Chapitre 16
Cela faisait trois fois que la sonnette retentissait. La jeune femme n’en pouvait plus. Elle ouvrit vivement la porte s’appétant à en découdre avec celui ou celle qui s’amusait à la titiller de bon matin.
- Tu es en retard de 10 minutes.
- Sérieusement, pesta Jill.
- As-tu oublié joli cœur ? Demanda Fantôme le sourcil arqué. On part aujourd’hui toi et moi.
Jill se rendis compte qu’elle avait complètement oublier. Elle le laissa entré.
- J’arrive. Je vais…
- T’habiller ?
Fantôme détailla son pyjamas qui dévoilait la naissance de sa poitrine. Il aurait bien aimé pourvoir embrasser. Il se ressaisis.
- Qu’est-ce que je dois prendre, demanda Jill.
- Je vais préparer tes affaires.
- Attend ! tu ne vas pas faire mon sac ? l’arrêta Jill, la main bloquant son bras.
- On a déjà fait mieux dans la chambre, c’est sûr. Prend un sac, je me charge de tes vêtements.
- Tu…
- Relax, joli cœur souffla-t-il. Si jamais je tombe sur un truc loufoque, je ferais comme si je n’avais rien vu.
Jill se laissa faire, elle partit chercher un sac de voyage et transvasa ses vêtements poser sur le lit dans son sac. Puis s’habilla.
Exceptionnellement, Fantôme avait troqué sa moto contre un 4X4. Il posa les affaires de Jill sur la banquette arrière à côté des siennes. Jill arriva quelque minutes plus tard et s’assie sur le siège passager.
- Désoler, j’ai fait un mot pour Mary. Je ne veux pas qu’elle pense que j’ai fui.
- Ou que quelqu’un tes kidnappé renchérit Fantôme, sourire aux lèvres. Il démarra.
- Où est-ce que tu m’emmène ? demanda Jill curieuse. Avec toute cette agitation, elle ne se souvenait pas de la destination.
- En forêt.
- C’est vraiment un Kidnapping s’exclama Jill faussement outré.
- Pas vraiment, tu es libre de partir. Jill tu veux partir ? Fantôme la fixa quelque seconde avant de reporter son attention sur la route.
- Non.
Jill remarqua l’épaisse forêt se dessiner. Elle se demandait bien ce qu’il pouvait y avoir d’intéressent là-bas. Fantôme tourna quelque fois et suivie les sentiers pour s’arrêter devant… Un arbre ?
- Un sapin, corrigea Fantôme. Si tu veux vraiment être impressionner regarde en l’air.
Ce qu’elle fit. Ses yeux croisèrent des planches de bois, une cabane. C’est la première fois qu’elle en voyait une, aussi haut ! Elle était subjuguée par sa grandeur. Elle ne ressemblait en rien à la petite cabane d’enfant.
Ils prirent leur affaire et montèrent l’escalier. Jill n’en revenait pas. Elle se sentais comme une enfant. Elle parcourait le pallier, des fauteuils, couverture étaient positionner juste à côté de la porte. Protégé de la pluie. Ils entraient.
- Voilà mon refuge avoua Fantôme. Quand j’ai besoin d’inspiration ou que je veux m’isoler c’est ici que je viens.
Jill trouvait cela charmant, même mignon qu’il lui fasse découvrir son art de paix. Elle se sentit touchée. La jeune tatoueuse s’avance, ses doigts frôlant le canapé décoré par une couverture douce. La cabane n’était pas encombrée de décoration. Celles qu’elle voyait rendait l’endroit attendrissant. Elle observa les cadres au murs, elle était impressionnée par la précision des dessins. Leurs tracé indiquait clairement que l’auteur de ses œuvres était la personne derrière elle.
- J’aime beaucoup ce dessin.
- Tu sais ce qu’il représente ?
Jill se retourna, elle remarqua son regard intense était poser sur elle.
- Il symbolise la liberté, la volonté. Cette fleure parait fragile au vent, rare mais elle embellit l’espace.
- Le coquelicot a plusieurs symbolique précisa Jill.
- Je trouve que c’est celle-là qui te convient le mieux.
Fantôme avait dessiner en pensant à elle. Se croquis qui semblait la fasciné était l’image qu’il avait d’elle. Il avait voulu garder cela cacher de tous. Voilà pourquoi, il était ici.
Le cœur de Jill fondait de plus en plus pour cette homme. Il avait dessiné en pensant à elle. Elle s’approcha de lui, les pupilles de l’homme encré dans les siennes. Elle senti une chaleur dans le bas de son ventre. Elle le va sa main pour replacer une des mèches de l’homme. Cette proximité qu’elle avait initiée la rendait vulnérable. Elle n’avait jamais convoité un homme au point de sentir son cœur se prendre.
Fantôme se sentait également perturber par les doigts de Jill frôlant son visage. Les mâchoires crispées, il préféra mettre de la distance entre eux. Ne voulant pas prendre ses moyens et être sûr de ce qu’il voulait avec elle.
- Je vais préparer quelque chose à manger. Si tu veux tu peux faire un tour. Proposa-il.
- D’accord murmura Jill étonné par cette soudaine distance qu’il mettait.
Elle le regarda partir vers ce qu’elle pensait être la cuisine. Elle se rendis compte de ce que ses gestes avaient réveiller en elle. Ce sentiment, l’amour, le désir ? elle préféra visiter la demeure plutôt que de malmener ses méninges.
Jill avait fini de visiter les petites pièces, elle partit rejoindre Fantôme. Dernière les fourneaux, concentré sur ses préparations. Il ne l’entendit pas arriver.
- Tu es doué en cuisine analysa Jill.
- J’aime ça, travailler avec mes mains. Ma mère a toujours apprécié d’avoir une aide, mon père était moins friant de me voir au fourneaux. Jusqu’aux jours ou il est tombé sur une émission qui démontrait que les plus grand chez cuisinier était des hommes. Ce jour-là, il m’a laissé tranquille.
- Il a dû pensé que son fils était le prochain chef rigola Jill.
- Surement. Dit-il en pétrissant la pâte. C’est pour demain.
- Tu vas me faire une surprise demain ?
- Peut-être murmura-t-il, un sourire narquois collé au visage.
Le téléphone de Fantôme vibra.
- Tu sais le prendre ? il est dans ma poche arrière ?
Jill hésita mais fantôme la rassura.
- On a déjà été plus loin que ça plaisanta-il.
- Ce n’est pas drôle dit-elle en prenant le téléphone. C’est Coll, il demande si tu n’as pas vu Mary. Lu Jill les sourcil froncé. Pourquoi il te demande ça.
- Je ne sais pas. Tu sais lui répondre.
« Elle est en cours. Pourquoi tu as besoin de la voire ? Ps : c’est Jill. »
« Il faut qu’elle vienne au commissariat. Tu sais me donner ton adresse et celle de l’école. »
Jill lui communiqua les informations. Et replaça, le téléphone dans sa poche soulager que cela ne soit pas si grave.
- Tu aimes me tripoter les fesses ?
- Quoi, qu’est-ce que tu racontes.
- Ça fait deux fois que tu les touches.
- J’ai juste remis ton téléphone dans ta poche.
Fantôme rigola de l’expression de la jeune femme. Elle était trop sérieuse alors que lui la taquinait. Il se moquait bien qu’elle le touche. Enfin, il ne trouvait pas sa désagréable.
Jill installa la table pendant que Fantôme finissait de cuisiner. Elle se remémora comment avait fini leur premier dîner et ses les joues rouge qu’elle revient en cuisine lui demandant ce qu’elle pouvait déjà apporter sur la table.
- Laisse, je vais l’apporter.
- Je ne vais pas te laisser tout faire argumenta Jill.
Il s’approcha doucement d’elle, rapprochant son visage du sien.
- Profite Joli cœur. Si tu ne donnes pas de responsabilité dès le départ à un homme, il en profitera pour te laisser toute la charge. Et tu finiras pas te perdre. Murmura-t-il.
Fantôme était près, très près, trop près. Le cœur de Jill s’emporta. Laissé quelqu’un s’occuper d’elle alors que depuis sa tendre enfance, elle se débrouiller seule était compliqué. Elle le savait et ne pas pouvoir gérer son environnement la déstabilisait. Fantôme ne se rendait pas compte de ses propos. Il avait peut-être raison. Cependant, la raison pour laquelle elle voulait tant l’aider était juste pour diminuer se sentiment de malaise. Ses blessures profonde n’allait pas guérir du jour au lendemain, elle en était consciente bien qu’elle ait déjà fait un pas en avant certaine chose restait encore encré en elle.
- Jolie cœur ?
Fantôme senti le désarroi de la jeune femme. Il lui proposa d’amener les dessous de plat. La suivant, il remarqua que la jeune femme était rayonnante. Ses cheveux se balançait au rythme de ses pats. Oubliant presque qu’il avait un plat brulant entre ses mains.
- Je les mets ici ? demanda la jeune femme.
- Oui. Posant le plat.
La jeune femme entrepris de le servir, sans quoi Fantôme lui agrippa le poignet pour venir y déposer ses lèvres. Un simple baiser. Fantôme la regarda les yeux plein de malice. Jill était déstabilisée. Il en profita pour reprendre la cuillère et la servie. Jill n’en revenait pas. C’était un coup bas. Il avait fait exprès de la prendre au dépourvu.
- J’espère que ce sera bon s’exclama Fantôme. Son sourire vainqueur n’avait jamais été aussi grand.
La jeune femme ne voulait pas s’avouer vaincu. Elle voulait se venger. Elle réfléchit à moyen de le faire. Il voulait jouer ? elle allait jouer. Cette homme avait réussi à réveiller l’instinct de compétition de Jill. Ce qu’elle s’appétait à faire était dangereux. Néanmoins, elle avait déjà fait pire. Elle ne pouvait pas se bruler les ailes une deuxième fois.
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