Chapitre 7

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Les deux sœurs s’étaient enroulées dans une couverture, en pyjama. Jill se questionnait sur le manque de réaction des membres du club face à celle excessive de leur mère.

- Elle fait souvent ça ? demanda Jill.

- Ça dépend de ses humeurs et si elle a réussi à en sauter un, expliqua Mary en retournant sa poche de glace sur sa joue.

Jill se sentait impuissante face à ça.

- Si tu t’excuses pour son comportement, c’est moi qui vais t’en mettre une Jill. Tu n’es pas responsable de ce qu’elle fait. Tu ne l’as jamais été d’ailleurs.

- On dirait papa quand tu dis ça, se rappela Jill.

À cette constatation, Jill eut une pincée au cœur en pensant à son père, enfin son beau-père. Qu’est-ce qu’il lui manquait. Et encore plus dans ce genre de moment.

L'aînée prit sa cadette dans ses bras et la serra.

- Il aurait engueulé maman pour avoir fait ça, rigola la plus jeune.

- Oui, elle aurait fait une de ses têtes.

- Déjà aujourd’hui, tu aurais dû voir la tête qu’elle a faite quand on est parties. Elle essayait de recracher le morceau de tarte.

- Elle a vraiment un problème avec mes desserts. C’était la même chose quand tu lui avais offert mes cupcakes. Elle c’était faite vomir, dès l’instant où elle avait su que c’était moi qui les avais cuisinés et elle a mis les restes à la poubelle.

Mary soupira, tout en ajustant la couverture autour d’elles. Leur mère avait réellement un problème avec Jill.

- Je peux rester dormir ici cette nuit ?

Jill n’avait pas le cœur à lui refuser.

- Oui, tes affaires pour l’école ?

- Dans ma chambre, répliqua-t-elle du tac au tac.

- Mary, est-ce que tu avais prévu de dormir ici dès le départ ?

La jeune se leva, un air innocent scotché au visage.

- Non, bien sûr que non.

Jill prit un coussin et lui lança.

- Hey, s’exclama Mary qui remit le coussin pour frapper sa sœur. Bataille de polochon.

Aucune des deux ne voulait s’avouer vaincue. Elles couraient dans l’appartement en riant. Leurs rires raisonnaient dans les pièces. Comme avant, comme quand leur père était présent. Elles se sentaient heureuses, fortes et libres de leurs problèmes.

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