LA DOUCHE
Il était rentré de son travail crevé, et plein de poussière. A peine un baiser volé, et il avait foncé dans la salle de bain.
J'étais repartie dans la chambre passer ma combinaison en satin, puis je l'avais rejoint.
Je m'asseyais sur le bord de la baignoire pour bavarder avec lui de nos journées respectives, de l'organisation des fêtes de fin d'année et d'autres banalités, tandis qu'il prenait sa douche.
À travers la parois sablée, je devinais la silhouette de son corps, de profil, sa verge créant un appendice en ombre chinoise.
Tout en parlant avec lui, je visionnais dans ma tête les gouttes d'eau ruisselant sur son torse, son corps, et sur son sexe, avant de se jeter dans le vide, arrachées à son gland par l'appel de l'apesanteur.
J'avais envie, comme cette onde claire, de parcourir son corps jusqu'à cette extrémité. Caresser son torse, ses abdos. Sentir la douceur de son gland sur ma langue et mon palais. Le sentir bander pour moi. Me sentir désirée par lui.
Quand il ouvrit la porte de la douche, dévoilant son corps luisant de cette eau pure, me dévoilant pleinement son corps et son organe, les yeux fixés sur ce dernier, je terminais la phrase banale que j'étais en train de dire en me mettant à genou face à lui avant qu'il ait eu le temps de s'essuyer, lui pris sa verge en main, et me mis en quête de réaliser mes précédentes pensées...