Chapitre 8

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Elle avait déposé plus tôt sa sœur devant son école. À présent, elle se retrouvait devant la boutique de tatouage, la main sur la porte. Jill se demandait comment cela allait se passer. Elle actionna la poignée et pénétra dans le salon.

- Tu es en retard de 5 minutes.

Jill sourit, rassurée. Le comportement de son employeur n’avait pas changé.

- Le premier client arrive dans quelques minutes. Je te laisse tout installer, répéta-t-il machinalement.

Jill déposa ses affaires dans la salle de tatouage. En tournant sa tête, elle remarqua que sur la table se trouvait une peluche. Elle s’approcha et la saisit.

« Sous cette peau se cache une guerrière si forte qu’elle arrive à faire trembler le cœur de ses ennemis. » Lu-t-elle sur l’étiquette.

Elle avait compris, il n’était sûrement pas très à l’aise pour exprimer les choses à voix haute. Elle était touchée par son geste. Elle garda son sourire pendant l’installation du matériel.

Le client arriva, la séance se déroula plus vite que prévu. À midi, Fantôme déposa une tasse fumante devant son carnet à croquis.

- Tu te mets déjà au dessin de ton dernier client ? demanda Fantôme, impressionné par sa rapidité.

- Je suis inspirée alors autant s’y mettre tout de suite. Merci pour la tasse et pour l’ours.

Les yeux verts de Fantôme la fixait intensément. Il s’assit à côté d’elle.

- Je ne savais pas qu’Annabelle était ta mère.

Le sourire de Jill disparu.

- Si, et comme tu l’as vu, notre relation n’est pas au beau fixe.

Jill détourna la conversation.

- Coll est vraiment ton frère ?

- On partage le même sang. On dirait pas, hein.

- Coll a l’air d’être le gars à dire tout ce qu’il pense et changer de petite amie tous les jours.

- Oui, il était comme ça avant de rencontrer Sarah. Maintenant il ne regarde qu’elle mais il dit encore tout ce qui lui passe par la tête, rigola Fantôme.

Son rire était rauque, Jill senti son corps se réchauffer.

- Un peu comme Mary, elle a tendance à faire ce qu’elle veut, quitte à se mettre dans des situations cocasses.

- Comme pour Pice. Tu sais que j’en ai entendu parler pendant un moment. Mary qui assomme le boucher et toi qui met à terre mon frère. Je crois que c’est la première fois que les gars étaient aussi impressionnés par la force d’une...

- Non, ne continue pas ta phrase. Jill avait posé sa main sur la bouche de Fantôme. Ne me rappelle pas ça. Je m’en veux encore d’avoir frappé ton frère. Ce jour-là j’ai cru qu’il allait frapper Mary. Et j’ai paniqué. J’ai réagi au quart de tour.

Fantôme retira délicatement la main de Jill pour ajouter :

- J’aime bien te voir réagir comme ça. Ça te rend vivante.

Fantôme baissa ses yeux sur les lèvres de la jeune femme. Bien qu’il se soit montré rude a son arriver ce qui l’avait aperçu d’elle lui plaisait. Un peu trop à son gout. Elle réagissait instinctivement ce qui la rendait vivant. L’homme était impressionné, il ne pouvait s’empêcher de la fixer. Voulant découvrir encore plus de choses sur elle. Sa curiosité se voyait décuplée. Elle ne se rendait pas compte de ce qu’elle dégageait.

- Quand tu auras un moment, j’aimerai te parler d’un projet.

- A quel sujet ? demanda Jill intriguée.

- J’aimerai que tu me tatoues.

Jill écarquilla les yeux. Elle n’aurai jamais pensé que Fantôme, celui qui avait des années de pratique lui demanderai à elle de le tatouer. Elle se sentie fière.

- À quoi tu penses ?

- Je vais te donner un thème et à toi de me créer quelque chose. Je te laisse carte blanche.

- Sérieux, tu me donne ta confiance ?

- Bien sûr, dit-il le sourire narquois. Il se releva. Je vais devoir y aller. C’est l’heure de retirer mon plâtre. Je te laisse fermer le shop aujourd’hui.

Jill était abasourdie. Il lui laissait carte blanche.

- À plus, joli cœur.

- Attend ! c’est quoi le thème ? s’écria Jill.

- La haine et l’amour, dit-il en fermant la porte du shop.

« La haine et l’amour ». Jill allait devoir se creuser la tête pour un motif qui représentait ce thème et qui irait à son patron. Un défi.

Elle prit l’ours en peluche pour le poser en face d’elle, sorti son crayon et son papier. Ferma les yeux pour visualiser les deux thématiques qui paraissaient simple. Les associer demandait beaucoup plus de réflexion. Car l’une pouvait être aussi légère qu’une plume et l’autre aussi lourd qu’une pierre, aussi douce qu’une berceuse et aussi piquant d’un poignard. L’amour pouvait conduire à la haine comme la haine pouvait conduire à l’amour. Tout n’était question que de perspective.

Fantôme par son nom se voulait transparent, secret, invisible. Cependant, ses attentions et son cadeau se voulaient réconfortant, il était plein d’amour.

Le croquis de Jill prenait forme, une forme humaine s’effaçant de plus en plus pour terminer en fumée, consumé par la haine ou l’amour. Car finalement, peut-on dire que l’amour est toujours pur et la haine toujours néfaste ?

Jill repensa à sa mère. Bien que celle-ci la rejetait, Jill l’aimait, encore, elle espérait que ce sentiment serait réciproque un jour. Cette amour n’était pas pure, il tendait vers cette aspect toxique. C’était risqué, douloureux contrairement à ce qu’elle commençait à ressentir pour Fantôme qui était plus doux et affectueux. L’amour pouvait donc être les deux.

Jill se demandait comment cela allait se passer. Elle avait déposé plus tôt sa sœur devant son école. À présent, elle se retrouvait devant la boutique de tatouage, la main sur la porte. Elle actionna la poignée et pénétra dans le salon.

- Tu es en retard de 5 minutes.

Jill sourit, rassurée. Le comportement de son employeur n’avait pas changé.

- Le premier client arrive dans quelques minutes. Je te laisse tout installer. Répéta-t-il machinalement.

Jill déposa ses affaires dans la salle de tatouage. En entrant, elle remarqua que sur la table se trouvait une peluche. Elle s’approcha et la saisis.

« Sous cette peau se cache une guerrière si forte qu’elle arrive à faire trembler le cœur de ses ennemis. » Lu-t-elle sur l’étiquette.

Elle avait compris, il se voulait distant. Néanmoins, ses actions signifiaient autre chose. Il n’était sûrement pas très à l’aise pour l’exprimer à voix haute. Toucher par son geste, ses lèvres s’étiraient pendant l’installation du matériel.

Le client arriva, la séance se déroula plus vite que prévu. À midi, Fantôme déposa une tasse fumante devant son carnet à croquis.

- Tu te mets déjà au dessin de ton dernier client ? demanda Fantôme, impressionné par sa rapidité.

- Je suis inspirée alors autant s’y mettre tout de suite. Merci pour la tasse et pour l’ours.

Les yeux verts de Fantôme la fixait intensément. Il s’assit à côté d’elle.

- Je ne savais pas qu’Annabelle était ta mère.

Le sourire de Jill disparu.

- Et bien si, et comme tu l’as vu, nos relations ne sont pas au beau fixe. Jill détourna la conversation.

- Coll est vraiment ton frère ?

- On partage le même sang. On dirait pas, hein.

- Coll a l’air d’être le gars à dire tout ce qu’il pense et changer de petite amie tous les jours.

- Oui, il était comme ça avant de rencontrer Sarah. Maintenant il ne regarde qu’elle mais il dit encore tout ce qui lui passe par la tête. Rigola Fantôme.

Son rire était rauque, Jill senti son corps se réchauffer.

- Un peu comme Mary, elle a tendance à faire ce qu’elle veut, quitte à se mettre dans des situations cocasses.

- Comme pour Pice. Tu sais que j’en ai entendu parler pendant un moment. Mary qui assomme le boucher et toi qui met à terre mon frère. Je crois que c’est la première fois que les gars étaient aussi impressionnés par la force d’une...

- Non, ne continue pas ta phrase. Jill avait posé sa main sur la bouche de Fantôme. Ne me rappelle pas ça. Je m’en veux encore d’avoir frappé ton frère. Ce jour-là j’ai cru qu’il allait frapper Mary. Et j’ai paniqué. J’ai réagi au quart de tour.

Fantôme retira délicatement la main de Jill pour ajouter :

- J’aime bien te voir réagir comme ça. Ça te rend vivante.

Fantôme baissa ses yeux sur les lèvres de la jeune femme. Bien qu’il se soit montré rude a son arriver ce qui l’avait aperçu d’elle lui plaisait. Un peu trop à son gout. Elle réagissait instinctivement ce qui la rendait vivant. L’homme était impressionné, il ne pouvait s’empêcher de la fixer. Voulant découvrir encore plus de choses sur elle. Sa curiosité se voyait décuplée. Elle ne se rendait pas compte de ce qu’elle dégageait.

- Quand tu auras un moment, j’aimerai te parler d’un projet.

- A quel sujet ? demanda Jill intriguée.

- J’aimerai que tu me tatoues.

Jill écarquilla les yeux. Elle n’aurai jamais pensé que Fantôme, celui qui avait des années de pratique lui demanderai à elle de le tatouer. Elle se sentie fière.

- À quoi tu penses ?

- Je vais te donner un thème et à toi de me créer quelque chose. Je te laisse carte blanche.

- Sérieux, tu me donne ta confiance ?

- Bien sûr. Dit-il le sourire narquois. Il se releva. Je vais devoir y aller. C’est l’heure de retirer mon plâtre. Je te laisse fermer le shop aujourd’hui.

Jill était abasourdie. Il lui laissait carte blanche.

- À plus, joli cœur.

- Attend ! c’est quoi le thème ? s’écria Jill.

- La haine et l’amour. Dit-il en fermant la porte du shop.

« La haine et l’amour ». Jill allait devoir se creuser la tête pour un motif qui représentait ce thème et qui irait à son patron. Un défi.

Elle prit l’ours en peluche pour le poser en face d’elle, sorti son crayon et son papier. Ferma les yeux pour visualiser les deux thématiques qui paraissaient simple. Les associer demandait beaucoup plus de réflexion. Car l’une pouvait être aussi légère qu’une plume et l’autre aussi lourd qu’une pierre, aussi douce qu’une berceuse et aussi piquant d’un poignard. L’amour pouvait conduire à la haine comme la haine pouvait conduire à l’amour. Tout n’était question que de perspective.

Fantôme par son nom se voulait transparent, secret, invisible. Cependant, ses attentions et son cadeau se voulaient réconfortant, il était plein d’amour.

Le croquis de Jill prenait forme, une forme humaine s’effaçant de plus en plus pour terminer en fumée, consumé par la haine ou l’amour. Car finalement, peut-on dire que l’amour est toujours pur et la haine toujours néfaste ?

Jill repensa à sa mère. Bien que celle-ci la rejetait, Jill l’aimait, encore, elle espérait que ce sentiment soit réciproque un jour. Cette amour n’était pas pure, il tendait vers cette aspect toxique. C’était risqué, douloureux contrairement à ce qu’elle commençait à ressentir pour Fantôme qui était plus doux et affectueux. L’amour pouvait donc être les deux.

Jill se demandait comment cela allait se passer. Elle avait déposé plus tôt sa sœur devant son école. À présent, elle se retrouvait devant la boutique de tatouage, la main sur la porte. Elle actionna la poignée et pénétra dans la bâtisse.

- Tu es en retard de 5 minutes.

Jill sourit, rassurée. Fantôme n’avait pas changé. Il poursuivi.

- Le premier client arrive dans quelques minutes. Je te laisse tout installer. Répéta-t-il machinalement.

Jill déposa ses affaires dans la salle de tatouage. En entrant, elle remarqua que sur la table se trouvait une peluche. Elle s’approcha et la saisis.

« Sous cette peau se cache une guerrière si forte qu’elle arrive à faire trembler le cœur de ses ennemis. » Lit-elle sur l’étiquette.

Elle avait compris, il se voulait distant. Néanmoins, ses actions signifiaient autre chose. Il n’était sûrement pas très à l’aise pour l’exprimer à voix haute. Toucher par son geste, ses lèvres s’étiraient pendant l’installation du matériel.

Le client arriva, la séance se déroula plus vite que prévu. À midi, Fantôme déposa une tasse fumante devant son carnet à croquis.

- Tu te mets déjà au dessin de ton dernier client ? demanda Fantôme, impressionné par sa rapidité.

- Je suis inspirée alors autant s’y mettre tout de suite. Merci pour la tasse et pour l’ours.

Les yeux verts de Fantôme la fixait intensément. Il s’assit à côté d’elle.

- Je ne savais pas qu’Annabelle était ta mère.

Le sourire de Jill disparu.

- Et bien si, et comme tu l’as vu, nos relations ne sont pas au beau fixe. Jill détourna la conversation.

- Coll est vraiment ton frère ?

- On partage le même sang. On dirait pas, hein.

- Coll a l’air d’être le gars à dire tout ce qu’il pense et changer de petite amie tous les jours.

- Oui, il était comme ça avant de rencontrer Sarah. Maintenant il ne regarde qu’elle mais il dit encore tout ce qui lui passe par la tête. Rigola Fantôme.

Son rire était rauque, Jill senti son corps se réchauffer.

- Un peu comme Mary, elle a tendance à faire ce qu’elle veut, quitte à se mettre dans des situations cocasses.

- Comme pour Pice. Tu sais que j’en ai entendu parler pendant un moment. Mary qui assomme le boucher et toi qui met à terre mon frère. Je crois que c’est la première fois que les gars étaient aussi impressionnés par la force d’une...

- Non, ne continue pas ta phrase. Jill avait posé sa main sur la bouche de Fantôme. Ne me rappelle pas ça. Je m’en veux encore d’avoir frappé ton frère. Ce jour-là j’ai cru qu’il allait frapper Mary. Et j’ai paniqué. J’ai réagi au quart de tour.

Fantôme retira délicatement la main de Jill pour ajouter :

- J’aime bien te voir réagir comme ça. Ça te rend vivante.

Fantôme baissa ses yeux sur les lèvres de la jeune femme. Bien qu’il se soit montré rude a son arriver ce qui l’avait aperçu d’elle lui plaisait. Un peu trop à son gout. Elle réagissait instinctivement ce qui la rendait vivant. L’homme était impressionné, il ne pouvait s’empêcher de la fixer. Voulant découvrir encore plus de choses sur elle. Sa curiosité se voyait décuplée. Elle ne se rendait pas compte de ce qu’elle dégageait.

- Quand tu auras un moment, j’aimerai te parler d’un projet.

- A quel sujet ? demanda Jill intriguée.

- J’aimerai que tu me tatoues.

Jill écarquilla les yeux. Elle n’aurai jamais pensé que Fantôme, celui qui avait des années de pratique lui demanderai à elle de le tatouer. Elle se sentie fière.

- À quoi tu penses ?

- Je vais te donner un thème et à toi de me créer quelque chose. Je te laisse carte blanche.

- Sérieux, tu me donne ta confiance ?

- Bien sûr. Dit-il le sourire narquois. Il se releva. Je vais devoir y aller. C’est l’heure de retirer mon plâtre. Je te laisse fermer le shop aujourd’hui.

Jill était abasourdie. Il lui laissait carte blanche.

- À plus, joli cœur.

- Attend ! c’est quoi le thème ? s’écria Jill.

- La haine et l’amour. Dit-il en fermant la porte du shop.

« La haine et l’amour ». Jill allait devoir se creuser la tête pour un motif qui représentait ce thème et qui irait à son patron. Un défi.

Elle prit l’ours en peluche pour le poser en face d’elle, sorti son crayon et son papier. Ferma les yeux pour visualiser les deux thématiques qui paraissaient simple. Les associer demandait beaucoup plus de réflexion. Car l’une pouvait être aussi légère qu’une plume et l’autre aussi lourd qu’une pierre, aussi douce qu’une berceuse et aussi piquant d’un poignard. L’amour pouvait conduire à la haine comme la haine pouvait conduire à l’amour. Tout n’était question que de perspective.

Fantôme par son nom se voulait transparent, secret, invisible. Cependant, ses attentions et son cadeau se voulaient réconfortant, il était plein d’amour.

Le croquis de Jill prenait forme, une forme humaine s’effaçant de plus en plus pour terminer en fumée, consumé par la haine ou l’amour. Car finalement, peut-on dire que l’amour est toujours pur et la haine toujours néfaste ?

Jill repensa à sa mère. Bien que celle-ci la rejetait, Jill l’aimait, encore, elle espérait que ce sentiment soit réciproque un jour. Cette amour n’était pas pure, il tendait vers cette aspect toxique. C’était risqué, douloureux contrairement à ce qu’elle commençait à ressentir pour Fantôme qui était plus doux et affectueux. L’amour pouvait donc être les deux.

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