Détournement émotionnel

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Arrivé au restaurant, j'avais déjà envie de repartir. La dispute avec ma femme m'avait complètement vidé. Avant d'entrer, nous nous sommes entendus pour simuler un couple harmonieux. Nous sommes allés rejoindre Tim à sa table, qui nous a accueillis à bras ouverts. Tim se doutait que quelque chose n'allait pas, mais en tant qu'homme, il préférait se taire. La seule personne naïve à notre table semblait être Sarra, qui n'avait pas remarqué l'atmosphère tendue entre moi et sa sœur. Bien que je n'eusse pas d'appétit, je me suis forcé à finir mon plat raffiné.

Au moment où je m'apprêtais à prendre mon verre de vin pour digérer mon délicieux repas, j'entendis une voix familière qui me troubla tellement que je recrachai mon vin. C'était Marie Jo, accompagnée d'un homme qui riait aux éclats à la table d'à côté. Cette femme fatale portait une mini-robe au tissu léger, le dos complètement nu, avec seul un morceau minimaliste de tissu en forme de papillon couvrant ses seins nus. Des seins que quelques semaines plus tôt, je dégustais avec rage.

Mon entrejambe réagit rapidement à la vue de la jolie brunette. Elle se retourna discrètement pour me fixer d'un regard plein de désir, et laissa tomber intentionnellement l'écharpe de fourrure qu'elle avait sur ses épaules et exposants ainsi son dos complètement nu. Ce geste attisa l'attention de tous les hommes dans la pièce, qui ne purent pas s'empêcher de lancer des regards de convoitise. Même Tim, habituellement fidèle à sa femme, ressentit une décharge électrique traverser ses parties intimes. Lydia, elle, qui était dos à Marie Jo et absorbée par ce que sa sœur Sarra lui disait, ne perçoit pas la présence de celle avec qui elle avait passé un agréable moment intime dans un passé récent.

Marie Jo, dotée de son impulsivité légendaire, se dirigea vers notre table dans une démarche qui faisait pulser les veines de ma graine. Elle s'arrêta à la hauteur de Lydia et sans prévenir, en me fixant droit dans les yeux, elle lui laissa un baiser sur la joue tout près de sa bouche. Lydia fut surprise et se retourna.

Lydia : "Marie Jo !!" s'exclama-t-elle, visiblement gênée.

Marie Jo : "Bonsoir Lydia. Bonsoir messieurs, madame." salua-t-elle en inclinant la tête, lançant un regard respectueux à chacune des personnes à la table.

Lydia : "Ça fait un moment Marie Jo. Je pensais que tu avais quitté le pays. Comment se porte la galerie d'art?" demanda Lydia avec une pointe de sarcasme.

Marie Jo : Je suis bien en ville. Entre le succès de mon artiste qui prend son envol dans le milieu et ma prochaine exposition, c'est un travail colossal qui prend tout mon temps, réplique Marie Jo.

Lydia : « Il faudra qu'on prenne rendez-vous pour discuter de nos projets, car d'après ce que je comprends, tu n'as pas une minute à toi », ajouta Lydia.

Marie Jo : « Tu sais où me trouver, ma chérie », elle poursuivit. Viens quand tu veux, je créerai du temps pour toi, conclut Marie Jo, sa main descendant discrètement et intimement le long du dos de Lydia.

La jeune femme s'éloigna avec les fesses qui balayaient l'air. La salle entière ne put pas s'empêcher de regarder s'éloigner le prodigieux postérieur sublime et appétissant de miss Wesley.

Sous le choc d'avoir croisé son amie qu'elle tente de rejoindre depuis des semaines, Lydia se leva pour aller se rafraîchir et espère la recroiser seule. Pendant ce temps, à notre table, Sarah nous expliqua à quel point elle fut éblouie par la beauté et la prestance de Marie Jo. Elle plaisanta avec son mari, disant qu'elle ne pourrait jamais être amie avec une femme d'une aussi grande beauté, car elle aurait trop peur que Timothé la courtise. Tim rassura sa femme sur sa fidélité tout en essayant de dissimuler son érection.

Nous profitions d'un moment agréable pour partager des anecdotes amusantes. Cependant, je ne pouvais détourner mon regard de Marie Jo, et je crois que Tim l'a remarqué. Soudain, Marie Jo s'éclipsa, et peu après, mon téléphone sonna. C'était un numéro inconnu. Je décrochai en pensant prendre un appel professionnel, mais à ma surprise, c'était Marie Jo à l'autre bout du fil.

Marie Jo : « Bonsoir Christopher, puis-je avoir quelques instants de ton temps ? » dit la jeune femme d'une voix envoûtante.

Chris : « Bonsoir, cela va être difficile en ce moment, car je suis à un événement familial. Puis-je vous rappeler demain pendant les heures de bureau ? » répondit Chris d'un ton professionnel, bien que stupéfait.

Marie Jo : « D'accord, M. Laurent. Tu as cinq minutes pour venir me rejoindre derrière la ruelle du restaurant, sinon je viendrai à ta table pour discuter de ce que j'ai à te dire », annonça-t-elle d'un ton décidé, laissant à peine le temps à Chris de refuser.

Chris, faisant semblant de parler à un client dont il ne pouvait esquiver l'appel, se leva de table en s'excusant tout en soulignant l'urgence de cette communication.

Je me dirigea vers la ruelle comme demandé par la séduisante Marie Jo.

J'attendis avec impatience pendant trois minutes, mais elle ne se montra pas. Alors, je me préparai à rejoindre les autres à l'intérieur et au moment où je tournais les talons, Marie Jo apparut soudainement. Elle s'approcha de moi et se blottit contre ma poitrine, caressant mon torse du bout de ses ongles.

Marie Jo murmura calmement : "Je ne pensais pas que tu allais venir," tout en reniflant le parfum Tom Ford imprégné dans le cou de Chris.

Chris répliqua : « Avais-je le choix ? » en résistant de toutes ses forces pour ne pas la toucher.

Marie Jo conclut : "Nous avons toujours le choix dans la vie," tout en effleurant le menton de Chris avec ses lèvres pulpeuses, avant de lui lécher la bouche avec sa langue humide.

Chris glisse ensuite ses doigts le long du dos nu de la séduisante galeriste. Il la ramena fermement vers lui pour introduire sa langue dans sa bouche, qu'elle s'empressa de sucer comme un pop sicle lors d'une chaude journée d'été. Dans un élan de passion ardente, je la soulevai par les fesses afin de ramener cette délicieuse créature à ma hauteur. Je la soulevai du sol, pour la prendre dans mes bras, laissant ses magnifiques cheveux noirs balayer le vent au rythme de la douce brise de la nuit.

M'asseyant sur les marches métalliques crasseuses avec Marie Jo dans mes bras, nous étions pris dans notre étreinte, nous embrassant passionnément. Pendant cette brève transition, la langue de Marie Jo ne quittait jamais ma bouche. Il y avait quelque chose dans notre soif mutuelle qui s'était apaisée. Je ne pouvais l'expliquer, mais cette fois, j'avais envie de prendre mon temps, oubliant complètement l'existence de ma femme dans le restaurant. Je pris le temps d'embrasser sa nuque, descendant le long de ses épaules, tout en laissant glisser doucement son petit haut en forme de papillon. Contrairement au parking où je lui avais déchiré sa petite culotte, cette fois-ci, je voulais savourer chaque instant.

Pendant ce temps, Marie Jo qui s'était frayé un chemin dans mon pantalon. Sortie ma verge aussi dure qu'une barre de fer pour l'introduire dans sa chatte qui semblait crier famine tellement qu'elle était chaude et mouillée. Je fis grossièrement écarter les cuisses de Marie Jo pour qu'elle puisse s'empaler complètement sur ma queue. Elle était si bien ajustée qu'il n'y avait rien qui dépassait, pas même un millimètre de ma verge qui ne soit absorbé par sa grotte humide. Pendant que j'insérais un doigt dans son anus, Marie Jo ne put s'empêcher de gémir d'une manière que je n'avais jamais entendue auparavant. En la tenant par la taille de l'autre main, je me sentis en parfaite harmonie avec elle, au point que des gémissements involontaires s'échappèrent de ma bouche, tout en prononçant son nom à plusieurs reprises. La jeune femme qui sentait l'explosion imminente du foutre qui allait jaillir de ma graine, enleva ses cuisses autour de moi pour les mettre sur les marches de chaque côté. Elle prend ensuite appui à mon cou afin d'enfoncer sa chatte encore plus profondément sur ma verge pour me laisser libre accès et sans obstacle, la ramoner avec force et détermination. Ce changement de position fait jaillir mon sperme si intensément et en quantité que je sentis le foutre, dégouliner de nos parties intimes qui pourtant restait fermement connecté l'un à l'autre.

Après avoir tous les deux joui, et contrairement à ce que je m'attendais, Marie Jo ne s'enfuit pas comme à son habitude. Elle resta assise sur moi quelques instants, me regardant tendrement tout en ayant toujours ma graine à l'intérieur d'elle. Nous sommes restés là, dans les bras de l'autre, sans se parler. Elle se leva et s'éloigna dans la noirceur de la nuit. Chris s'arrangea et rentra dans le restaurant retrouver sa femme et les autres. Contrairement aux autres fois, il ne ressentit pas une once de culpabilité.

Revenus à ma table, Marie Jo et son invité n'étaient plus dans l'établissement . Au même moment, Lydia me scruta silencieusement du regard, gardant pour elle ses questions et ses soupçons. Nos regards se croisèrent, me rappelant soudainement l'intensité de mes problèmes conjugaux avec elle. Ce que Chris ignorait, c'est que son calvaire ne faisait que commencer, car dans la ruelle, quelques instants plus tôt et au paroxysme du plaisir, quelqu'un les observait, dissimulé dans l'ombre de la nuit.

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