DEUX ROUES

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Le ronronnement du moteur mélangé au souffle du vent sur mon casque me berce, alors que je suis blottie contre son dos, mes bras autour de lui, mes jambes passant de chaque côté de ses hanches. Assise sur la selle passager de sa moto sportive, le paysage défile, et je me sens bien contre lui pour cette promenade dominicale à deux roues.

Me sentir ainsi contre lui, la chaleur montant sous le blouson de cuir, mes idées commencent à divaguer et à petit à petit partir sous la ceinture... Je repense à nos ébats de la veille, notamment les préliminaires qui étaient passés un peu vite à mon goût. Perdue dans ces souvenirs, et l'envie de me rattraper aidant, je me mis à carresser son torse, aussi sensuellement que le permettent des gants en cuir par dessus un blouson de cuir également.

Pressant ses péctoraux, je nous imagine, corps contre corps, apreciant son torse sous la paume nue de ma main, et je me mis à désirer autre chose dans la main. Mais n'allons pas trop vite, il reste un peu de route. Je continue pendant quelques minutes à caresser son torse et son ventre de mes deux mains, tout en l'enserrant davantage de mes bras. Je suis si bien contre lui, l'air comme les paysages passant à nos côtés, comme si nous n'étions plus que nous au milieu d'un monde en mouvement.

Je suis bien contre lui, et j'ai envie de lui. Le trajet ainsi me paraît si romantique... et sexy. Lui-même a posé depuis quelques kilomètres sa main gantée sur ma cuisse et la caresse doucement. Moi même je finis par décoler une main de son corps pour venir la poser sur sa cuisse. Mes doigts à l'intérieur de sa cuisse, entre son pentalon et le réservoir, et je m'apllique à effectuer quelques légères pressions, en remontant délicatement au fur et à mesure de la route.

J'arrive à son entrejambe. Je l'ai senti changer légèrement de position, comme pour me laisser un peu de champs libre. Gantée moi-même, ça ne m'empêche pas de venir englober son paquet de toute ma main, et de continuer mes petites pressions autour de son ensemble génital. Malgré les épaisseurs de jean et de cuir, j'arrive à deviner que tout ce petit jeu est loin de le laisser insensible. Moi également, je dois l'admettre. Je sens une subtile humidité chaude envahir le fond de ma lingerie.

J'ai envie de lui, et je lui fais comprendre. J'augmente la pression de mon corps sur son dos dans un rythme sensuel, doublé des pressions de ma main sur son entrejambe. J'adore, car je nous sais excités tous les deux, mais rien ne transparait en dehors de nos mouvements imperceptibles aux autres usagers de la route.

Je remarque soudain qu'il sort de la nationale et emprunte de petites routes de campagne. Aurait-il lu dans mes pensées ? En effet. Il s'éloigne des axes principaux et fini par arrêter la moto à l'entrée du chemin d'un bois. Nos regards, à travers nos visières relevées, s'entendent sans dire un mot. Nous retirons nos casques, nous embrassons, puis je descends pour plus de confort. Nous retirons nos gants, je m'approche de lui, ouvre son blouson pour glisser mes mains sur, puis sous son t-shirt. Il est moite de sueur.

Il ouvre mon blouson, plonge dans le décolleté de mon top. Je lui passe la main dans ses cheveux. Il se redresse, ouvre mon pantalon et le baisse, ainsi que ma culotte. Il se séshabille également, et se rassied sur la selle de la moto, son sexe en érection. D'un geste il m'invite, je comprends. Prenant appuie sur le marche pied, je passe l'autre jambe par dessus la bulle pour venir m'asseoir sur le réservoir. Je devine son regard se délectant du spectacle de ma vulve ouverte et offerte a lui.

Il se penche en arrière pour bander davantage son membre dans ma direction. Je me glisse le long de la tôle luisante, je sens son gland chaud contre mes lèvres, et je finis de m'empaler sur lui. Je dégouline de désir. Dans cette position pas tellement confortable mais terriblement excitante, l'amplitude des mouvements n'est pas géniale, mais l'ensemble suffit a nous faire monter rapidement l'un l'autre par ses petits coups de reins secs.

Il regarde son sexe entré à fond dans le mien. Je sens qu'il ne va pas tenir longtemps, appuyé sur son bras droit, et sa main gauche dans mon dos, son ventre rentré au maximum pour permettre la plus grand pénétration possible. Quant à moi, les mains sur le réservoir, je me cramponne comme je peux, mais c'est tellement bon que j'en oublie pour un temps l'inconfort. Ainsi, à baiser sur sa moto, sur un chemin boisé.

Je le sens alors se déverser en moi. Sa tête part en arrière. Je râle de plaisir de le sentir vaincu. Dans un dernier effort, je m'appuie pour remonter plus haut et lui permettre de s'extirper de moi. Sa verge enduit la protection de réservoir de son sperme mélangé à ma cyprine. Nous nous regardons, le visage mêlant épuisement et sourire de satisfaction complice. Je descends, trouve un mouchoir pour m'essuyer et me rhabille. Il fait de même, puis, après un nouveau baiser, nous renfilons nos casques et reprenons la route.

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