Nuit blanche

Une minute de lecture
Hier soir, à la Nuit Blanche de Bruxelles, dans le Parc Léopold, il y avait de tout. Des événements, des performances, des choses qui m'ont touché et d'autres qui m'ont laissé indifférent. J'aime marcher la nuit dans un endroit qui vit comme en plein jour. Ça me donne une impression de doux surréalisme en tête. Le thème de cette nuit était les frontières et les migrants. Un sujet d'actualité s'il en est. Il y avait des œuvres mobiles, qui se déplaçaient dans tout le parc. Des chaussures annotées de migrants, par exemple, qui donnaient à réfléchir. Et puis, au détour d'un chemin, cinq portes fermées, plantées là l'une à la suite de l'autre.

Les passants, immédiatement, s'approchent des portes et les ouvrent les uns à la suite des autre. Parfois, un autre passant, pour une raison que je ne comprends pas, referme une des portes. En quelques secondes, elle est ouverte à nouveau. Ce petit spectacle m'a fait du bien à voir. L'être humain a besoin d''espaces ouverts pour se sentir bien. Avant qu'il s'enferme dans des cages de métal, il vivait avec l'horizon pour mur et pour plafond les étoiles.

Laissez les portes ouvertes, ne fut-ce que pour ne pas vous retrouver avec un esprit trop fermé.

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