gagne pain
Quand on enferme les gens, ils ont envie de sortir, personne ne te diras « j’ai envie d’être enfermé ».
Derrière ce bureau je me dessèche, me disloquant à petit feu dans la marmite de l’indifférence.
J’y vais par habitude.
Dans le travail nous devenons peu à peu des denrées périssables.
Attention derrière l’écran, cliqueurs compulsifs.
Il sera là cet homme avec qui je n’ai rien de commun, pas même une poignée de main.
Il se sent puissant, fort de son pouvoir de nuisance que lui confère sa position
Le mec s’affiche avec une oreillette toute la journée, on dirait qu’il est connecté avec l’espace
Il s’occupe de tout, mais surtout de rien, sans tâches met de l’huile dans les rouages
Il vient me saluer bien après tout le monde comme si j’attendais comme un chien qu’il vienne me jeter quelques chose à bouffer
Son mépris ne me dérange pas, j’en ai autant à son sujet.
Moi je suis le simple blaireau qui fait le boulot, on aime bien avoir un blaireau à côté de soit quand on est chef
Monsieur continuons sur le même mode, évitons de nous parler
En sortant je crachais sur sa voiture par rage
Quand on a la haine, on emploi des gros mots, pour bien se faire comprendre
La diplomatie ça ne sert pas à grand-chose, ça sert à retarder les crises.
On se fait humilier par sois même avant de se laisser humilier par les autres
J’aurais passé ma vie à empiler des chiffres pour un autre à la fin du mois.
Est ce que l'on finit toujours par détester ce que l'on fait?
C’est cette alternance entre chez soi et le travail qui fait chanceler
Choisi d’être libre et toi tu as choisi de vivre en esclave, quoi que tu en dises
si je n’avais pas l’écriture je deviendrais fou
Ecrire c’est plus fort que la vie
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