres, David fait la vaisselle et du rangement. Il m’a dit qu’il voulait me parler de quelque chose après. En général, quand il me dit ça, c’est mauvais signe. J’essaie de me concentrer sur mes petits loups, car c’est un moment privilégié que j’aime avoir avec eux, chacun leur tour. Ces dix minutes à discuter de ce qu’on veut, en tête à tête, sont sacrées. Mon grand garçon, Tony me parle plus des livres qu’il a lu sur Terranovia que de sa dernière journée au collège. Je n’arrive pas à savoir si c’est parce que c’est trop dur pour lui ou si c’est parce qu’il est tellement excité à l’idée de partir bientôt. Je me rappelle de ses yeux qui brillait quand il me parlait, avec son oncle et ses petites sœurs, de tous les points positifs qu’il y a à partir vivre là-haut. Évangeline me raconte tout de sa dernière journée à l’école et surtout de la fête surprise que ses camarades de classe accompagnés par la maîtresse lui ont organisée. Elle est très émue et pleure, mais elle m’assure que ce sont de bonnes larmes. De bonne larmes. C’est quoi, ça ? Je n’ai pas vraiment compris ses explications préférant hocher de la tête avec un petit sourire pour garder la tête haute. Ma petite puce Amaya me parle succinctement de sa journée, elle préfère que je lui raconte une histoire avant d’éteindre la lumière.

  Une fois le rituel du soir fait pour chacun, je redescends rejoindre David qui m’attends allongé sur le sofa.

Ah, il est allongé, ce n’est pas bon signe non plus, ça !

  — David, ça va ? Tu es fatigué, tu veux qu’on parle demain ? me tentais-je.

  — Non, ça va, je me demandais, juste comment j’allais te dire ce que je veux te dire.

Oh oh !

  — Je ne sais pas vraiment comment tu vas réagir. Mais, saches tout d’abord, que je l’ai fait pour toi et les enfants.

  — Quoi ? Qu’as-tu fait ?

Il commence à me faire peur. Quelle nouvelle bêtise il a encore imaginer ?

  — Comme il n’y a pas mille façons de dire les choses, voilà, je t’ai inscrite pour l’émission Une nouvelle vie, quelle aventure !

  — Quoi ? Tu as fait quoi ?

  — Je t’ai inscrite pour ton émission préférée.

  — Bien tenter, mais non. Il est hors de question que je passe plus d’un an à me faire suivre par un journaliste, qui va guetter tous mes faits et gestes, qui plus est. C’est un gros NON ! Je veux que tu me désinscrives tout de suite.

  — L’émission a déjà acceptée.

  — Je te demande pardon ? Tu plaisante, là, j’espère ?

  — Non. Cédric et son équipe arriveront demain pour les préparatifs.

  — Non, non, non et encore non. Tu te débrouilles comme tu veux mais tu annules ce rendez-vous. J’ai d’autres chats à fouetter, entre le déménagement, le voyage, les préparatifs pour notre arrivée, sans compter les enfants. Non, je ne peux pas et je ne veux pas. Rappelle-les tout de suite ! lui criais-je en allant m’isoler dans ma chambre pour éviter toutes l’argumentation qu’il a en tête pour me convaincre de suivre son idée.

  J’ai super mal dormi. Il faut vraiment que j’apprenne à affronter les moments que je n’aime pas sur le moment où ça se présente au lieu de fuir comme je l’ai fait hier. Au moins, David me connait, il sait comment je suis, je n’aurai donc pas à m’excuser de mon comportement puéril. La seule conséquence négative, c’est qu’au lieu de dormir, je pensais à mon argumentation à moi pour contrer la sienne. Ça fait un moment maintenant que je suis réveillée, mais j’ose à peine toucher à cette poignée. Mais là faut vraiment que j’y aille… il faut que j’aille faire pipi. VITE.

  Hum, cette bonne odeur de culpabilité. Ma puérilité est de fuir les conflits, celle de mon grand frère est de se faire pardonner en me préparant un bon petit déjeuner. J’aime ça quand il culpabilise de m’avoir agacée. Il a toujours été très protecteur avec moi, un peu trop d’ailleurs. C’est sûrement pour ça qu’il a tant insisté pour que je déménage sur sa planète, il pourra mieux m’aider. Il est vraiment gentil, je devrais peut-être,

Non Tary, non. Ça suffit, maintenant. Il faut être ferme et tenir bon. Il n’y aura pas de journaliste. Vite, rappelle-toi des arguments que tu as trouvés.

  Bon, c’est le moment d’affronter mon frère. Aïe, que je n’aime pas ça ! Lui, bien entendu, est tout sourire en me tendant mes toasts. Malgré tout, je peux voir dans ses yeux qu’il n’a pas bien dormi lui non plus. On n’aime pas ça tous les deux se disputer. On s’était pourtant promis dans notre enfance de ne jamais devenir comme tous ses adultes qui ne se comprennent plus et détruit à petit feu sous le coup des disputes. Allez, on va se parler calmement, on est des adultes maintenant, on doit pouvoir s’exprimer sans crier !

  Nous entamons notre discussion après avoir bu mon café. Il le sait que je suis indiscutable avant ma tasse de café. Ça aussi c’est sacré !

  — Tary, pour hier, tu sais, je ne voulais pas te faire de la peine ou te contrarier. Mais je pense vraiment que c’est bien pour nous tous. Tu t’apprêtes tout de même à déménager extrêmement loin et dans une planète qui vient juste de commencer à être colonisée. Je sais que tu t’inquiète des structures existantes et surtout de celles qui n’existe pas encore. Mais on y va aussi pour créer quelque chose de nouveau. Je pense vraiment que de nous faire suivre par cette équipe avec le Dr Johanson peut nous faire beaucoup de bien et t’aidera sûrement.

Ah cette tactique du « nous ». Bien sûr, il n’a pas fait ça que pour moi, mais aussi pour lui, et surtout mes enfants… comment me faire culpabiliser, méthode numéro 1.

  — Non, je ne suis pas d’accord avec toi. Je peux, ou plutôt, nous pouvons réussir tout seul. Nous nous sommes toujours débrouillés seuls, quoi qu’il arrive. En plus, nous ne sommes pas vraiment seul. Tu es là toi. Je sais très bien, que tu ne nous abandonneras jamais, et que tu feras toujours tout pour notre bonheur. C’est bien pour ça que tu voulais tant que je déménage chez toi, pour être proche de toi, pour que tu t’occupes de nous. Donc tu vois, nous n’avons pas besoin de cette équipe de tournage. Les as-tu appelés, hier ?

  — Oui, je les ai appelés. Mais réfléchis-y encore, s’il te plaît. Si tu penses que ça ne t’aidera pas plus, pense au moins aux autres familles qui rêvent de changement mais qui n’osent pas franchir le pas. Vois à la télé, dans une émission très populaire, une famille entière prendre le risque d’aller sur une nouvelle planète où il n’y a pas encore de grosses villes, ni de grosses infrastructures. Une planète qui est encore sauvage sur la quasi-totalité de sa surface. Tu pourrais les aider à faire le premier pas, à avoir le courage de le faire.

Ça, c’est la tactique du « Et les autres, alors ». Bien sûr, il ne faut pas que je sois égoïste. Il faut aussi que je pense aux autres… comment me faire culpabiliser, méthode numéro 2.

  — Non, je ne suis toujours pas d’accord avec toi, David. Je suis désolée, mais avec tout se qui s’est passé cette année, je pense avoir le droit de penser à moi d’abord. Et tant pis pour les autres.

  Voilà, ça s’est bien dit. Il ne peut qu’acquiescer. J’ai vraiment eu une année difficile. Du calme. C’est tout ce dont j’ai besoin, du calme dans ma vie. Et puis, après tout

Tient, qui peut sonner à cette heure ci ? Je n’attends personne, pourtant, et, NON il n’a pas osé ?!

  — David, tu ne les as pas appelés ?

  — Bien sûr que si. Mais, Cédric m’a dit qu’il voulait te parler pour te faire changer d’avis.

  — Et il ne pouvait pas téléphoner, comme tout le monde ?

  — Ben, tu n’aurais pas répondu…

  — Tu leur as dit ça ? Mais pourquoi tu leur as dit ça ? Je veux que tu les fasses partir, maintenant !

  — Non, je ne peux pas, je dois filer… dans ma chambre.

  Ah ah ah, il se moque de moi maintenant. Mais qu’est ce que je vais faire ? Laisser sonner. Ils finiront bien par partir, de tout de façon, non ?

Mais quelle gamine je fais à rester là au beau milieu du couloir, à avoir peur d’ouvrir une porte. Allez, Tary, un peu de courage ! Qui pourrait croire que tu as 33 ans alors que tu réagis comme une gamine de 15 ?

  — Allez vous en, je ne veux pas vous parler, dis-je derrière camouflée derrière la porte.

Pathétique que je suis.

  — Madame, nous voulons juste vous parler un instant, s’il vous plait. Ce ne sera pas long.

  — Je ne veux pas être filmée, c’est tout. Il n’y a rien d’autres à dire.

  — Notre caméraman n’est pas là. Nous voulons juste discuter avec vous, le Dr Johanson et moi. Nous ne vous filmerons pas tant que nous n’aurons pas un accord écrit de votre part. Nous voulons juste une discussion entre adulte.

Entre adulte, entre adulte, c’est vite dit, ça. Il ne me connaît pas, c’est sûr. Il va vite déchanter quand il s’apercevra que je suis incapable d’avoir des réactions d’adulte. Oh et puis zut, tant pis pour lui, il verra bien.

  J’ouvre la porte, peut être un peu trop violemment vu le pas de recul et l’air surpris des deux visiteurs. Je ne les laisse pas rentrer. C’est moi qui sors et je compte bien leur faire comprendre qu’ils ne sont pas les bienvenus.

  Cédric commence à me parler. David l’a appelé hier pour lui dire que j’étais un peu réticente à l’idée de me faire suivre par leur équipe de tournage.

Un peu ?

  Puis, il essaie de me convaincre avec les mêmes arguments que David m’a donnés. Au moins, les réponses sont faciles à trouver. Je leur dis exactement les mêmes réponses qu’à David plus tôt ce matin. Il continue à argumenter, mais je ne l’écoute que d’une oreille, en continuant de dire non. Je ne me prendre même pas la tête à trouver des contre-arguments. Je suis ferme. C’est non, un point c’est tout. Même lorsqu’il me propose de me rembourser tous mes frais de voyage et de déménagement une fois le tournage fini, je reste ferme. Je ne suis pas à vendre non plus.

  J’ai cru voir une pointe de sourire sur les lèvres du Dr Johanson lorsque Cédric a commencé à montrer des signes d’agacement face à mes refus. Je suis sûre qu’ils sont ensemble ces deux-là. Lui, très bel homme et elle, une femme très séduisante; ils sont souvent ensemble pour les besoins de l’émission. C’est sûr qu’ils forment un beau couple.

  — Cédric, voyons, calmez-vous. Allez donc boire une tisane ou un chocolat chaud, si vous le permettez, madame. Nous pourrons discuter plus calmement, toutes les deux, me dit soudainement le Dr Johanson me sortant de fait de mes rêveries.

  — Oui, si vous voulez. La cuisine est tout droit après la porte. Vous pouvez demander à mon frère, il vous donnera ce vous voulez.

  — Merci, me dit Cédric, un peu dépité par mes refus et surement mon entêtement.

  Je redoutais ce moment où le Dr voudrait me parler. Elle est forte, très forte. Elle sait taper là où ça fait mal, mettre les mots sur les maux et retourner les situations à son avantage. Mais il faut que je sois forte, plus forte qu’elle. Je dois rester ferme.

  — Tary, je peux vous appeler Tary ?

J’imagine que oui, puisque tu viens de le faire.

  — Je comprends que vous n’avez pas envie d’étaler votre vie privée. Et c’est tout à fait normal. Vous pouvez bien entendu vous débrouiller toute seule, c’est pourquoi vous refuser l’aide que nous souhaitons vous apporter. Et effectivement, vous avez vécu beaucoup de traumatisme cette année, je comprends bien que vous ayez envie d’être égoïste, de ne penser qu’à vous. C’est tout à fait normal.

Je rêve ou elle vient de me dire que je suis bête et méchante ? Il faut que je lui réponde quelque chose d’aussi malicieux qu’elle.

  — Oui, c’est tout à normal que je veuille être seule pour faire tout ça.

Bon, pour le côté malicieux, on repassera.

  — Oui, je comprends bien. Il vous appartient à vous SEULE de vous aider. Réfléchissez encore 5 minutes, si vous le voulez bien. Je vais rejoindre Cédric et vous nous donnerez votre décision finale.

  Je reste là comme une bécasse à la regarder rentrer chez moi tandis que, moi, je suis dehors. Mais c’est le monde à l’envers ou quoi ? Et puis réfléchir à quoi ? c’est déjà tout réfléchi, c’est non.

C’est moi seule qui doit m’aider… C’est quoi cette phrase, encore ? Une nouvelle tactique, celle du « toi ». C’est moi qui décide. C’est moi qui assume… comment me faire culpabiliser, méthode ultime ? Non, je reste sur ma décision quoi qu’il arrive, je vais passer cette porte et leur dire NON.

  Je me dirige vers la cuisine où nos deux visiteurs sont debout autour de la table de la cuisine en compagnie de David et des enfants mangeant leur petit déjeuner. Ils me regardent tous, inquiet, attendant mon verdict. Ce verdict négatif que je m’apprête à leur annoncer, la boule au ventre, faut bien l’avouer. Mais je dois rester forte et le leur dire.

  À peine arrivée, Amaya me saute dans les bras et me demande si j’ai pris ma décision, si je vais enfin dire oui.

  — Oui, bien sûr.

Faible, Tary, tu es très faible.

  Tony et Évangeline rejoignent leur sœur dans mes bras et me remercie avec d’énormes sourire et leurs yeux pétillant de bonheur, en m’embrassant et me serrant plus fort que jamais. Leur bonheur est le réconfort de ma faiblesse.

  David, Cédric et le Dr Johanson, me félicite avec de beaux sourire de soulagement. Cédric me rassure et m’affirme que je ne ferais plus attention à la caméra au bout d’un moment. Le Dr Johanson me dit que j’ai pris la bonne décision et David me prend dans ses bras et tout en me remerciant, et me confirme que tout se passera bien.

  Après avoir donné le jour et l’heure où le camion doit venir chercher nos cartons, nos deux invités nous quittent, et nous retournons à nos affaires, également. Nous avons encore beaucoup de choses à ranger et à emballer avant l’arrivée des déménageurs après-demain.

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