Entre deux feux

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Le reste de la matinée c’est bien passé. Pendant la pause méridienne, j’ai décidé de faire part de mes informations fraîchement récoltées sur notre très cher Dylan à Pierre :

— Tu sais que je suis dans le même classe que Dylan ?

Il s’est immédiatement tourné vers moi et a dit :

— Oui et je sens que tu as fait un truc toi.

— Pas grand-chose, dis-je avec un grand sourire.

— Dis-moi maintenant ce que tu as fais.

— OK, OK. Pendant l’heure d’anglais je suis à côter de lui au fond de la classe.

— Hum et ?

— Et bien il se pourrait que j’en ai profité pour récolter quelques informations sur lui.

— Oh putain, dis-moi que tu as été un minimum discret !

— Oui je pense l’avoir été.

— T’as fait comment ?

— Bah je lui ai parlé pardi, comment tu veux que j’apprenne des choses sur lui sinon ?

— Eh bien tu lui demandes pas.

— T’inquiète pas, la seule chose qui peux arriver selon moi, c’est qu’il croit que c’est moi qui ressente des chose pour lui.

— Pas faux.

— Fais confiance au maître.

— Quand même pas.

— Bon, du coup t’as appris quoi ?

— Eh bien plein de choses.

Le restant de la pause méridienne fut consacré au partage des informations collectées avec Pierre.

Les deux jours qui suivirent ont presque étaient les mêmes, je parlais à Dylan et j’informais Pierre par la suite. Bien sûr, je ne sais si on peut dire amical mais un lien s’était tissé entre nous deux.

Le Jeudi midi, Alors que Pierre et moi partions en ville pour manger, j’ai été rattrapé par Dylan.

— Romain, dis-moi, je peux venir manger avec vous ce midi ?

J’ai regardé Pierre, il n’avait pas l’air dérangé ou autre, mais vu qu’il est très bon acteur je lui ai quand même demander :

— Moi ça ne me dérange pas, et toi Pierre ? dis-je en me tournant vers celui-ci.

— Pas du tout, répondit-il presque immédiatement.

Je me suis tourné vers Dylan, et lui ai fait un hochement de tête pour l’inviter à nous suivre.

Nous avons marché pendant une dizaine de minutes avant d’arriver à un petit commerce de restauration. Une fois nos commande prises, nous nous sommes rendus sur le bord de la rivière ou fleuve (ça dépend le point de vu) qui traverse la ville.

Le jeudi, Pierre reprenait les cours à 12h55, et moi (donc Dylan par la même occasion) à 13h50. Nous avons raccompagné Pierre au lycée pour son cours d’espagnol. Ensuite, Dylan et moi qui avions encore une heure de libre avant de retourner en cours, nous avons décidé de nous balader un peu en ville.

Alors que nous étions en train de marcher sur le bord du même fleuve sur lequel nous avions tous les trois manger un peu plus tôt, il s’arrêta et s’assit sur un banc.

— On fait une pause ? dit-il.

— Pourquoi pas.

Je me suis assis à côté de lui, et j’ai sorti mon téléphone pour regarder l’heure : il était 13h10, il restait un petit bout de temps avant de devoir retourner au lycée. Je me suis tourné vers lui ai lui ai dit :

— Sinon pourquoi t’as voulu venir, tu manges pas avec toute ta ribambelle de potes d’habitude ?

Il sourit légèrement et dis :

— Ça fait du bien de ne pas être avec eux parfois. Je ne dis pas qu’ils ne sont pas sympas hein ?

— Oui, t’inquiète j’avais compris.

Un léger sourire apparut encore une fois sur son visage, mais celui-ci était plus nerveux. En y regardant de plus près, j’ai vu plein de signes qui eux aussi montraient un certain stress : il n’arrêtait pas de faire rouler un objet entre ses doigts, son pied tapait à une vitesse folles sur le sol etc...

— Ça va ? lui demandais-je inquiet.

— Oh oui, oui ça va très bien pourquoi ?

— Tu me parais stressé.

— Oui, un peu mais c’est à cause du contrôle de français.

— C’est dans deux semaines tu sais.

— Oui, et bien je suis stressé en avance.

— Hum...je sens qu’il y a un truc, dis-moi.

Il soupira et dit :

— Ok mais pas ici.

— Euh ok mais où ?

— Suis-moi.

Il s’est levé, et à commencer à courir, je me suis mis à le suivre. On à couru pendant environ cinq à six minutes avant d’arriver dans un Parc.

Une fois dedans, il me prit par le bras et m’amena dans un coin de celui-ci, il regarda au tour de lui pour voir s’il y avait des gens, et dit :

— Ça fait longtemps que je veux te le dire...

Il se pencha et m’embrassa...

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