- Aller, viens mon coeur, promis tu reviendras.

- Pas sans toi.

- Alors on reviendra. Allons-y, et pas de transplanage s’il te plait.

- Pas de problème mon ange.

Elles prenaient leurs valise et quittaient le péron. Manon prenait la main de Louise, comme pour la réconforter. Elles quittaient à présent le jardin et passaient le portail. Elles s’engagaient dans la rue bordant le domaine de Louise. Pour une fin Août, il faisait légèrement froid et Manon frissonnait.

Elles marchaient maintenant depuis cinq minutes et elles marchaient dans des ruelles plutôt étroite. De haute fenêtre arpentaient les divers batiment du centre de Dax. Elles se tenaient toujours la main et marchaient d’un pas assuré, au rythme du bruit provenant des valises roulant sur les vieux pavés de Dax. Il n’y avait plus aucune trace sur les joues de Louise de ses quelques larmes.

Elles leur fallut cinq minutes de plus pour apercevoir les prémices de la place de la gare. Manon depuis le temps qu’elle marchait, ne frissonnait plus, elle avait même légèrement chaud. Monter les quelques marches prônant au devant de la gare leur fut comme une véritable bénédiction. Arriver dans la gare, elles se dirigèrent vers le quai numéro deux, le quai réservé aux TER.

Deux minutes après, la petite voix de la SNCF indiquait l’entrée en gare du TER à destination de Lourdes, passant par Tarbes et par Pau. Louise et Manon se préparaient à monter dans le train dès son arrêt en gare. Les portes s’ouvrants, elles s’engouffraient dans le train et allaient s’installer à deux places côte à côte.

Trois minutes s’écoulaient avant que le TER annonçait le départ. Le train s'ébranlait et prenait de la vitesse. Les paysages qui défilaient était magnifique mais sec. Les arbres étaient pliés par le vent qui déferlait sur ce paysage mais un beau ciel bleu y était présent.

Le TER mit deux heures pour atteindre le début de la ville de Pau. La vue passait de champs et de maisons éparse à une zone industrielle suivit du centre ville en l’espace de vingt secondes à peine.

- Prépare toi Manon, on n’a que dix minutes pour changer de train et prendre le TGV.

- Que faisons nous si on se fait attraper ?

- On avisera mon ange, on avisera.

Le TER commençait à ralentir quand Manon et Louise s’étaient décider de se lever. Une fois levées, elles prirent leurs valises avant de s’avancer vers la porte. Le train ralentissait encore plus et rentrait en gare, avant de s'arrêter. Une fois arrêter, les portes s’ouvraient, et Louise et Manon sortaient du train, avec leurs valises traînant derrière elles. Une fois sortit, elles prirent le direction des panneaux d’affichage pour y trouver leur TGV.

Un des panneaux d’affichage indiquait le numéro de quai pour leur TGV, c’était le quai numéro quatre. Les deux aventurières partirent en direction du quai, et arriver au quai, la voix de la gare annonçait l’entrée imminente en gare du TGV en direction de Paris, à la Gare Montparnasse.

- Le voilà, prononça Manon en pointant du doigt le TGV entrant en gare.

Louise remarqua un homme qui les épiait, au loin, de l’autre côté de la gare. Elle préféra garder cette remarque pour elle même, de toute manière, le TGV arriva et masqua la vue de cet étranger. Les portes du train s’ouvrirent et quelque personnes sortirent. Manon et Louise emboitèrent le pas pour monter dedans.

A l’intérieur, elles passèrent devant le rack à bagage et y déposèrent leurs valises. Elles poursuivirent en direction des sièges avec pour unique bagage supplémentaire, leur baguette. Elles trouvèrent assez facilement leur place grâce au numéros de place indiqué sur le milieu des sièges. Elles étaient assise dans le premier tier de la rame.