Cher moi,
Je sais les ombres que tu portes,
Et le vent qui murmure tes secrets comme jadis Verlaine.
Tes nuits sont des miroirs où ton cœur se perd,
Et chaque soupir tremble, fragile, comme une étoile oubliée.
Verlaine savait chanter l’ombre et la lumière mêlées,
Et toi aussi, tu peux trouver la douceur dans tes blessures.
Tu as marché longtemps sur des chemins solitaires,
Où le silence t’enlace et les larmes deviennent pierres.
Pourtant, derrière la brume, une flamme vacille,
Fragile mais tenace, au creux de tes heures.
Souviens-toi des matins où l’aube t’a souri,
Des petits éclats de lumière qui traversent la grisaille.
Ne crains pas la nuit ni les heures silencieuses,
Ton âme écoute toujours les voix mystérieuses.
Le monde peut chanceler sous tes pas fatigués,
Mais en toi brille une étincelle jamais éteinte.
Les larmes sont des pluies qui font pousser la vie,
Et même dans l’obscurité, ton souffle renaît.
Verlaine chantait la mer, le vent, les soupirs,
Et toi, tu apprends à marcher avec tes désirs.
Avance avec amour, lenteur et tendresse,
Chaque pas est un poème, chaque souffle une caresse.
Même si le ciel ploie sous l’ombre de tes heures,
Garde en toi la douceur, la constante et la vie.
Cher moi, sois doux, sois vaste, sois ton refuge,
Et que jamais ne s’éteigne la flamme que Verlaine aurait admirée.
Laisse ton âme ouverte à la pluie, aux pleurs, aux sourires,
Aux jours qui passent et aux petites lumières qui restent.
Elchal, Désir profond