La fille du train

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Dans ma famille, le sexe est considéré comme un péché originel qui conduit directement en enfer. Selon les dires de ma grand-mère, un homme et une femme sont uniquement sur terre pour faire des bébés, et comme elle me l'a si souvent répété, surtout lorsqu'elle soupçonnait que je couchais avec des hommes : « Ma fille, tu peux acheter ta place au paradis. Il n'est pas trop tard. »

Ma mère, quant à elle, a vécu sa vie comme elle l'entendait, allant jusqu'à être exclue de sa famille et de celle de mon père. Ils la considéraient tous comme le vilain petit canard parce qu'elle vivait selon ses propres règles.

Isolée et seule, elle a quand même géré sa vie malgré tout. Après son divorce avec mon père, bien qu'elle passât d'homme en homme, elle finissait toujours par se marier avec un vieux riche. Celui-ci mourut trois ans après le mariage, faisant de nous les héritières de sa grande fortune. En dehors de ses chiens, nous étions tout ce qui lui importait.

Cet homme avait accumulé plus d'argent qu'il ne pouvait en dépenser sur dix générations, et pourtant, il a fini ses jours sans enfants ni proches pour l'entourer. À quoi bon avoir une fortune aussi imposante si l'on ne peut prendre le temps d'en profiter, de fonder une famille ou de construire des liens?

Bien que ma mère ait commis beaucoup d'erreurs dans sa façon de m'éduquer, elle a toujours été une personne sur qui je pouvais compter. Elle a été présente à chaque étape de ma vie, dans les bons comme dans les mauvais moments. Disons qu'à beaucoup d'occasions, elle aurait pu mieux me conseiller, elle agissait comme une amie immature au lieu d'agir comme une adulte. Il faut dire aussi, il n'y a que 18 ans d'âge qui nous séparent.

Je me rappelle une situation à mes 17 ans, je vivais ma première relation sérieuse avec mon premier petit ami, un certain Édouard. J'avais commis l'erreur de confier à maman les moindres détails de ma relation avec Edouard et comme j'étais vierge, je voulais des réponses sur le pourquoi je mouillais ma petite culotte à chaque fois qu'il insérait sa langue dans ma bouche. Elle me sortit tout un discours sur le ''pourquoi'' ce garcon n'était pas bien pour moi, qu'il ne fallait pas gaspiller ma virginité avec lui.

Vous savez, à cet âge, les sentiments sont multipliés par 100 et on fait tout le contraire de ce que nos parents nous disent, surtout quand on est amoureuse. Je ne sais comment elle a convaincu Édouard, mais deux jours plus tard, je les surprenais nus, elle, accroupie sur sa queue, le chevauchant au sol, dans le garage de notre maison familiale, pendant que mon beau-père était au travail.

Elle jouissait si fort que je pouvais l'entendre depuis l'extérieur avant même d'ouvrir la porte d'entrée. Cette vision fut si traumatisante que je n'ai jamais pu donner mon cœur à qui que ce soit d'autre. Au fond, l'amour est éphémère, et n'importe quoi peut tout détruire. Seul le désir charnel maintient l'affection près de soi.

__ '' Quelle a été fut votre réaction ? '' Demande le psychologue.

Étrangement, j'étais calme. J'ai regardé Édouard dans les yeux, et je pense qu'à ce moment-là, il a compris que c'était terminé entre nous. Bien qu'il ait tenté d'expliquer qu'il ne savait pas qu'elle était ma mère, le mal était déjà fait.

__'' Et votre mère, comment avez-vous réagi face à cette trahison ?'' Interroge le psy.

Elle m'a souri en me disant : "Tu vois ma chérie, je t'avais dit qu'il n'était pas fait pour toi."

Depuis ce jour, je me contente de baiser et dès que ça devient sérieux, je fuis, car je ne laisserais plus personne me briser le cœur.

__"Vous avez accepté le comportement de votre mère mais condamnez celui d'Édouard. Qu'est-ce qui rend pardonnable le fait que votre mère ait eu des relations sexuelles avec votre petit ami de l'époque ?" Demande le psychologue d'un ton neutre tout en prenant des notes dans son calepin.

«Je n'ai pas envie que la conversation s'éternise sur ma mère !» Lui ai-je répondu.

__ ''D'accord, on en reviendra un autre moment et votre père, est-il dans votre vie?''

Oui. Mon père a toujours été là, malgré le divorce avec ma mère. Mon père tout comme ma grand-mère, sont des personnes un peu ''vieux jeu.''

À ses yeux, je suis une jeune femme sage, une petite fleur innocente. Il ignore tout des amants que je fréquente. S'il apprenait la vérité, il en crèverait probablement, alors en sa présence, je joue un rôle différent. Je me fais passer pour la femme sage que je ne suis pas. Celle qui va à l'église et croit en Dieu. Ce n'est pas de sa faute, car lui-même a été élevé par des parents stricts pour qui le plaisir n'est pas une nécessité fondamentale.

Ennuyé par ses questions, je me redresse brusquement et prends une position assise sur son luxueux fauteuil de velours rouge. Je m'assois d'un air innocent, en jouant avec mes cheveux, le regard au sol et les pieds qui balancent. Cela me donne un air soumis. Je ramène ensuite mon regard vers lui. Ce même regard qui a toujours su mettre les hommes à mes pieds.

On m'a toujours dit que j'avais des yeux de chat, sûrement du a la couleur miel dominante et translucide comme les yeux d'un félin.

Consciente que le psychologue me regarde, je passe mes mains sous ma nuque, soulevant mes longs cheveux noirs et les laisse retomber sous mes épaules. En signe d'inconfort, il racle sa gorge et décroise sa jambe gauche pour la ramener sur la droite.

La tension est palpable dans la pièce.

Il reprit : ''Au début de l'entretien, vous avez mentionné que le sexe est considéré comme un péché dans votre famille. Vous m'avez fait part de la vision de votre famille, quelle est votre vision par rapport au sexe ?'' Me demande le Psy.

Je me lève calmement et m'appuie sur le bord de la fenêtre, les bras croisés, dos à lui. Je sais qu'il m'observe, me scrute du regard de la tête aux pieds dans ma petite robe courte d'été jaune, faite d'un tissu fin.

Après un bref instant d'hésitation je répondis:

Hmm... Le sexe pour moi, ça doit être excitant, spontané et sauvage. C'est comme avec cet homme dans le train lundi passé, à qui j'ai exigé qu'il me bouffe la chatte, sans même me connaître et en étant marié, il s'exécuta. Je m'en étais aperçu de son alliance avant qu'il ne la retire discrètement pour la cacher...

Disons que cet homme n'avait pas sa langue dans sa poche (rire). Il enfonça sa langue si profondément en moi que cela exerça une forte pression sur mon point G. Mon corps fut pris d'une décharge électrique si incontrôlable que ma chatte explosa de plaisir dans sa bouche.

Le pauvre...quand j'ai quitté la cabine, il était à genou, pencher vers l'avant, à essayer de reprendre son souffle.

D'où je me trouvais, j'ai pu voir le reflet du psy dans la vitre alors qu'il tentait de cacher son érection, en ramenant sa partie intime qui se dressait entre ses jambes, tel un chien soumis devant son maître.

__'' Qui était cet homme du train un amant ?'' Me questionne le psychologue sidéré.''

'' Non ! '' Juste un homme qui se trouvait à être dans la même cabine que moi, qui en plus était mignon et riche. Cela m'avait juste excité de constater à quel point ma présence provoquait en lui une érection monstre. De toute façon, si je ne lui avais pas donné ma chatte, il l'aurait certainement pris de force.

__ "Alors, comptez-vous le revoir ?" demande le psy d'une voix hésitante..'

«Je ne sais pas... Peut-être que oui, peut-être que non.» Lui ai-je murmuré en prenant place derrière le psy. Perché sur son épaule, je défait les boutons de sa chemise, juste assez pour que ma main puisse glisser sur sa poitrine, tracer un chemin vers son mamelon droit. Je l'ai pincé lentement tout en lui chuchotant à l'oreille d'une voix sensuelle.

Tu veux que je te décrive chacun des sensations que j'ai ressenti quand l'homme du train a aspiré mon clitoris avant d'insérer sa langue à l'intérieur de ma chatte? Lui ai-je chuchoté à l'oreille.

__"Oui, montre-moi," répondit le psy, laissant échapper un léger frémissement.

Sous ses mots, le psychologue tourna alors la tête pour m'embrasser, mais je mis fin à son élan en plaçant un doigt sur ses lèvres.

«Non !" lui dis-je d'un ton ferme.»

Il s'empresse de me demander : "Pourquoi lui et pas moi ?"

Je l'embrasse alors dans le cou avant de me diriger vers le fauteuil en face de lui. À ce moment, il avait déjà les mains sur sa queu, qu'il sortit de son pantalon.

Je soulève ma petite robe extensible pour la ramener derrière mon cou. Toujours assise sur la chaise en face de lui, je remonte mes jambes derrière ma tête, exposant mon sexe bien rasé et humide au psychologue, ainsi que mes seins pointant droit dans sa direction. Toujours immobile, je le fixe, mon corps nue exposé à sa vue, telle qu'une magnifique toile étalée dans une galerie d'art.

Incapable de résister, il sortit sa queue en entier avec ses énormes testicules engorgé de plaisir pour moi. Il a une belle longue verge au bout de laquelle se trouve un gros gland lisse, rond comme une grosse fraise mure et juteuse.

Il se mit à se masturber en ouvrant ses jambes un peu plus, s'avançant légèrement au bord de son fauteuil afin d'avoir un appui pour être à son aise. Il me fixe droit dans les yeux, tout en lâchant un regard à mon sexe écartillé face à lui. Il me fixe dans les yeux, en cherchant la réaction dans mon regard qui lui prouvera mon excitation à la vue de son sexe.

Je glisse un doigt doucement tout au long de ma fente humide, ce même doigt que je venais quelques secondes auparavant de sucer tel une porn star. Pris d'excitation, il se met à se masturber plus vite et plus fort, me demandant ce que le gars du train a de plus que lui.

Tout à coup, j'ai vu ses jambes se raidir, ses fesses se soulever de sa chaise et les blancs de ses yeux se retourner sous le plaisir de l'éjaculation.

Il lâche alors un soupir, et je ne saurais dire s'il est empreint de culpabilité ou de soulagement. Seul, lui le savait. Moi, j'étais déjà habillée et prête à partir:

«Tiens, un petit souvenir de moi! » Lui ai-je dit en déposant ma petite culotte rouge sur son visage. ''Garde-le dans ton bureau, il ne faudrait pas que ta femme tombe dessus par accident." Sur ces mots, j'ai quitté son bureau, le laissant seul avec sa culpabilité ou sa satisfaction.

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