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Il y a très longtemps au Japon, plus exactement au cours du huitième siècle, lors de l'ère 随意,Zuii - traduit littéralement « libre choix ».

Un Empereur et sa femme avaient instauré un empire où régnait la paix et où la grande pauvreté était presque inexistante. En effet, le couple était très soucieux du bonheur de ses sujets et de son peuple. Les famines ayant fréquemment sévi par le passé, ainsi que l'insécurité ancrée depuis des siècles, entraîna la création d'une classe sociale de combattants, les Bushi ou Mononofu, traduit littéralement par « guerrier gentilhomme ». Des cavaliers en armure dont l'arme principale était l'arc. Chargés de la protection des clans familiaux nobles et de l'aristocratie impériale, le couple les avaient nommés de cette façon, en raison de leur relation avec la noblesse et la défense des clans.

Ainsi, épaulés par cette milice, son Général Daito Shunsuke et ses deux ministres Likiya-dono et Akira-dono, l'Empereur avait pu installer la paix et la liberté en son pays.

L'accès à la culture était libre et ils avaient établi l'école pour tous. L'abolition de l'esclavagisme s'était faite petit à petit. Le mariage était libre, chacun pouvait se marier avec  la personne désirée, peu importe le genre, malgré une religion Bouddhiste encore très stricte et très présente. La polygamie était aussi acceptée. Permettant à bons nombres de personnes de se lier sans créer de discorde entre les familles. Ce fut aussi la naissance des harems impériaux.

Enchaînés dès leur quinze ans dans un mariage arrangé qu'ils n'avaient pu briser, l'Empereur Suzuki Nobuyuki et l'Impératrice Sawajiri Erika s'aimaient en toute amitié et avaient pu, malgré tout, donné un fils et une fille au trône tant convoité.

Ils avaient nommé leur règne ainsi car, par le plus grand des hasard, l'Impératrice préférait la compagnie des femmes et l'Empereur celle des hommes. Arrivés à leur vingt-cinq ans, ils avaient pu s'entourer de concubins et concubines dans leur harem respectif.

Le Palais de Kyoto avait été construit de façon à ce que la partie de l'Empereur et celle de l'impératrice soient parallèles et séparées par deux magnifiques et immenses jardins bordés de murs assez hauts. Chacun avait à disposition ses propres appartements, ses cuisines et salles de réceptions. Mais aussi les pavillons disposés de sorte à ce que les concubines et concubins vivent confortablement et sereinement. Les deux parties n'avaient de commune qu'une immense salle de réception où L'Empereur et l'Impératrice pouvaient, présenter et mélanger leurs sujets le temps d'une soirée...

La Cour de l'Impératrice était moins impressionnante que celle de l'Empereur. De part sa nature un peu sauvage et réservée, elle était entourée par très peu de sujets. Étant donné que son opinion politique n'était demandée que pour les grandes décisions, elle n'avait donc besoin d'être qu'avec ses concubines et ses servantes. La personne qui la soutenait au quotidien était la médecin Sugawara Koharu. La toute première femme a être médecin impérial.

L'Impératrice avait choisi douze concubines, estimant qu'elles étaient ses douze bijoux précieux, elle n'en souhaitait pas davantage. Elle avait mis à leur disposition deux servantes par pavillons. Les concubines étaient réparties dans quatre pavillons, par trois selon leurs affinités.

L'Impératrice était parfaitement heureuse de sa Cour, pouvant s'abandonner aux joies de la luxure et des plaisirs en tout genre tout en régnant sereinement sur son pays.

Cependant, cette histoire ne se situe pas parmi les sujets de cette incroyable femme mais bien de l'autre côté des murs et des jardins.

Pour dire vrai, l'autrice de ce récit avait eu un coup de cœur sur la vie mouvementé du concubin Kawamura Kazuma. En effet, tout comme les concubines étaient réparties dans divers pavillons, la même chose se produisait par de-là les hauts murs.

L'Empereur avait fait construire quatre pavillons. Néanmoins, ses concubins étant vingt, les pavillons étaient beaucoup plus majestueux, spatieux et richement meublés.

Le pavillon bleu accueillait Zin-dono et Riku-dono, deux frères originaires d'une famille de Daimyo de Tottori. Fukushi Sota, noble de Aichi, Chiba Yudai et Sato Taiki, des frères de cœur, les seuls issus d'un milieu défavorable que l'Empereur avait pris sous son aile. Ceux-ci étaient servis par Takahide-dono et Ryu-dono, des frères orphelins.

Dans le pavillon vert, six amis vivaient en parfaite harmonie. Venant pourtant de différents endroits de l'archipel, ils se sont tous immédiatement très bien entendu. Komori Hayato et Sano Reo viennent du nord de Kyushu, cependant l'un est fils de shogun et l'autre de bushi. Nakatsuka Yuta est originaire de l'île de Okinawa et est le frère d'une concubine imperiale. Kazuhara Ryuto vient d'une toute petite île du sud, conquise par un noble qui l'avait ramené en cadeau à l'Empereur. Celui-ci lui avait accordé la liberté, mais, il accepta de devenir un concubin. Shirahama Alan et Katayose Ryota, amis d'enfance, originaires de Kumamoto et fils de Shogun. Pour les servir, Sekiguchi Mandy et Goto Takuma de Okinawa.

Le pavillon jaune recueillit en son sein six autres beautés de la nature. Takechi Kaisei, Yamamoto Shogo et Kamiya Kenta, tous trois fils de nobles de Kyoto. Iwaya Shogo dont le serviteur, Yonamine Rui le suivit jusqu'à la Cour impériale, fut au service de ces amis et lui. Pour finir Miura Haruma, venant de Edo, dont le père était très influent au Shogunat.

Enfin, le pavillon rouge, dont le servant attitré est Urakawa Shohei. Un brave garçon avec beaucoup de verve sachant divertir tous les concubins de l'Empereur. Les quatre amis de ce pavillon sont particulièrement intéressants.

Yoshino Hokuto, un enfant de sang noble sachant danser, coudre, s'intéressant à la mode et à la peinture, très amoureux de l'Empereur. Fujiwara Itsuki fils d'un très grand inventeur royal et ébéniste, travaille bois comme son père et pratique les arts martiaux. Hasegawa Makoto, fils du coiffeur impérial, a pris la relève de feu son père et devint concubin au plus grand plaisir de sa Grâce. Il fit donc les coiffures des sujets. Doué de ses mains et intelligent, il fait divers inventions. Pour finir, notre personnage principal, Kawamura Kazuma, un homme peu ordinaire, ancien Bushi, pratiquant les arts martiaux, la danse, le chant mais aussi l'écriture.

Cette cour divertissante, créée par l'Empereur était son trésor le plus précieux, lui donnant beaucoup de bonheur. Malgré cela, il était toujours entouré des ministres et du général, car il travaillait beaucoup au bon fonctionnement de son empire. Néanmoins, il ne faisait pas impasse sur ses plaisirs et pour veiller sur sa santé, le médecin impérial Ikuta Toma était aux petits soins.

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