Adieu maison

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Louise réveilla Manon, il était huit heures et le soleil perçait légèrement à travers les volets.

- Réveil toi mon ange, il est huit heures.

- Déjà ! T’es réveillé depuis combien de temps ?

- Je n’ai quasiment pas dormi de la nuit.

- T’aurai du me réveiller. Tu devrais arrêter de te tourmenter autant l’esprit, tu te fais du mal pour rien.

- Je ne sais pas si je reverrais mes parents un jour, c’est normal que je sois autant tourmenter.

- Je ne dis pas le contraire, je dis juste que tu devrais penser à autre chose. Bon aller, il faut qu’on se prépare.

Louise et Manon jetient la couette au pied de leur lit et se levaient. Manon, qui avait horreur de prendre sa douche en première, laissa Louise aller prendre sa douche. Elle prit ses affaires et fila sous la douche. Manon attendit d’entendre le bruit de l'écoulement de la douche et la mélodieuse voix de Louise s’embraser en chantant, avant d'à son tour craquer mentalement. Elle ne craquait pas pour son propre mal, mais pour le mal de Louise qui la rongeait.

Manon pleurait sans se retenir, elle avait sa tête plonger dans ses mains. Tout bruit provenant de la salle de bain se calma, Manon s’empressa de se calmer et d’essuyer toutes ses larmes avant que Louise repointe le bout de son nez. Elle eut tout juste le temps d’effacer toute trace éventuelle que Louise réapparue dans l’encadrement de la porte.

- A ton tour mon ange.

Manon se leva et à son tour elle prit ses affaires.

- Je serai dans la cuisine, dit Louise en passant à côté de Manon.

Manon continuait son chemin et rentrait dans la salle de bain. Une fois à l’intérieur, elle déposait ses affaires propre sur le lavabo, avant d’enlever le peu qu’elle avait sur elle, son slip et son soutien gorge. Elle fit couler l’eau de la douche à une température qu’elle trouvait convenable, soit quarante degrés celsius, avant de s’y engouffrer.

Elle sentit l’eau chaude qui coulait sur sa peau et ça lui fit un énorme bien. Elle se doucha ainsi pendant dix minutes, c’était deux fois plus long que Louise mais elle se devait de faire sortir toute ses pensées par le biais de cette douche. Manon fermait les deux robinets de la douche et sortait. Elle attrapa sa serviette et se sécha du mieux qu’elle pouvait en insistant plus longuement sur ses cheveux. Elle prit son slip propre et l’enfila, avant d’enchainer par son soutien gorge et sa robe.

Manon se rendit compte que ça allait être la première fois qu’elle apparaîtra devant Louise en robe. Sa robe était rouge et d’une grande qualité, sans ornement avec un léger décolleté. C’était madame Maxime elle même qui lui avait offert cette robe pour service rendue à la Communauté International Magique. Manon sortait de la salle de bain et quittait la chambre en direction de la cuisine pour aller retrouver Louise. Elle arrivait dans la cuisine et Louise remarquait tout de suite la magnifique robe de Manon.

- Tu es magnifique, prononça t’elle, toute souriante. Pourquoi ne l’a tu pas mise plus tôt ?

- Madame Maxime m’a dit de la mettre qu’en grande occasion, et puis, je me suis dit que ça te remonterai le moral.

- Effectivement, t’as eu raison.

Louise s’approchait doucement de Manon avant de l’embrasser langoureusement. Elle posa sa main gauche sur le visage de son ange et le caressa. Manon prit sa main.

- Il faut qu’on se dépêche, il est déjà huit heures quarante. On part dans vingt minutes.

Cette fois c’est Manon qui sortit sa baguette et qui fit le coup de poignet. Une bouteille de jus d’orange, deux verres, deux tasses remplie de chocolat chaud, et quelques chocolatines s’envolèrent vers la table de la salle à manger. Louise et Manon, main dans la main, s’y déplacaient et s’assirent, comme à leur habitude, côte à côte.

Elles prirent leur petit déjeuner dans le calme, par moment des pieds se baladaient sous la table, remplies de tendresses. Elles avaient à présent leur estomac bien remplie, prête à affronter une aventure. Louise et Manon se levaient, et lancaient à nouveau un sortilège permettant de débarrasser la table d’un coup de baguette forte bien maniée.

Elles se dirigaient à présent vers la porte, leurs chaussures étant à côté. Manon soulevait légèrement sa robe, se qui lui permit de mettre convenablement ses chaussures. Elles étaient enfin prête à partir de la maison. Sans aucune parole, elles prirent leur valise et passèrent le pas de la porte. Louise, au moment de fermer la porte, posa sa main sur celle-ci, des larmes coulaient sur ses joues.

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