RETROUVAILLES

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Camille me manque. Plusieurs semaines sans s'être vus. Je ne tiens plus, alors quand notre week-end de retrouvailles arrive, je suis tout excité. Elle doit arriver en fin journée, et je m'empresse, mon travail terminé, de rentrer à mon appartement. Le bus n'avance pas assez vite, je trépigne, j'aimerais avoir le temps de me changer pour l'accueillir comme il se doit.

Je monte les escaliers, salue la voisine du premier qui sort son caniche, tandis que je grimpe les marches deux par deux. Je souffle un coup sur le palier, regarde l'heure... J'estime avoir encore une heure devant moi. Tout en reprenant ma respiration, j'enfile la clef, la tourne, et ouvre la porte. Je pénètre en mon antre, referme la porte derrière moi, puis pose ma casquette sur la patère qui lui est dédiée.

Me tournant vers la petite cuisine, je sursaute, puis un sourire béat s'affiche sur mon visage. Camille est déjà arrivée et m'attend, debout, face à moi, adossée au plan de travail, une tasse de thé fumant entre les mains. Mon sang ne fait qu'un tour. Elle aime parfois s'habiller à la garçonne, mais elle ne porte ici qu'une cravate beige et noire sur une chemise blanche. Pas de pantalon. Porte-t-elle même une culotte ?

Sa bouche ne dit rien, mais son regard me fait vite comprendre que son corps doit être aussi brûlant que la boisson qu'elle approche de ses lèvres. Alors qu'elle lève la tasse pour verser le liquide dans sa bouche, sa chemise se relève subtilement, mais suffisament pour me faire découvrir ses autres lèvres, parfaitement lisses comme elle fait toujours, et légèrement entrebâillées. A mon tour je sens la chaleur de mon corps augmenter.

Je m'approche d'elle, prend sa tasse dans mes doigts, la pose sur le plan de travail, et dépose un baiser sur sa bouche délicate. Elle vient chercher ma langue avec la sienne, puis nous nous enlaçons, alors que nos langues font de même, afin de nous retrouver dans un long baiser passionné. Enfin, je viens embrasser son cou qu'elle m'offre volontairement, et d'une main, je viens au niveau de sa poitrine... Elle n'a que sa chemise. Je soupire intérieurement, tandis que je sens ma queue gonfler de plus belle.

Camille se lasse aller à mes caresses et mes baisers. Ma main gauche sur sa poitrine, ma bouche dans son cou, ma main droite soulève sa chemise qui était coincée par l'appuie de son corps sur le plan de la cuisine, je caresse son dos, ses hanches, nos langues s'enlacent à nouveau fougueusement. Puis je m'écarte d'elle, souriant, comme elle, et plongeant mes yeux dans les siens, pétillants.

Quelques instants comme ça, je lui demande comment s'est passé son trajet. Elle m'explique avoir terminé plus tôt et avoir voulu me faire une suprise. C'est réussi. On se dit avoir attendu ce moment depuis la dernière fois qu'on s'est quitté. Petit silence. Elle se pince les lèvres, je lui souris en réponse, puis je lui prends la cravatte, l'approche de moi, et l'embrasse à nouveau tandis que mon autre main vient caresser le haut de l'intérieur de sa cuisse, puis remonte à ses lèvres cachées par la chemise, mais tout humides. A tel point que mes doigts glissent facilement entre elles.

Camille me mord ma lèvre inférieur. Je la recule, et la plaque contre la petite table. Mais elle se reprend, me fait reculer, nous fait picoter, puis vient à son tour me plaquer contre la table. Elle plaque sa main sur mon entrejambe et y fait des va-et-vient. Je sens ma bite dure comme je ne sais quoi super sensible sous sa main. Elle baisse alors mon pantalon et mon boxer, puis s'agenouille pour me sucer. Prenant ses cheveux bruns dans ma main, m'appuyant de l'autre sur le plateau de la table, je la regarde prendre mon membre à pleine bouche.

Elle sait tellement bien y faire avec ses coups de langue bien placés. Et elle me malaxe les boules en même temps, ety si délicatement, tant et si bien que lorsqu'elle relève les yeux pour les plonger dans les miens d'un air provoquant, mon excitation est telle que je ne tiens plus et sens mon jus arriver. Elle le devine aussi et s'extirpe au dernier moment, après avoir été au plus loin de sa capacité bucchale.

Alors j'éjacule. Mon sexe dressé devant son visage explose en une gerbe d'un blanc laiteux et visqueux qui vient s'écraser sur son front, ses joues et même au bord de sa bouche. Elle se contente d'y passer sa langue vite fait, plus par provocation que par plaisir, se relève face à moi, son visage dégoulinant de ma semence, puis m'embrasse à nouveau, partageant sur nos visages le fruit de sa fellation.

Enfin, me reprenant le sexe dans sa main, elle me demande : "tu as tout donné ? Ou je peux espérer que tu viennes me soulager à ton tour ?". Puis, se tournant pour partir en direction de ma chambre, tourne un peu le visage en arrière, en soulevant sa chemise et me dévoilant son magnifique cul. Je pense pouvoir faire cet effort.

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