Vitesse sur les rails
Louise était assise du côté de la fenêtre, le TGV commençait à prendre de l’allure et Manon calla sa tête sur l’épaule de Louise. Louise étendait son bras gauche de l’autre côté de son épaule et mis sa main dans les cheveux de son ange. Manon posait sa main sur la cuisse de Louise avant de l’embrasser.
Le TGV roulait à présent dans les contrées Landaises. Louise levait la tête au moment où le TGV passait en gare d’une petite commune du nom d’Ychoux. Elle remarquait, sur le quai de cette gare, deux personnes, l’une, un homme grand, blond, et un autre homme, de taille moyenne, avec, chose étonnante pour cette époque de l’année, un blouson beige.
Le TGV continuait son avancé sur les rails à travers les contrées landaises. Le train arrivait à Bordeaux trente minutes plus tard. Le TGV ralentissait à présent avant de s'arrêter à la gare de Bordeaux Saint-Jean.
Louise et Manon regardaient par la fenêtre et elles remarquaient beaucoup de personnes habillé d’une manière inhabituelle, elles découvraient que c’étaient des Aurors. Il y en avait une dizaine, rien que devant la fenêtre de Louise. Heureusement, le ministère de la magie ne s'était pas encore aperçu de l’aventure dans laquelle elles s'étaient embarqué.
Des personnes allaient et venaient, embarquaient et débarquaient. Le TGV fût normalement bien remplie pour cette période de l’année. Le TGV repartait deux minutes après, sans défaillance ni retard. Dix minutes plus tard, Manon se décidait à dormir pour être à son maximum.
Elle se réveillat deux heures plus tard, pendant que le TGV entra dans la capitale Française.
- Hey mon ange ! On est bientôt arrivé, annonça Louise.
- Oui je vois ça mon coeur.
A l’expression du visage de Louise montrant des paroles offensante et dénué de tendresse, Manon se ravisa et s’excusa de sa cruauté. Elle prétextait un mauvais sommeil, ce qui n’était pas totalement faux.
Le train filait sur les rails à travers les bâtiments tellement connu de Manon. Louise ne se fit qu’une réflexion, que c’était moche. Cinq minutes après cette réflexion, le TGV s’arretait à la gare sous la tour Montparnasse. Elle se levait et Manon suivait, les personnes qui étaient dans cette voiture les imitaient et quittaient leur place. Manon se décidait à les suivres malgré les protestations de Louise.
- Mais non, aller viens, il faut qu’on se mêle à la masse, il faut qu’on soit discrète.
- Bon ok, allons y.
Louise suivait Manon et s’engageait parmi la foule, elles mirent trente secondes pour atteindre le rack à bagages. Elles prirent leurs valises avant de descendre du TGV. Le quai était noir de monde, autant de personnes attendaient les passagers, que de personnes qui descendaient. A la sortie du train, elles pressaient le pas et se frayait un chemin pour atteindre le début du quai.
Atteindre le début du quai, avec ce monde, n’était pas chose facile mais elles y parvinrent quand même. Au début du quai, des portiques étaient installés, ils étaient ouvert et elles les passèrent aisément. Ensuite, elles prenaient à droite et sortaient de la gare par la porte principale.
A la sortie, Louise toussait, la pollution de Paris ne lui réussissait guère.
- Bienvenue à Paris, prononça Manon, d’un ton humoristique.
Les deux étudiantes partaient réaliser leur plan initial, se rendre à l’ancien orphelinat pour essayer de trouver un quelconque indice permettant de localiser l’Obscurial.
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