Le moulin des supplices

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Je rentre dans ma voiture et je baisse ma vitre pour lui crier d’avancer.

Le moulin est encore à 4 km perdu dans une petite vallée des Cévennes.

Je visionne distraitement la vidéo et comme convenu je l’envoie à son mari.

Dans une heure le soleil se lèvera, mais dehors dans la vallée, il fera très frais et humide.

Elle avance lentement avec précaution à cette allure, il nous faudra bien deux heures voire trois. Je pourrais la faire courir mais même avec les mains attachées sur le devant et ses pieds nus cela pourrait vite devenir dangereux. Là elle doit cogiter et il ne le faut pas. Il ne faut surtout pas qu’elle regrette ce qu’elle vient de faire.

Devant moi, un sauvage paysage se dévoile par de fantomatiques intermittences dans le cru faisceau des phares blancs, C. enveloppée le plus souvent par les profondes ténèbres qui la cerne n'est pas rassurée. Sa marche est rendue plus pénible par des frissons d'appréhension et par la fraicheur ambiante. Les jeux sexuels qui lui ont été imposés l'avaient plongée dans un état second, mais le retour à la réalité est survenu, brutal et implacable. Au fur et à mesure du chemin, la vision de son mari et de ses enfants revient comme par flashs à son esprit, entêtantes, elle s'en veut de les avoir abandonnés pour l'été, même s'il est vrai qu’ils sont en colonie de vacances. Elle ne leur manquera pas trop d’activités trop d’amis pour penser souvent à maman. Elle se dit qu'elle n’est qu’une chienne qui supportera tout ce qu'on voudra lui faire endurer en punition de les avoir laissés derrière elle. La faute deviendra ainsi châtiment. Accrochée à cette idée, elle ne sent plus l'air froid qui mord sa chair, ni la fatigue qui leste ses mouvements.

Je stoppe la Volvo et je l’appelle.

  • C, viens ! tu m’as été agréable et tu es une salope obéissante. Tu mérites une récompense.
  • Merci maitre.
  • monte en voiture.
  • Merci maitre.
  • Regarde sur la banquette arrière il y a une couverture et un thermos… prends les sers toi à boire c’est du vin chaud. Tu peux en boire autant que tu veux.

Je lui détache les mains.

Ce qu’elle ne sait pas c’est qu’il y a une petite dose de Purple drank dans sa boisson. Bientôt elle sera euphorique, elle aura une impression de légèreté, comme celle de voler.

— Vous en voulez maitre ?

— Non je conduis. Le chemin est difficile, il va bientôt descendre en lacets jusque dans le vallée. Tu vas voir c’est sauvage mais beau. Nous avons bien vingt bonnes minutes de voiture. Tu peux t’enrouler dans la couverture et dormir un peu. Tu veux que je monte le chauffage ?

— Merci maitre.

Je vois avec satisfaction qu’elle boit son troisième verre, je pense que c’est peut-être pour chasser les doutes qui l'avaient assaillie sur le chemin.

Avec ce qu’elle a bu, elle va se replonger dans l'agréable fièvre qui l'avait portée précédemment. Déjà l’alcool et les médocs font leurs effets. Elle rit toute seule en jouant avec les commandes électriques de son siège et de la vitre.

— Dans la boite à gants, il y a un sex-toy, tu peux t’amuser avec.

— Maitre, merci. Je peux vous sucer ?

Je roule lentement car ici il n’était pas rare de croiser des sangliers, et les virages en épingles demandent parfois plusieurs manœuvres pour être bien négociés. D’autant que la bouche de C c’est emparée de mon sexe.

Je monte le son de la radio pour ne plus entendre le bourdonnement du vibromasseur. Ma passagère entame son quatrième verre dans lequel elle mélange mon foutre, elle avale le tout par petites gorgées, maintenant elle était tantôt dans un état de quasi-somnolence tantôt de surexcitation.

Le jour se lève, mais je garde mes feux allumés car il fait encore sombre.

Enfin je débouche dans la vallée, dans un vaste pré cerné de collines abruptes couvertes de forêts châtaigniers. Je m’engage dans une allée de muriers platanes, au fond se dresse le moulin une bâtisse pluricentenaire aux murs de schiste dont je sais que durant un temps, cela avait été une magnanerie.

Le bâtiment avec ses dépendances à la forme d’un U mais en fait, vu de loin, il ressemble plutôt à un carré, car le quatrième coté, celui sans bâtiments, n’est qu’un haut mur percé d’un grand portail en bois à double battant.

J'arrête la voiture à 50 m et je lui arrache la couverture. Cette chienne à le vibro enfoncé dans son sexe et elle se caresse le clito. Je lui retire le vibro. Elle n’est pas mouillée, elle est inondée, donc, sans prendre trop de précautions ma main remplace son joujou je lui trifouille l'intérieur du vagin de mes doigts fébriles, puis je lui mets deux doigts dans l’anus en appréciant vraiment l'expression de douleur et d'abandon de C.

J’extrais mes doigts et je lui donne une claque sur le sexe du revers de la main. Je lui donne ma main à lécher, ce qu'elle fait avidement.

— Tu vas marcher jusqu'au portail et l’ouvrir.

Etrangement, elle a un moment d’hésitation, comme si franchir le seuil la faisait entrer dans un nouveau monde, où ses attaches disparaitraient, où elle ne s'appartiendrait plus, où toutes ses limites tomberaient. Elle ouvre sa portière, elle hésite encore. Je la pousse du pied, elle tombe à quatre pattes.

Elle fait un geste comme pour s'affranchir de ses dernières peurs, laissant retomber sa tête entre ses bras.

— C’est bien, reste comme ça à quatre pattes jusqu’au portail.

En bonne petite chienne soumise qu'elle a à cœur dorénavant de se montrer, elle fait ce que je lui demande.

Elle attend toujours devant le portail à quatre pattes alors que je passe en voiture.

Je baisse la vitre et je lui commande :

— C’est bien, aboie maintenant !

Je ne sais pas pourquoi mais cela me semble tout naturel de lui demander cela.

Comme cela lui semble désormais normal de le faire.

Ce n'est qu’une fois entré dans la cour que je distingue devant le perron, qu’un 4X4 est garé.

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