Un choix bien difficile

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Louise prenait la main de Manon et la regardait dans les yeux, d’un air sérieux.

- Écoute, Madame Maxime m’a demandé de veiller sur toi et de faire en sorte que tu ne fasse pas de bêtise. Mais si nous partons ensemble à Paris, je pourrais continuer à te protéger. Il faut qu’on en sache plus, on ne peut pas rester comme ça à rien faire. Je ne veux pas voir notre monde périr dans les flammes.

- Je suis d’accord, mais laissons nous le temps de prendre notre petit déjeuner, après on envisagera la suite.

Elles buvaient leur chocolat chaud avec envie et Manon le trouvait magnifiquement bien réussi, il était excellent. Une fois les chocolats chaux terminer, Louise reprit sa baguette et redonna un coup de baguette, les deux tasses s’envolaient et retournaient dans la cuisine.

- Bon, quel jour pourrions nous partir ? demanda Louise.

- Un jour qui permettrait de ne pas inquiéter tes parents, le jour de la rentrée me semble la seule solution possible. On partirai tard et les Mangemorts gagnerons de l’avance mais on a pas le choix. Si on part trop tôt, on alertait le Ministère et on serait traqué, ça nous mettrait des bâtons dans les roues.

- Ok, je suis d’accord avec toi. Je pense que pour voyager secrètement le mieux serait de prendre le TGV. On partirai d’ici et on prendrai le train jusqu'à Pau, comme si on allait à BeauxBâtons et de là bas on montrait vers Paris, ça me parait être la meilleure solution.

- Ton idée est bonne, mais il reste te de l’argent moldu ? Moi j’ai plus rien.

- Oui, Oui, j’ai encore ce qu’il faut.

- Alors dans ce cas là c’est parfait, tu es parfaite.

Sur ces mots, sans crier gard, Louise se levait et embrassait Manon. Manon fut surprise mais ne terminait pas directement ce baiser, elle le continua. Louise finit par s’asseoir sur Manon et continua de l’embrasser. Elles continuèrent ainsi pendant dix minutes avant que Manon mit finalement fin à cette intimité et à ce plaisir.

- Je t’aime mon coeur.

- Moi aussi mon Ange. La où tu iras, j’irai. Et si tu meurs, je meurs.

- Soit plus optimiste Louise, je t'ai connu beaucoup plus optimiste que sa.

- C’était en des temps moins incertain.

- Certes, mais notre amour était tout aussi présent.

- Oui mais parce que...

- Parce que n’est pas une réponse mon coeur, termina Manon en l’embrassant.

- Bon aller, amusons nous pour le reste de la journée.

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